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27 novembre 2023
LE SYSTEME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE FORTEMENT MOBILISÉ POUR SOUTENIR LE GOUVERNEMENT À ÉRADIQUER LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
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23 novembre 2023
Élargir l’accès et améliorer la qualité des soins de santé et les normes afin de mettre fin aux décès évitables de mères, de nouveau-nés et d’enfants en Guinée
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21 novembre 2023
Le PAM renouvèle son engagement en faveur des personnes en situation d’insécurité alimentaire et vise l'objectif Faim Zéro en République de Guinée
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
Histoire
31 mai 2023
Traite des Personnes À Guéckédou, L’apport de l’OIM Guinée dans la lutte contre la pratique
dans les régions aurifères de la Guinée, ou encore pour des activités sociales. Ces communautés sont historiquement établies à cheval sur les trois frontières.
La migration, qu’elle soit interne ou externe, peut parfois mettre les individus en situation de vulnérabilité, les exposant à des pratiques abusives et attentatoires à leur dignité humaine.
Des jeunes, filles et garçons, résidant à Guéckédou en Guinée Forestière, s’aventurent régulièrement vers les régions voisines à la recherche de ressources, notamment l’or.
La préfecture de Siguiri située en Haute Guinée, où s’effectue l’exploitation artisanale de ce métal précieux, constitue l’une des destinations privilégiées des ressortissants de Guéckédou. Ce voyage n’est cependant pas sans conséquences comme l’expliquent les autorités préfectorales en charge de l’accompagnement et de l’insertion des personnes victimes de traite d’êtres humains.
« On trompe nos sœurs à partir d’ici pour les envoyer à Siguiri sous prétexte qu’elles vont y trouver du travail. Une fois là-bas, il arrive qu’elles tombent dans des réseaux de proxénétisme et soient victimes d’exploitations sexuelles », explique Isaac LÉLAMOU, le Directeur Préfectoral de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables avant d’ajouter :
« En dehors de ces cas de traite à Siguiri, on constate également dans la préfecture de Guéckédou, des pratiques assimilées à de la traite, telles que la privation économique infligées par des maris à leurs épouses. Ces dernières contraintes d’abandonner leurs activités et retombent dans la dépendance ».
L’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), est l’une des directions de la police nationale qui intervient directement dans le cadre de la lutte contre la traite et est aussi membre du comité national de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées (CNLTPPA).
« C’est par plainte ou dénonciation que nous sommes saisis des cas de violences basées sur le genre. Nous sommes chargés du volet répressif. L’exploitation sexuelle est la forme de traite la plus répandue dans la préfecture. Nous combattons aussi toutes les autres formes de pratiques assimilées à la traite des personnes avec l’appui des partenaires techniques et financiers », explique Mohamed CONDÉ, le Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
L’apport de l’OIM pour améliorer la lutte contre la traite des personnes
Jusqu’en 2020, les efforts menés par les autorités du Bureau du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes et des Pratiques Assimilées (CNLTPPA) de la région de N’Zérékoré (où se situe la Préfecture de Guéckédou) se heurtaient à un certain nombre de contraintes. En effet, les agents de polices et des services préfectoraux impliqués dans cette lutte, avaient un grand besoin en renforcement de capacités. Que ce soit sur les plans juridique et de prise en charge des victimes, ainsi que d’améliorer leur équipement informatique, et de mettre en place une base de données numérique des cas.
Depuis 2021, l’Organisation Internationale pour les Migrations s’implique pour apporter son appui au CNLTPPA pour une plus grande efficacité dans la lutte contre la traite des personnes. Dans ce cadre, l’OIM, en collaboration avec le Bureau national de CNLTPPA, a équipé les agents de certaines structures de l’État, membres du CNLTPPA et spécialisées dans la lutte contre la traite des personnes, à travers les fonds du Projet conjoint Migration Multi-Partner Trust Fund, exécuté dans la région du Bec du Perroquet. Il s’agit principalement de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), de la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, et de la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV).
Le projet MMPF a aussi été d’un appui dans la coordination des efforts de lutte contre la traite à travers des réunions sous-régionales qui ont réuni la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. L'objectif est de contribuer à améliorer la gouvernance régionale et la coopération entre les États participants dans la lutte contre la traite dans la région, y compris la prévention, la protection des victimes de la traite et la poursuite des auteurs.
« Les formations et les équipements offerts par le Projet ont permis à nos services de comprendre la problématique de la traite des personnes, de mieux faire la différence entre une violence basée sur le genre et la traite d’êtres humains. En plus, cela a renforcé nos capacités d’intervention dans la lutte contre cette pratique. Nous travaillons également, de façon plus coordonnée, avec les institutions et ONG impliquées dans le combat contre le fléau. » Mohamed CONDÉ, Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
Depuis le début du projet, ces différentes structures du CNLTPPA ont bénéficié de renforcements de capacités sur l'identification et le référencement des potentielles victimes, la collecte et la remontée des données sur la traite des personnes, ainsi que l’assistance à la réintégration des personnes victimes de traite. De plus, elles ont aussi été équipées de matériel informatique tels que des ordinateurs, des imprimantes et des kits internet, ce qui leur permettant d’exercer leurs missions plus facilement.
Aujourd’hui, les personnes victimes de traite d’êtres humains identifiées dans la préfecture de Guéckédou sont enregistrées et référées à la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables pour leur prise en charge psychologique et de santé mentale. Le travail se fait de façon coordonnée entre la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, l’OPROGEM, la BSPPV et les autres structures et ONG impliquées de la lutte contre la traite des personnes.
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Histoire
31 mai 2023
"Je rêve d'avoir mon baccalauréat avec une bonne mention ", Aboubacar, 19 ans
Aboubacar, 19 ans, prépare cette année son baccalauréat option Sciences et Mathématiques au lycée Donka de Conakry. C'est un jeune homme curieux et avide de connaissance, il aime écouter la radio, surtout les émissions éducatives qui parlent de sciences et de culture générale. Avant, n'ayant pas de radio chez lui, il parcourait son quartier pour aller écouter ses émissions favorites. « Pour m’informer et apprendre de nouvelles choses, avant j'allais écouter la radio à la coopérative ».
Maintenant, Aboubacar a une radio solaire, il peut désormais écouter ses émissions préférées au sein du foyer familial.
« Tous les jours après l'école, j’écoute les émissions que j'aime à la radio et si je suis à l’école pendant leurs diffusions, je peux écouter les rediffusions. Notre radio solaire ne sert pas seulement à notre famille, car je la place sous notre véranda pour écouter les émissions avec les voisins. »
En 2022, sur 93 000 candidats inscrits au baccalauréat, seulement 9,3 % ont réussi l'examen. Aboubacar est conscient du défi à relever pour obtenir son diplôme et se prépare avec assiduité, il ne veut pas échouer.
« En plus de l'école et des émissions éducatives diffusées à la radio, j'ai demandé à mon père de m’inscrire aux cours de révision organisés dans mon école. Je participe aux cours de mathématiques, physique et chimie qui sont les matières de base de mon futur examen et je me suis mis à rêver de décrocher le baccalauréat avec une bonne mention ! ».
Il aime aussi suivre les interviews politiques. Il se souvient d'une prise de parole qui l'a particulièrement marqué :
« Un jour, j’ai écouté le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire annoncer que des caméras de surveillance seront installées dans les salles d’examen pour surveiller les élèves et les enseignants. » Aboubacar déplore que certains élèves aient pu tricher pendant les épreuves scolaires et que certains enseignants aient accordé de bonnes notes à des élèves ne s'étant pas présentés aux examens les années passées.
Aboubacar souhaite aller à l’université pour étudier les sciences physiques et contribuer au développement de son pays et de l’humanité : « Je vais étudier la physique pour devenir un grand physicien à l’image d'Isaac Newtown. »
En Guinée, 57 % des femmes et 41 % des hommes ne sont pas régulièrement exposés aux médias. Pourtant, 72 radios privées et 34 radios rurales sont recensées dans le pays. Faute de moyens financiers pour investir dans l’achat d’un poste radiophonique et dans des batteries, de nombreuses familles guinéennes ne peuvent pas bénéficier des opportunités qu'offrent la radio et n'ont ainsi pas accès à certaines informations.
