Stratégie de développement de l’Enseignement techniques et de la formation professionnels 2022-2030

Conakry, le 07 octobre: Le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, Alpha Boubacar Barry, a présidé l’atelier de validation, de la Stratégie de développement de l’ETFP 2022-2030. C’était en présence du Directeur Régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Dimitri SANGA. 

Cette stratégie qui vise à doter la population guinéenne « de compétences pour des emplois décents, dans une économie inclusive et soutenable, favorable à l’apprentissage tout au long de la vie », est au cœur de la mission de l’UNESCO pour ce sous-secteur.

« Dans la Stratégie EFTP 2016-2021 de l’UNESCO, il y avait un axe fort sur le soutien aux pays membres de l’UNESCO pour la révision et l'élaboration de leurs politiques d’EFTP. C’est ce qui avait justifié, Monsieur le Ministre, notre promptitude à répondre favorablement à la requête de votre département et notre volonté manifeste à vous accompagner dans ce chantier structurant de votre système d’EFTP. Ainsi, nous avons très rapidement mobilisé notre expertise, partout où elle se trouvait, dans les deux bureaux régionaux d’Abuja et de Dakar et au niveau de l’IIPE pour accompagner votre équipe nationale appuyée par un consultant national, dans un esprit de renforcement des capacités des ressources humaines nationales », soutient le Directeur Régional de l’UNESCO, Dimitri SANGA.

L’élaboration de la Stratégie, doit répondre aux besoins des individus, de la société et de l’économie guinéennes et, ainsi, contribuer à l’opérationnalisation de la Stratégie 2022-2029 de l’UNESCO, notamment « adapter l’offre de l’EFTP au profit des individus, des économies et des sociétés dans un avenir caractérisé par des changements rapides ».

Pour sa part, le Ministre de l’ETFP, Alpha Boubacar Barry a réitéré l’engagement du gouvernement de Guinée à développer l’enseignement technique et la formation professionnelle.

« Pas pour des raisons de mode mais surtout pour la survie de l’Etat guinéen. Nous avons une population extrêmement jeune et qui va l’être pour les 10, 15, 20 prochaines années. Répondre aux aspirations de qualification de cette jeunesse est une question de sécurité nationale, parce que cette jeunesse doit pouvoir occuper les emplois qui seront créés. Nous sommes un pays à fort potentiel minier mais aussi à fort potentiel agricole (...) et dans d’autres secteurs, sur lesquels nous voulons développer les compétences des ressources humaines guinéennes pour à la fois répondre aux besoins locaux mais aussi de la sous-région. …Nous allons activement travailler, à décliner cette stratégie en un PAD ».

Il a plaidé pour que ce document de stratégie soit assez consensuel pour qu’il « soit le bréviaire pour l’ensemble des parties prenantes de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ».