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17 juillet 2024
LA GUINÉE A PRÉSENTÉ SON DEUXIÈME RAPPORT VOLONTAIRE NATIONAL SUR LES ODD
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08 juillet 2024
" QUAND JE VOIS LES ENFANTS EN BONNE SANTÉ, JE SUIS HEUREUX " HASSAN, 13 ANS
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28 juin 2024
PROGRAMME SÉCURITÉ HUMAINE DES NATIONS UNIES - LE GROUPEMENT “MAMA NOUHOU”, UN MOTEUR LOCAL DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET ÉCONOMIQUE
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
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30 avril 2024
LES FEMMES ET LES HOMMES S'ENGAGENT DANS LA LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES
" L'excision est néfaste pour la santé des jeunes filles, beaucoup de jeunes filles perdent la vie à cause de cette pratique. Nous devons tous lutter contre les mutilations, mais c'est difficile, car c'est lié à une coutume. Quand une fille rejoignait ses amies pour jouer, on se moquait d'elle, on disait qu'elle était impure, car elle n'était pas excisée. Il y a beaucoup de femmes qui se plaignent de ne pas ressentir de plaisir lors des rapports sexuels. Grâce aux formations que nous avons reçues, nous pouvons maintenant expliquer aux parents dans nos quartiers les dangers de l'excision. Nous leur faisons comprendre que de nombreuses de femmes perdent la vie pendant les accouchements et que certaines femmes n'arrivent même pas à donner la vie à cause de l'excision. Nous rencontrons souvent des réticences de la part des parents à abandonner cette pratique. Il est difficile de les convaincre et nous sommes parfois victimes d'injures et de maltraitance. Certaines familles ne nous reçoivent même pas. Mais nous n'avons jamais baissé les bras, car notre objectif est de faire arrêter la pratique de l'excision. Malgré les défis, depuis que nous avons commencé les sensibilisations, les cas ont diminué dans notre quartier. L'année dernière, il n'y a eu aucun cas de mutilation. Dans les quartiers voisins, cinq familles ont aussi décidé de ne plus exciser leurs enfants, " explique Condé Odia, Présidente du Groupement des Femmes et Jeunes Filles pour l'Émergence basé dans le quartier de Kaloum à Conakry. " J