L’UNICEF, avec le soutien de la Banque Mondiale et d'USAID, a distribué 10 000 radios solaires aux familles guinéennes qui en ont le plus besoin pour qu'elles puissent avoir accès aux informations vitales, notamment lors des périodes d'épidémies. L'UNICEF appuie également la production et la diffusion d'émissions de sensibilisation. En 2022, 4,1 millions de personnes ont été informées sur les pratiques familiales essentielles grâce à 488 émissions radiophoniques via 35 radios rurales et communautaires.
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Histoire
08 février 2023
Signature d’une convention pour la révision des programmes d'enseignement
Conakry le 07 novembre : L’UNESCO à travers le Bureau International de l’Éducation (BIE), accompagne la Guinée, pour l’élaboration de son cadre d’orientation Curriculaire (COC). Ce qui permettra de réviser les programmes d’enseignement du préscolaire, de l’enseignement fondamental et du secondaire général et technique.
La signature a réuni le Ministre de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation, Gullaume Hawing et le Directeur du Bureau International de l’Éducation (BIE), Ydo Yao.
L’objectif visé est de redéfinir les profils de sortie de chaque cycle d’enseignement ainsi que les passerelles structurant les parcours de l’apprenant ;
- Dégager les convergences entre les profils de sortie, les compétences, les contenus, les stratégies d’apprentissage, les modalités d’évaluation et leur articulation en lien avec les finalités ;
- Réactualiser les contenus pédagogiques, les stratégies d’enseignement-apprentissage et les modalités d’évaluation en fonction des nouvelles finalités assignées ;
- Capitaliser sur les acquis des innovations pédagogiques portées par le MENA ainsi sur des résultats des enquêtes internationales (PASEC) des dernières années ;
Les programmes d’enseignement ont été révisés pour la dernière fois en 2002 pour le primaire et en 2009 pour le secondaire. Ce qui explique la nécessité de les adapter à l'évolution du monde.
« Le niveau des apprentissages, reflété dans les résultats des élèves aux évaluations, les redoublements et abandons, ou l’insatisfaction des employeurs avec la qualité des diplômés, est une préoccupation primordiale de notre système éducatif ».
Selon le Directeur du Bureau International de l’Éducation, à cause du Covid, des millions d’enfants du tiers monde n’ont pas pu jouir de leur droit à l’Éducation en 2020, avec la fermeture des écoles.
Cependant, grâce au Covid, les limites des offres éducatives en termes de qualité et l’obsolescence des pédagogies, ont été mises à nu, obligeant tous les pays à repenser l’Éducation pour réaliser l’ODD4 en 2030.
« Dans cette veine, le Sommet sur la Transformation de l’Éducation avait été convoqué pour identifier les leviers à actionner pour s’approcher des ODD. Face à « la crise et la pauvreté des apprentissages » ; il est recommandé aux pays de transformer leur Éducation, avec un accent sur les compétences du 21e s ; la problématique du chômage des jeunes,(…) Il est clairement ressorti des discussions, que l’Éducation ne peut être transformée, que si les curricula le sont avant tout »
Ce programme est financé par l’Agence Française de Développement AFD, à travers le PRODEG (Programme Décennal de l'Éducation). Le Bureau International d‘ l’Éducation et l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogique ont 10 mois pour produire un guide pour réviser l'ensemble des programmes d'enseignement en Guinée.
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Histoire
08 février 2023
INAUGURATION DE NOUVEAUX POSTES FRONTIÈRES CONJOINTS POUR RENFORCER LA GESTION INTEGRÉE ET LA COOPÉRATION LE LONG DE LA FRONTIÈRE ENTRE LA GUINÉE ET LA SIERRA LEONE
Heremakonon/Koindukura – Le 3 novembre, les gouvernements de la Guinée et de la Sierra Leone ont inauguré deux nouveaux postes frontières conjoints (police et douane) afin de renforcer la gestion intégrée des frontières et la coopération transfrontalière le long de la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone dans la Préfecture de Faranah et le district de Falaba.
La construction des deux postes frontières a été appuyée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre du projet « Building Cross-Border Peace and Strengthening Sustainable Livelihoods of Cattle Herders and Crop Farmers in Sierra Leone and Guinea » grâce au financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (Peacebuilding Fund -PBF).
En présence du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de Guinée, M. Mory Condé, et du Ministre de l’Intérieur de la Sierra Leone, M. David Panda-Noah, ainsi que de hauts fonctionnaires et de représentants de divers ministères, d’Agences des Nations Unies et des communautés, les caractéristiques clés des postes frontières ont été présentées, notamment la manière dont leur conception facilite les mouvements sûrs et ordonnés des personnes et des biens. Au cours de la cérémonie, l’OIM a fait don de motos de patrouille et de radios portables VHF afin de renforcer les capacités de patrouille des acteurs de la gestion des frontières.
Dans son allocution, le Ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Mory Condé, a déclaré : « Nous avions identifié quelques situations de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans cette localité. Aussi, dans ces postes nouvellement construits, les comités de gestion de la transhumance vont travailler avec les autorités et les agents des douanes pour réduire ces risques de conflits ».
Il a également souligné que l’objectif de ce projet est de renforcer les mécanismes de dialogue entre la Guinée et la Sierra Leone et de promouvoir la coopération transfrontalière.
« Avec la construction de ces magnifiques infrastructures, nous contribuons à la création d’un espace sûr pour l’échange dans le domaine de la sécurité entre les communautés et les agents de sécurité aux frontières, et cela renforce une collaboration efficace entre ces communautés frontalières » a déclaré Mme Ana Fonseca, Cheffe de mission de l’OIM en Guinée.
De son côté, le Chef du bureau par intérim de l’OIM en Sierra Leone, M. Christos Christodoulides a indiqué que l’intervention a permis d’obtenir des résultats substantiels grâce aux efforts conjoints du PAM, de l’OIM et de l’ONG Talking Drums Studio.
De même, l’inauguration a été marquée par des spectacles théâtraux, musicaux et culturels présentés par des membres des communautés de Hérémakonon (Guinée) et Koindukura (Sierra Leone), illustrant un fort esprit de cohésion sociale et d’intégration entre les communautés frontalières.
Malgré le manque d’infrastructures et d’agents de sécurité bien équipés, Hérémakonon et Koindukura sont des centres où les commerçants transfrontaliers de Guinée et de Sierra Leone convergent pour mener leurs activités commerciales les jours de marché spéciaux. Les postes frontières nouvellement construits contribueront de manière significative à faciliter la circulation sûre et ordonnée des migrants et de leurs biens.
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Histoire
06 février 2023
Etats Généraux du Foncier: Un forum historique en Guinée
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soutient activement les efforts déployés pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (DV) en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Dans ce contexte, la FAO a apporté un soutien à la préparation d’un forum de haut niveau « Les États généraux du foncier », visant à analyser la situation foncière et à proposer des solutions idoines à la problématique foncière en Guinée.
A l’issue d’un processus inclusif de préparation, la Guinée a organisé du 14 au 17 novembre 2022, un forum de haut niveau organisé sous l'égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Les Etats Généraux du Foncier ont réuni plus de 350 participants de tous les secteurs et venant de toutes les régions du pays pour construire une feuille de route commune sur la gouvernance foncière, sous le slogan « Les Etats Généraux du Foncier: Une étape incontournable pour la réussite des réformes foncières responsables, inclusives et durables ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture des Etats Généraux du Foncier, le 14 novembre 2022, un Programme de Coopération Technique (PCT) a été signé entre la FAO et le Ministère de l’Urbanisme de l’habitat et de l’Aménagement du Territoire (MUHAT) pour accompagner le gouvernement dans la tenue des états généraux et la mise en œuvre de certaines recommandations.
Dans son discoursde circonstance,Monsieur le Premier Ministre, le Dr Bernard GOUMOU a mis l’accent sur l’importance des Etats généraux pour la Guinée ou « 70% des litiges » devant les cours et tribunaux sont liés au foncier, parce que, le registre foncier guinéen « est en panne » dit-il. A lui de poursuivre, en effet, c’est « moins de 25% » des parcelles et domaines fonciers qui ont un titre foncier en Guinée, alors qu’un foncier sécurisé et accessible, favorise et rassure les investisseurs aussi bien publics que privés.
Monsieur le Représentant Résident de la FAO, le Dr. Gualbert GBEHOUNOU a souligné que « la tenue de la présente session des Etats Généraux du Foncier proposée par les membres de la plateforme multi-acteurs est l’occasion de formuler des recommandations qui permettront à la Guinée de faire une réforme foncière inclusive ».
Un processus de préparation long, inclusif, participatif et historique
Afin d'impliquer l’ensemble des acteurs locaux dans le processus de préparation des Etats Généraux du Foncier, la FAO a appuyé le gouvernement depuis 2018, pour la tenue d’ateliers et de réunions qui ont été organisés dans les différentes régions du pays, en collaboration avec d’autres partenaires. Ces réunions et ateliers ont permis aux citoyens de chaque région d’échanger sur leurs préoccupations liées à la gouvernance foncière et de présenter leurs recommandations.
Pour rappel, la FAO a appuyé toutes les activités de préparation des Etats Généraux du Foncier, à travers différents appuis à la plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncièrequi a facilité des réunions régulières avec tous les groupes d’acteurs concernés. Une journée de préparation a également été organisée par les membres des organisations de la société civile (OSC) à la veille des Etats Généraux du Foncier, avec 50 représentants OSC venant de toutes les régions du pays, et les personnes ressources. Ces sessions ont aidé à réunir des OSC dans le but de parvenir à un consensus avant la tenue des États généraux du foncier.
Après quatre jours de dialogue inclusif, les participants aux Etats Généraux ont sollicité que le gouvernement accorde une priorité au développement des réformes foncières conformément à ses engagements internationaux et régionaux, notamment la Déclaration des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine sur les problèmes et enjeux fonciers en Afrique, des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres aux pêches et aux forêts ainsi qu’au cadre et lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique de l’Union Africaine.
Les États Généraux du foncier ont conduit à un consensus sur les principales recommandations suivantes :
1. Réviser de façon participative le Code Foncier et Domanial et le vulgariser. Puis élaborer ses textes d’application ;
2. Elaborer une loi foncière Agricole bâtie autour d’une Politique Foncière Agricole, cohérente et inclusive, au regard de toutes les insuffisances du code foncier et domanial sur les spécificités Agro-sylvo-pastorales et halieutiques en matière foncière ;
3. Faire de la plateforme nationale multi acteurs de la gouvernance foncière l’organe du suivi des présentes recommandations.
FAO appui la mise en œuvre des recommandations
La prochaine étape pour la FAO sera d’appuyer la mise en œuvre des recommandations des Etats Généraux du Foncier et s’assurer que le plan d’action sera transformé en planification concrète au niveau des différents ministères.
La FAO appuiera la mise en œuvre du plan d’action à travers la Plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncière. En outre, une série d'activités de renforcement des capacités sera initiée au niveau local pour renforcer davantage les capacités des principaux acteurs, y compris les plus touchés par l'insécurité foncière.
Enfin, la FAO, continuera à créer des partenariats et des synergies entre les initiatives existantes afin de renforcer les actions visant à promouvoir une gouvernance foncière responsable en Guinée.
Yekeminan Kone
Spécialiste en Communication
FAO Subregional Office for West Africa
courriel: yekeminan.kone@fao.org
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27 novembre 2023
LE SYSTEME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE FORTEMENT MOBILISÉ POUR SOUTENIR LE GOUVERNEMENT À ÉRADIQUER LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
C’est à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, le 24 novembre 2023, que le lancement de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et filles a été organisé par anticipation, avec l’appui du Système des Nations Unies, sous les auspices du Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables. La cérémonie a mobilisé plusieurs centaines d’étudiant(e)s, des partenaires techniques et financiers, des membres du Groupe Thématique Genre et des acteurs de la société civile.
En Guinée, comme ailleurs, les violences faites aux femmes et aux filles constituent une des violations des droits de l’homme les plus répandues. Rien que les 3 premiers trimestres de l’année 2023, l’Office de Protection du Genre de l'Enfant et des Moeurs (OPROGEM) a enregistré 177 cas de viols dont plus de la moitié constitue des filles de moins de 18 ans. Il s’agit de presque 2 femmes par jour qui en sont victimes. Ces chiffres, quoique énormes, sont loin d’être exhaustifs parce que beaucoup de femmes et filles encore ne dénoncent pas ces violations de leurs droits. C’est une interpellation à tous les acteurs qui appelle à aller au-delà des discours pour poser des actes concrets en faveur de la tolérance zéro et de la justice pour toutes les victimes.
Dans ce contexte, le thème de la célébration de l’année 2023, « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles » répond à cette nécessité nationale, et met l’accent sur l’importance de financer différentes stratégies de prévention pour mettre fin à la violence, en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genre.
DES INTERVENTIONS CONJOINTES DU SNU POUR PROMOUVOIR LES DROITS DES FEMMES ET DES FILLES
La République de Guinée se distingue pour avoir adhéré à toutes les conventions et engagements internationaux visant à protéger et à promouvoir les droits des femmes et des filles. Avec l’appui du SNU, le pays continue à développer des programmes pour réaliser la vision « zéro violence basée sur le genre et pratique néfaste à l’égard des femmes et filles ».
Ces interventions portées par le Cadre programmatique de développement des Nations Unies permettent chaque année de sauver des milliers de nouvelles filles âgées de 0 -14 ans contre les mutilations génitales féminines (MGF) et des dizaines de milliers de nouvelles filles âgées de 10-18 ans, contre le mariage d’enfants dans les communautés. Aussi, des enfants survivants de violences, dont une majorité de cas liés aux violences sexuelles, sont pris en charge.
DES ASSISES PANAFRICAINES EN GUINÉE SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES
Face à la persistance de la violence faite aux femmes et aux filles, en Guinée, les acteurs partagent l'avis sur l’urgence d’innover, de penser à de nouvelles stratégies et de faciliter la tolérance zéro. Ainsi, cette année, la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles se distingue par l’organisation des 1ères assises panafricaines sur les violences faites aux femmes et aux filles, organisées par la Fondation Solidarité Féminine, avec l’appui technique et financier du SNU.
Cette initiative qui a réuni des participant(e)s de plusieurs pays africains a été placée à l’honneur du Royaume du Maroc, et a servi de cadre exceptionnel pour le partage des expériences entre les pays dans la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et filles. Des recommandations fortes, à même de renforcer les dispositifs de prévention, de protection et d’accompagnement des victimes de violences, ont été formulées, y compris la création d'un fonds d'appui aux victimes de violences, ainsi que l'établissement d'une maison de solidarité pour les femmes et filles en difficulté. Les messages des intervenants, parmi lesquels le Président du Conseil National de la Transition (CNT), les délégués des pays invités et la Présidente de la Fondation Solidarité, définissent cette rencontre comme une démonstration inspirante de la solidarité panafricaine dans la lutte contre le fléau des violences faites aux femmes et filles. Elle renforce la capacité collective à instaurer un changement significatif dans les efforts communs visant à briser les tabous, défier les normes, et construire un avenir où l'égalité et la dignité sont incontestables. Pour Dr Dansa KOUROUMA, Président du CNT, "cette initiative permet aux participants d'Afrique aux histoires variées de collaborer pour l'émancipation des femmes".
UNE OCCASION SPÉCIALE POUR HONORER LES EFFORTS DE LA GUINÉE DANS LA LUTTE CONTRE LES VBG
Lors des Assises Panafricaines sur la violence faite aux Femmes et Filles, le Président de la Transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA, a été honoré par le Trophée de l'Africanité et du Doctorat Honoris Causa FTA/ESS Business School, par la Fondation Trophée de l'Africanité. Les délégués du Royaume du Maroc ont aussi décerné des médailles de l’Africanité à la Ministre de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables et à la Présidente de la Fondation Solidarité Féminine pour saluer leurs engagements dans la lutte contre les VBG et leurs contributions à l’organisation des 1ères assises panafricaines.
Le Coordonnateur Résident a.i des Nations Unies en Guinée, Dr Gualbert GBEHOUNOU, a été représenté au lancement de la campagne des 16 jours d’activisme en Guinée par le Représentant de l’UNFPA, et aux Assises panafricaines par le Représentant de l’Onu Droits de l’homme. A l'occasion de cette célébration, l’engagement des Nations Unies a été réitéré pour déployer les efforts nécessaires en appui au Gouvernement en faveur de la mise en œuvre des politiques, la prévention au niveau communautaire, la prise en charge et l’accompagnement des victimes et survivantes, et ainsi, contribuer à créer un environnement favorable pour le bien-être, l’autonomisation et le leadership des femmes et des jeunes filles guinéennes.
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23 novembre 2023
Élargir l’accès et améliorer la qualité des soins de santé et les normes afin de mettre fin aux décès évitables de mères, de nouveau-nés et d’enfants en Guinée
Les défis
Les programmes de survie maternelle et infantile sont limités par les normes et pratiques sociales, telles que le mariage des enfants, les grossesses chez les adolescentes et les mutilations génitales féminines / excision (MGF/E). D'autres goulots d'étranglement sont le coût élevé des services, l'insuffisance des structures de santé et le manque de personnel qualifié et de capacités de gestion, principalement au niveau du district.
Parmi les autres défis figurent les ruptures de stock fréquentes de médicaments, de vaccins et de fournitures médicales, les infrastructures insuffisantes et les longues distances à parcourir pour se rendre dans les établissements de santé ;
Pour ce qui est du VIH/SIDA, parmi les facteurs qui alimentent l'épidémie en Guinée, il y a les rapports sexuels non protégés, les partenaires sexuels multiples, l'analphabétisme, la pauvreté endémique, les frontières instables et la migration des réfugiés, etc.
Les solutions
La section santé met en œuvre ses activités aux côtés du ministère de la Santé, et de ses partenaires sur toute l’étendue du territoire dans les domaines de la vaccination, de la santé maternelle et néonatale, et du VIH, à travers les actions suivantes :
Vaccination : Afin d’augmenter la couverture vaccinale des enfants et des femmes enceintes et réduire l’impact des maladies évitables par la vaccination, le programme appuie le Ministère de la santé pour :
Assurer une offre de service de vaccination efficace à toute la population guinéenne sans distinction de sexe, de catégorie socio-professionnelle et du lieu d’habitation (zones rurales, zones urbaines, accès difficiles, accès facile…) ;
Promouvoir la demande des services de vaccination pour favoriser un changement des comportements et l’adoption des pratiques
Garantir la qualité des vaccins à tous les niveaux.
Pour atteindre ces objectifs, un focus programmatique est mis sur :
Le renforcement de la vaccination de routine
La vaccination supplémentaire de masse pour offrir une 2e chance de vaccination
La mise en place d’une plateforme intra sectorielle pour l’élimination du TMN
Le renforcement de la surveillance épidémiologique
Le plaidoyer/mobilisation de ressources
Santé maternelle et néonatale : Le programme soutient l’amélioration de l’offre de services de santé maternelle et néonatale au niveau des structures de santé par le renforcement du plateau technique des formations sanitaires. Cette activité est mise en œuvre en tenant compte des innovations technologiques et de la protection de l’environnement à travers l’installation de l’énergie solaire au niveau des maternités, la fourniture d’équipements, de matériel, de consommables et de médicaments pour les soins obstétricaux et néonataux d’urgence.
Le renforcement des capacités des ressources humaines dans les institutions constitue également un axe d’intervention prioritaire du programme, ainsi que l’amélioration des prestations des services intégrés de qualité aux bénéfices des populations les plus vulnérables, en particulier les enfants et les femmes.
Au niveau communautaire des matériels, équipements et outils de gestion sont rendus disponibles pour assurer la prise en charge communautaire des maladies de l’enfant et du nouveau-né à travers les relais communautaires (RECO) et agents de santé communautaire (ASC).
Pour la survie maternelle et infantile, les programmes sont mis en œuvre à travers :
Le renforcement de l’environnement politique et programmatique au niveau national et local ;
L’appui aux structures sanitaires pour leur opérationnalité et l’offre équitable des services de santé maternelle, néonatale et infantile de qualité ;
Le renforcement des systèmes communautaires fonctionnels et aptes à offrir équitablement des interventions à haut impact pour accroître la demande et l’utilisation des services intégrés santé et VIH de qualité.
VIH/SIDA : Afin d’éliminer la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (e-TME), le programme appui le gouvernement à travers l’intégration de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH à la plateforme de santé maternelle néo-natale et infantile y compris au niveau communautaire. Le dépistage précoce et la prise en charge pédiatrique du VIH constituent les seconds axes de l’intervention du programme dans la riposte à cette pandémie.
Les résultats du programme Santé
Afin d’assurer un environnement favorable à la mise en œuvre des programmes de vaccination, de santé maternelle et néonatale, performants, l’UNICEF a soutenu le Gouvernement de la Guinée notamment le Ministère de la santé pour :
L’élaboration d’une nouvelle politique nationale de santé de communautaire ;
L’élaboration d’un cadre national stratégique de lutte contre le sida ;
L’élaboration d’un plan national chaque nouveau-né pour la santé néonatale ;
L’organisation de foras de haut niveau en faveur de la vaccination et de la santé néonatale.
L’élaboration d’un plan d’urgence de relèvement du PEV, visant l’augmentation de la couverture vaccinale d’ici fin 2020 (DTC3 de 45% à 65%) en tenant compte de l’analyse de l’équipe de la vaccination
L’organisation des campagnes de vaccination contre le Tétanos Maternel et Néonatal (TMN) et la Poliomyélite ;
Le renforcement de la chaîne du froid et des moyens logistiques avec la mise en œuvre du CCEOP (853 réfrigérateurs solaires installés) et la dotation des structures sanitaires en moyens logistiques (815 motos).
Avec l’adoption de la nouvelle politique de santé communautaire, l’UNICEF a appuyé le gouvernement pour la formation et le déploiement de plus de 2,000 agents de santé communautaire et relais communautaires pour l’offre d’un paquet intégré de services promotionnels, préventifs et curatifs dans 40 communes rurales de la Guinée.
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21 novembre 2023
Le PAM renouvèle son engagement en faveur des personnes en situation d’insécurité alimentaire et vise l'objectif Faim Zéro en République de Guinée
Mercredi 18 octobre 2023 : Sous le leadership du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Guinée a présenté l’évaluation de son Plan Stratégique Pays 2018-2024 et les perspectives de ses interventions 2024-2029 en République de Guinée.
Cette importante rencontre qui marque aussi la célébration du 60ème anniversaire du PAM au niveau international a rassemblé de nombreux partenaires qui ont eu l'opportunité d'assister à la revue des activités du PAM en Guinée, présentée par Dr Hyoung-Joon LIM, Représentant et Directeur Pays du PAM en Guinée.
Pour l'année 2022, ce sont près de 400.000 personnes en situation d’insécurité alimentaire en Guinée qui ont bénéficié d'un appui direct de l'Organisation. En milieu scolaire, par exemple, à travers le programme intégré d’alimentation scolaire à base de produits locaux, mis en œuvre en partenariat avec la Direction Nationale des Cantines Scolaires du Ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, des repas nutritifs ont été fournis aux enfants, notamment dans les écoles primaires. Cette année, des suppléments nutritifs ont été fournis à 71,000 enfants sur les 78,000 bénéficiaires, et contribuent à traiter et prévenir la malnutrition. Au courant de l’année scolaire 2023-2024, au moins 126,000 élèves de 880 écoles à cantines scolaires seront appuyés.
En période de soudure, marquée par la hausse saisonnière des prix de denrées alimentaires qui suit l'épuisement des stocks au niveau des ménages, l'assistance immédiate du PAM sur le terrain permet de répondre aux besoins alimentaires immédiats des personnes touchées. Ainsi, au courant des deux mois d’août et septembre 2023, ce sont près de 900.000 personnes, représentant presque 148.000 ménages, qui ont été assistées.
Par ailleurs, le renforcement de la résilience des communautés constitue un volet central des interventions du PAM. Des actifs productifs sont ainsi créés dans le but de fournir un soutien financier et technique aux petits exploitants agricoles et aux communautés vulnérables, par le biais de programmes intégrés d'assistance alimentaire pour la création d'actifs (FFA). De même, avec l'appui de l'accès aux marchés agricoles pour les petits exploitants (SAMS), le PAM contribue à améliorer leur productivité et leurs revenus, à renforcer leur résilience aux chocs, y compris le changement climatique, et à accroître leur accès aux marchés agricoles rentables et stables en les reliant aux programmes d'alimentation scolaire.
Un plan stratégique 2024-2029 pour avancer vers l'atteinte "Faim Zéro" en République de Guinée
A travers son intervention, la Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Madame Rose Pola Pricemou, a donné les orientations du Gouvernement " ...Notre démarche pour le Plan Stratégique du PAM 2024-2029 devra tenir compte du contexte nouveau de la Guinée, pour conférer encore plus de transparence et d’efficacité à notre action commune, orientée vers le développement et l'amélioration des conditions de vie et de travail des populations guinéennes. La stratégie devra en finalité nous permettre de mettre fin à l'insécurité alimentaire et hisser notre pays au rang des pays émergents dans les années à venir ».
Les discussions engagées autour du Plan Stratégique permettent d'identifier certains défis que le PAM est déterminé à relever, autour des objectifs non exhaustifs suivants:
Renforcer la résilience des communautés, par exemple en facilitant et promouvant les achats auprès des petits producteurs, en soutenant leur accès au marché et en fournissant des produits pour les cantines scolaires;
Améliorer la nutrition et la santé des enfants pour leur permettre de s’épanouir dans leurs études, grâce à la distribution de repas scolaires réguliers, nutritifs et sains;
Prévenir et traiter la malnutrition chez les personnes en situation de vulnérabilité (enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes et allaitantes, personnes vivant avec le VIH/SIDA et la tuberculose).
L'intervention du Dr Lim, Représentant Pays du PAM, décline, par ailleurs, la vision de l'Organisation pour la Guinée. « Cela fait 60 ans que le PAM existe au niveau international, et notre détermination à mettre fin à la faim demeure inébranlable. C’est pourquoi, je lance aujourd’hui un appel à l’action, à une solidarité renouvelée, à une collaboration accrue, et à un engagement continu envers notre mission. L’éradication de la faim n’est pas un idéal mais un impératif moral atteignable, c’est notre héritage et en même temps, notre responsabilité ... », a-t-il soutenu.
En outre, le PAM entend consolider sa collaboration avec le Gouvernement et les autres acteurs clés pour améliorer la coordination nationale de la protection sociale, le registre social, la coordination des transferts monétaires et le financement à long terme. Pour ce faire, comme l'a indiqué le Coordonnateur Résident a.i des Nations Unies en Guinée, " la synergie d'actions et les interventions conjointes avec les agences du Système des Nations Unies constituent un atout majeur pour le PAM Guinée, pour répondre aux attentes des communautés et agir de manière à ne laisser personne de côté ".
A propos du PAM
Le PAM, en tant qu'agence spécialisée des Nations Unies, est la plus grande organisation humanitaire au monde qui travaille pour sauver et changer les vies de 86,7 millions de personnes dans 83 pays chaque année. Le PAM est le premier à être déployé sur place en cas d'urgence, il fournit de la nourriture et d'autres formes d'aide aux victimes de conflits, de sécheresse, d'inondations, de tremblements de terre, d'ouragans, de mauvaises récoltes et de pandémies. En parallèle, le PAM met l'accent sur le développement durable, en fournissant aux gouvernements le soutien et les capacités nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire à long terme.
Écrit par Maïmouna CAMARA (maimouna.camara@wfp.org), Communication Associate / Associée à la Communication du PAM
Avec la contribution de BAH Thierno Souleymane (souleymane.bah@un.org), Spécialiste Plaidoyer et Communications des Programmes des Nations Unies (UNRCO)
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Histoire
16 octobre 2023
FRONTIÈRE GUINÉE – CÔTE D’IVOIRE : CULTIVER LA PAIX ET L’UNITE A TRAVERS LES CHAMPS
Les espaces transfrontaliers sont fréquemment le théâtre de conflits liés à la transhumance. Dans leur quête de pâturages, les éleveurs se retrouvent parfois débordés par leurs troupeaux, qui s'égarent et causent des dommages aux cultures agricoles. Ce qui engendre ainsi des altercations, souvent violentes, entre éleveurs et agriculteurs.
Les zones transfrontalières situées entre la République de Guinée et la Côte d'Ivoire ne déroge pas à cette situation conflictuelle. En effet, depuis plusieurs années, les autorités locales sont préoccupées par la résolution des tensions exacerbées entre “éleveurs” et “agriculteurs”. Toutefois, dans les villages frontaliers de Tinkoro, Togobala et Dirita, l’intervention du projet “Consolider la Cohésion Sociale transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée pour une meilleure compréhension et anticipation des risques et le renforcement de la confiance et de la collaboration entre les acteurs locaux (CoSocFront)" contribue à restaurer une cohésion sociale solide. Ce projet des Nations Unies est financé à hauteur de plus de 3,7 millions USD par le Fonds pour la Consolidation de la Paix et mis en œuvre conjointement par l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture(FAO), pour une durée de 2 ans (Octobre 2021-Octobre 2023) .
En cette matinée du samedi 23 septembre 2023, une quiétude enveloppe le village de Tinkoro, niché en pleine forêt à une distance d'environ 95 kilomètres du centre-ville de Beyla, et à près de 3 kilomètres de la frontière ivoirienne. Les habitations se trouvent presque désertes, laissant place à un seul événement majeur en ce jour : les travaux agricoles collectifs.
« Ici, à Tinkoro, les samedis sont réservés aux travaux collectifs. À tour de rôle, chaque cultivateur s’apprête à recevoir les groupements dans son champ par semaine. C’est une journée entière de semence ou de récolte », précise Siaka CAMARA, Président du district de Tinkoro, à l’équipe des Nations Unies, en visite de terrain.
Il évoque, dans la même dynamiques, les acquis du groupement des hommes dénommé « Kaméréngna » et celui interethnique (peuls et Koniakés ) dénommé « Benkadi » regroupant plus de 27 femmes. La mise en place de ces groupements a été facilitée par le projet « CoSocFront ». A leur actif, on relève deux champs de riz, environs 2 hectares chacun. Le projet a aussi doté ces groupements d’équipements, d’intrants agricoles et des bœufs de labour. Bien que leurs champs soient florissants, l’inquiétude de les voir ravagés par les bœufs est tout aussi apparente. D’où le risque potentiel de conflits si rien n’est fait. Le projet offre à cet effet, un cadre propice pour comprendre la situation, favoriser le dialogue et prévenir les conflits en faveur d’une cohésion sociale plus pérenne dans ces zones.
VERS UNE ENTENTE PLUS DURABLE …
Au lieu de s’appuyer sur des groupes d’autodéfense, les éleveurs et agriculteurs se tournent plutôt vers le « comité de prévention /réclamation » qui a été mis en place par le projet. Cet organe communautaire a pour rôle de prévenir et de gérer les conflits dans les villages ciblés.
« Grâce au comité de réclamation mis en place, il y a de l’entente entre nous, les agriculteurs et les éleveurs. Avant, on se rendait justice nous-mêmes sur fonds de violences, mais aujourd’hui c’est le comité qui gère tous les conflits à l’amiable à Tinkoro », se réjouit Lancinet KEITA, Président du groupement « Kaméréngna » de Tinkoro.
A près de 3 km de la Côte d’Ivoire et 120 Km de Beyla, Togobala a aussi son « comité de réclamation ». A la tête du comité, le Maire de la localité, Lanciné KOMARA, assure lui-même la présidence. Il se souvient encore du conflit récent que son comité a géré à l’amiable.
« Les bœufs sont venus brouter dans un champ se situant sur le territoire guinéen. Les bœufs appartiennent à un ivoirien. Le propriétaire du champ s’est plaint à mon niveau. Il menaçait de tuer les bœufs. Je lui ai rappelé que ce n’était pas la bonne décision. J’ai appelé le propriétaire des bœufs. Nous avons constaté effectivement les dommages dans le champ. Le comité a fixé un montant à titre de dommage dont le propriétaire des bœufs s’est bien acquitté », relate-t-il
La même situation prévaut à Lola, surtout dans le village de Dirita où l'élevage et la culture maraîchère constituent les principales activités des communautés. Dans le passé, la coexistence entre les acteurs de ces deux secteurs de l'économie locale se révélait ardue dans la localité. C’est grâce à l'installation de clôtures tout autour des champs, à travers ce projet, que les conflits ont considérablement diminué. De plus, le "comité de réclamation" constitué veille scrupuleusement à renforcer la fraternité entre les ressortissants ivoiriens et guinéens présents dans la région.
« Avant, nous pouvions recevoir plus de 40 plaintes liées aux conflits entre éleveurs et agriculteurs. Aujourd’hui, il n’y a presque pas de plainte. Tout est géré à la base par le comité », explique le Directeur Préfectoral de l’Élevage et de l’Agriculture de Lola, Moussa I CAMARA.
De Tinkoro à Togobala, en passant par Dirita, l'engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale se concrétise sans relâche grâce à ce projet soutenu par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF). En investissant dans des initiatives visant à améliorer l'accès aux ressources et à renforcer les capacités dans les zones transfrontalières, il est possible d'instaurer un climat de confiance et d’unité à même de contribuer à une prospérité durable pour les communautés locales. C’est pourquoi, depuis son implantation en Guinée en 2007, le PBF apporte son soutien aux initiatives locales, tant au niveau national que communautaire, pour promouvoir la paix, en prévenant et gérant les conflits.
Écrit par Ousmane Bangoura, Analyste Communication, PBF Guinée
Avec la contribution de BAH Thierno Souleymane, Spécialiste Plaidoyer et Communications des Programmes du SNU
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Histoire
09 octobre 2023
Roger Selekpoh : De la migration irrégulière à la renaissance d'un projet à N'Zérékoré
"Je suis parti pour une formation", explique Roger Selekpoh, assis dans sa petite boutique d’alimentation à N'Zérékoré, loin des rues de Marrakech où il a initialement atterri en 2015.
N'Zérékoré, Guinée - "Je suis parti pour une formation", explique Roger Selekpoh, assis dans sa petite boutique d’alimentation à N'Zérékoré, loin des rues de Marrakech où il a initialement atterri en 2015. Son périple révèle les complications et les dangers que de nombreux jeunes Africains affrontent en quête d'une vie meilleure.
Roger, originaire de Guinée, n'imaginait pas que son désir de se perfectionner en informatique le plongerait dans un cycle de migration irrégulière. Son aventure marocaine, qui avait commencé en 2015 avec enthousiasme, s'est transformée en une épopée pour tenter de rejoindre l'Europe. L'attrait du continent européen et la perspective d'une vie meilleure l'ont poussé à dépenser 2000 euros en tentatives infructueuses pour traverser la Méditerranée.
La Libye, avec ses promesses d'une voie maritime vers l'Europe, devient une étape incontournable. Cependant, ce pays, tourmenté par les conflits, offre un accueil brutal. "Ils m'ont arrêté et torturé", se souvient Roger, montrant ses dents cassées, séquelles de mois de sévices. Les descriptions de sa détention font froid dans le dos, dépeignant une réalité où l'humanité est souvent absente.
La déception continue à son retour en Guinée. Plutôt que l'accueil chaleureux d'un fils prodigue, il trouve suspicion et mépris. Dans une culture où le succès est souvent mesuré par la richesse matérielle, rentrer les mains vides est synonyme d'échec. "Les gens vous regardent différemment", murmure-t-il, décrivant la honte suffocante. « Quand je suis revenu à N’Zérékoré, je n’ai pas osé rentrer de jour, pour pas que les gens me voient. Parce que je suis connu ici. »
Mais au milieu de ce tourbillon émotionnel, une lueur d'espoir persiste : l'accueil de sa femme. « J’ai appelé ma femme une fois que je suis arrivé à la gare voiture. Quand je l’ai aperçue, c’était une joie immense, on ne peut pas explique tout ça, la joie m’a même dépassé…» Roger la remercie pour son soutien et le rôle qu’elle a joué dans sa réintégration. "Elle m'a regardé au-delà de mes échecs", dit-il, les yeux brillant d'amour et de gratitude. Sa femme devient sa bouée de sauvetage, le soutenant dans les moments les plus sombres et l'aidant à retrouver un sens à sa vie.
"Ils m'ont redonné une chance de recommencer", raconte Roger, évoquant le soutien de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans son processus de réintégration.
Roger tient de lui aime à souligner l’appui de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). "Ils m'ont redonné une chance de recommencer", raconte Roger. Outre l’Aide au retour volontaire en Guinée, l’OIM appuie Roger en finançant son projet de réintégration. Roger gère aujourd’hui une boutique d’alimentation avec sa femme. Ce commerce contribue à renforcer l’estime de soi et Roger reprend confiance en l’avenir.
"Mon objectif est d'aller plus loin, de devenir un opérateur économique reconnu", dit-il avec une détermination farouche, montrant une résilience remarquable face aux épreuves qu'il a traversées.
L'ambition de Roger ne s'arrête pas là. "Mon objectif est d'aller plus loin, de devenir un opérateur économique reconnu", dit-il avec une détermination farouche. Malgré ses expériences traumatisantes, il voit encore un monde de possibilités devant lui.
Il y a une certaine ironie dans le parcours de Roger. « De 2013-2014, j'étais agent F.M.P. de l'OIM. On m'a envoyé à la frontière entre Thio et Lankou. » Roger jouait alors un rôle crucial pendant la crise d'Ébola. Sa mission en tant qu’agent terrain consistait à contrôler les mouvements aux points d'entrée frontaliers, détecter les cas de maladies lors d'épidémies, informer les voyageurs sur les mesures préventives et recueillir des données démographiques. Pourtant, quelques années plus tard, Roger se retrouvait en tant que migrant irrégulier, recevant lui-même l'aide de l'OIM pour son rapatriement et sa réintégration. De celui qui contrôlait à celui qui avait besoin d’assistance, l'itinéraire de Roger met en lumière les tournants inattendus que peut prendre la vie.
La saga de Roger est un témoignage poignant, reflétant les périls, les tentations et les défis que rencontrent de nombreux jeunes africains en quête d'une vie meilleure. Elle souligne également la remarquable résilience de l'âme humaine, capable de surmonter les adversités. L'aide extérieure, telle que celle offerte par des initiatives spécifiques, a été essentielle pour la reconstruction de Roger.
Lancée en décembre 2016 grâce au financement du Fonds fiduciaire d'urgence de l'UE pour l'Afrique, l'Initiative Conjointe UE-OIM est un programme ambitieux visant à protéger et réintégrer les migrants. Cette initiative se consacre principalement à renforcer la protection des migrants et à fournir une assistance directe. Elle soutient également le retour volontaire assisté des migrants en difficulté sur les routes migratoires et facilite leur réintégration grâce à une approche holistique. Enfin, l'un de ses objectifs majeurs est d'informer les migrants actuels et potentiels, afin qu'ils puissent prendre des décisions éclairées concernant leur voyage migratoire.
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Communiqué de presse
19 septembre 2023
#AG78 : les nations doivent tenir leurs promesses en matière de climat et de développement - Interview du Secrétaire général Antonio Guterres
« Ce n'est pas une foire aux vanités. Il s'agit d'un organe politique dans lequel les gouvernements sont représentés », a-t-il déclaré à ONU Info lors d’un entretien exclusif.
« Ce qui compte, c'est que les pays soient représentés par quelqu'un qui peut se montrer à la hauteur du moment présent », a-t-il ajouté.
Les sociétés veulent avoir une voix
« La présence de la société civile, d'entreprises, la présence d'hommes et de femmes de science, la présence de jeunes et d'organisations de femmes sont absolument essentielles pour que cette Assemblée générale puisse être le reflet de ce que veut la société au niveau global », a indiqué le Secrétaire général.
Et la société a un message très clair, même si quelquefois les gouvernements ne suivent pas : « la société veut la paix, la société veut la justice, la société veut que les objectifs de développement durable soient atteints. La société veut que le climat soit l'objet de politiques effectives pour que le changement climatique ne devienne pas le cauchemar collectif de l'humanité ».
António Guterres a ajouté qu’il n’était pas si inquiet de savoir qui allait venir. « Ce qui me préoccupe, c'est de m'assurer que les pays qui sont ici (...) soient prêts à assumer les engagements nécessaires pour faire des objectifs de développement durable, qui malheureusement n'évoluent pas dans la bonne direction, une réalité ».
M. Guterres a insisté sur la nécessité de réformer le système financier mondial actuel, « injuste, dysfonctionnel et dépassé », afin de garantir la réalisation des ODD d'ici à 2030.
Il a rappelé sa proposition de relance de 500 milliards de dollars pour soutenir les nations en développement afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources nécessaires pour atteindre les ODD.
Action sur le changement climatique
Le chef de l'ONU a également déclaré que le Sommet sur l'ambition climatique de 2023 sera l'occasion pour les pays, les entreprises et la société civile d'intensifier leurs efforts pour enrayer un changement climatique galopant.
Contrairement aux pratiques habituelles où les pays sont au premier plan, ce sommet offrira une plateforme à ceux que le Secrétaire général a appelé les « pionniers », c'est-à-dire ceux qui sont les plus engagés dans l'action climatique et qui sont en mesure de partager les meilleures pratiques.
« Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température mondiale de 2,6 à 2,8 °C d'ici la fin du siècle », a-t-il averti, soulignant l'urgence de revenir à l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
António Guterres a souligné que « c'est encore possible avec de la volonté politique, mais il reste beaucoup à faire ».
Encourager la paix en Ukraine
En ce qui concerne la guerre actuelle en Ukraine, le Secrétaire général a réitéré que l'objectif central est de garantir la paix, qui soit juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif, reconnaissant que les conditions actuelles ne favorisent peut-être pas un « dialogue sérieux » sur la paix.
« Je pense que les parties sont loin de cette possibilité à l'heure actuelle, mais nous ne cesserons jamais, jamais, nos efforts pour faire en sorte que la paix revienne en Ukraine », a-t-il souligné.
Pleins feux sur la santé publique
M. Guterres a également évoqué les trois dialogues ministériels sans précédent qui se tiendront la semaine prochaine sur la santé publique mondiale : la préparation aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.
« La couverture sanitaire universelle est un objectif essentiel des Nations Unies », a-t-il déclaré, ajoutant que « cela exige non seulement que le système des Nations Unies fonctionne, mais aussi que les systèmes financiers soient beaucoup plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui ».
M. Guterres a également souligné qu’il considérait essentiel « d'augmenter les ressources et le pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
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Communiqué de presse
31 juillet 2022
COMMUNIQUE DU G5 GUINEE (NATIONS UNIES, CEDEAO, UNION EUROPEENNE, ETATS-UNIS, FRANCE) EN DATE DU 31 JUILLET 2022
Le G5 déplore le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l’ordre et rappelle à toutes les parties l'obligation de protéger les mineurs. Le G5 suggère au Gouvernement de la Transition de diligenter une enquête sur les violations et abus des droits de l'homme.
Les événements des derniers jours soulignent l’urgence d’instaurer un dialogue inclusif en vue d’une transition participative, apaisée et garante de la paix sociale.
Pour ce faire, le G5 appelle tous les acteurs, responsables civils et militaires, leaders politiques et représentants de la société civile à œuvrer pour l'apaisement et la création des conditions pour le dialogue.
Le G5 renouvelle son soutien au médiateur de la CEDEAO en Guinée, S.E. Monsieur Thomas Boni YAYI, qui dans le cadre de sa mission peut contribuer à l’apaisement et la concertation en vue d'un retour à la stabilité dans le pays.
Pour plus d’informations
Contactez Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en République de Guinée
E-mail : coordination.gn@one.un.org
Tél : 00224 623 97 000
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Communiqué de presse
12 avril 2022
La Guinée lance les consultations nationales multipartites, collaboratives et inclusives sur la Conférence de Stockholm +50
Les résultats de ces dialogues multipartites, inclusifs et collaboratifs feront l’objet d’un rapport que la Guinée présentera à la conférence internationale, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies et les Gouvernements Suédois et Kényan. Ces consultations nationales sont placées sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les discussions portent essentiellement sur des thèmes en lien avec les secteurs identifiés dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) de la Guinée à savoir l’Energie, l’Agriculture, les Déchets, l’Eau, la Foresterie et les Mines.
La réunion internationale « Stockholm+50 » commémorera les 50 ans de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain Elle permettra d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au cours de la Décennie d’Action, y compris par une reprise durable après la pandémie de COVID-19. La réunion renforcera la commémoration du cinquantième anniversaire de la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement, UNEP@50.
La participation étant encouragée au plus haut niveau possible, tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées des Nations Unies ainsi que des parties aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement seront impliqués. En marge de cet évènement, des dialogues multipartites, collaboratifs et inclusifs seront réalisés au sein des États membres à travers des panels divers et hybrides pour partager les expériences sur l’intégration des externalités environnementales dans les processus de planification du développement.
Contacts
Thierno Souleymane BAH, Spécialiste Plaidoyer et Communications des Nations Unies en Guinée
Tel: 623 97 00 00
Email: souleymane.bah@un.org
Mamadou Saliou Diallo, Chargé des communications du PNUD Guinée
Tel : 625 60 68 41
Email : mamadou.saliou.diallo@undp.org
René Koundou Ifono, Expert en communication au Programme Environnement
Tél : 622 96 25 60
Email : rene.ifono@undp.org
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Communiqué de presse
08 avril 2022
APPEL ÀL’ACTION - CONFÉRENCE RÉGIONALE SUR LECHANGEMENT CLIMATIQUE, LAPAIX ET LASÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L'OUEST ET AU SAHEL,
Nous, participants et représentants des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à la Conférence régionale sur le changement climatique, la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest et au Sahel, organisée les 6 et 7 avril 2022 à Dakar, Sénégal par le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le gouvernement de l’Irlande, la République du Ghana, la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en collaboration avec les États membres de la CEDEAO et le système des Nations Unies ;
Ayant examiné les effets néfastes du changement climatique sur la paix et de la sécurité dans la sous-région, y compris l'impact de l’augmentation des températures, ainsi que la fréquence et l'intensité des sécheresses et des inondations, la désertification, la perte de biodiversité et l'élévation du niveau de la mer sur les populations qui dépendent principalement de l'agriculture pluviale et de l'élevage pour garantir leurs moyens de subsistance ; Et compte tenu des risques associés à la compétition accrue pour l’accès à l'eau et aux terres, notamment les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, dans un contexte sécuritaire volatile, marqué par la migration et les déplacements forcés, le recrutement des jeunes au sein des groupes armées, la pression démographique, le manque d’opportunités économiques, et la faible gouvernance des ressources naturelles.
Analyse et élaboration de politiques publiques inclusives fondées sur les faits
1. APPELONS le système des Nations Unies, y compris UNOWAS en coordination avec les équipes pays des Nations Unies, le Mécanisme de Sécurité Climatique des Nations Unies (CSM), ainsi que la CEDEAO à continuer de travailler avec différents partenaires régionaux et nationaux pour soutenir les gouvernements de la région à mener des évaluations des risques sécuritaires liés au changement climatique, à mettre en œuvre des stratégies de gestion des risques visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, de la pauvreté énergétique, de la dégradation environnementale, et des catastrophes naturelles sur la paix et la sécurité dans la sous-région, à renforcer les capacités, à documenter les bonnes pratiques, et à promouvoir des approches intégrées qui favorisent des synergies entre l'action climatique et le maintien de la paix,telles les systèmes agro-sylvo-pastoraux.
2. APPELONS les gouvernements de la sous-région à prendre des mesures efficaces pour intégrer la prévention, la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la réduction et la gestion des risques de catastrophes dans les Contributions Nationales Déterminées, les Plans Nationaux d'Adaptation au changement climatique et dans l’ensemble des politiques, plans et cadres pertinents pour renforcer la résilience, en garantissant l'inclusion et la participation significative des femmes, des adolescents, des jeunes, des organisations de la société civile, des décideurs politiques locaux, des communautés locales et des groupes vulnérables dont les voix et la participation sont essentiels afin d’élaborer des politiques publiques efficaces, tout en tenant compte des contextes locaux.
3. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, la société civile et le secteur privé à s’assurer que l'analyse et l'élaboration des politiques publiques ciblant les risques sécuritaires liés au changement climatique s'appuient sur les faits, y compris les connaissances et les cultures traditionnelles, les perceptions et pratiques locales,et impliquent les communautés concernées, à tous les niveaux.
Partenariats et collaboration intégrés
4. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et au Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières internationales, la société civile, et le secteur privé à contribuer au renforcement de la collaboration et à l’élargissement des partenariats, à tous les niveaux ; à harmoniser les politiques publiques, les mécanismes financiers, les instruments, les stratégies et les plans d'action existants ; et à combiner efficacement l'expertise politique et technique afin de réduire les vulnérabilités et les inégalités et de renforcer la résilience des États et des communautés, en particulier des plus vulnérables aux risques sécuritaires liés au changement climatique.
5. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières, la société civile, et le secteur privé à assurer la participation pleine, égale et significative des femmes, des jeunes, des migrants et des groupes vulnérables dans tous les efforts visant à faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique et à tirer parti de leur capacité à agir en tant qu'agents de changement positif et en tant que sources de solutions innovantes, utilisant des approches qui renforcent la résilience et la cohésion sociale.
6. APPELONS le système des Nations Unies, y compris le Conseil de sécurité, à promouvoir des approches intégrées pour faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, notamment en renforçant le Groupe de Travail Régional des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest (UN-CCSED), le Réseau Régional des Nations Unies pour la Migration, le Groupe de Travail Résilience et Énergie de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et en soutenant les activités du Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM) dans la sous-région.
Financement de la lutte contre le changement climatique pour soutenir la paix
7. APPELONS les partenaires du développement à accroître le financement pour lutter contre le changement climatique, conformément aux engagements pris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l'Accord de Paris de 2015 à parvenir à un équilibre entre l'adaptation et l'atténuation, tel que souligné lors de la 26e session de la Conférence des Parties (COP26) à Glasgow.
8. APPELONS les banques multilatérales et les agences de développement ainsi que les institutions financières internationales à améliorer l'accès au financement climat des communautés souffrant en première ligne des effets du changement climatique, y compris celles vivant dans des contextes fragiles ou touchés par des conflits, notamment en renforçant la conception, la mise en œuvre et le suivi des mécanismes de gestion des risques, et en tenant compte des conflits et de l'égalité entre les sexes.
9. APPELONS les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à assurer une distribution juste et équilibrée du financement climat, spécialement des solutions fondées sur la nature y compris auprès des initiatives et programmes dirigés par des femmes et des jeunes, en prenant en compte les considérations liées à la mobilité, et à exploiter les bénéfices de l'action climatique et de la consolidation de la paix, à travers des stratégies promouvant l'autonomisation économique des femmes, les activités génératrices de revenus pour les jeunes, et l’intégration socio-économique des migrants et des autres groupes vulnérables et marginalisés.
Suivi de la mise en œuvre de l'appel à l'action
10. APPELONS le Secrétariat du Groupe de Travail des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest et au Sahel (UN-CCSED) à assurer le suivi de la mise en œuvre de cet Appel à l'Action, en collaboration avec le système des Nations Unies, y compris le Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM), ainsi qu’avec la CEDEAO et les autres partenaires, notamment au cours de la 27e session de la Conférence des Parties (COP27), qui se tiendra à Sharm El-Sheikh en Egypte en novembre 2022.
Adopté à Dakarle 7 avril 2022
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Communiqué de presse
02 mars 2022
UNOWAS ET LA CEDEAO CONCLUENT UNE MISSION CONJOINTE EN GUINEE
L’objectif de la mission était d’évaluer le processus de transition en cours, et de réitérer la solidarité de la communauté internationale avec les aspirations légitimes du peuple de Guinée pour une société stable et inclusive.
Dans le cadre de la mission, la délégation a été reçue en audience par le président de la Transition, le Colonel Mamady Doumbouya. Elle a également eu des entretiens avec le Premier Ministre, M. Mohamed Béavogui et le ministre des Affaires Etrangères, M. Morissanda Kouyaté, ainsi que le Conseil national de transition, et les membres du corps diplomatiques accrédités en Guinée.
La CEDEAO et UNOWAS ont salué la mise en place du Conseil National de Transition, et ont exhorté les autorités de la transition à adopter un chronogramme pour la restauration de l’ordre constitutionnel, tel que recommandé par la Conférence des chefs d'états et de gouvernements de la CEDEAO. Selon M. ANNADIF, les périodes de transition n'ont pas vocation à résoudre toutes les difficultés que rencontre un pays, mais à poser les jalons qui permettront progressivement la mise en œuvre des solutions adéquates.
La délégation conjointe CEDEAO-UNOWAS a réaffirmé l’engagement des deux organisations à soutenir les Guinéens dans leurs efforts en faveur du retour à l’ordre constitutionnel et de la stabilité de la Guinée. "L'expérience a prouvé l'efficacité de l'action des Nations unies et des organisations régionales lorsqu'elles coopèrent étroitement, comme ce fut le cas pour la présente mission conjointe avec la CEDEAO" a affirmé le Représentant spécial du Secrétaire général.
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PRESS RELEASE
UNOWAS AND ECOWAS CONCLUDE A JOINT MISSION TO GUINEA
Dakar, 28 February 2022- The Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF, Mr. Jean Claude Kassi Brou, President of the Economic Commission of West African States (ECOWAS), and Mrs. Shirley Ayorkor Botchway, Minister of Foreign Affairs of Ghana and President of the ECOWAS Council of Ministers, concluded today a two-day joint mission to Guinea.
The objective of the mission was to assess the ongoing transition process, and to reiterate the solidarity of the international community with the legitimate aspirations of the people of Guinea for a stable and inclusive society.
As part of the mission, the delegation was received in audience by the President of the Transition, Colonel Mamady Doumbouya. It also held talks with Prime Minister Mohamed Béavogui and Foreign Minister Morissanda Kouyaté, as well as the National Transitional Council and members of the diplomatic corps accredited to Guinea.
ECOWAS and UNOWAS welcomed the establishment of the National Transitional Council and urged the transitional authorities to adopt a timetable for the restoration of constitutional order, as recommended by the ECOWAS Assembly of Heads of State and Government. According to Mr. ANNADIF, transition periods are not intended to solve all the difficulties faced by a country, but to lay the foundations that will gradually allow the implementation of appropriate solutions.
The joint ECOWAS-UNOWAS delegation reaffirmed the commitment of both organizations to support Guineans in their efforts to restore constitutional order and stability in Guinea. "Experience has proven the effectiveness of the action of the United Nations and regional organizations when they cooperate closely, as was the case for this joint mission with ECOWAS," said the Special Representative of the Secretary-General.
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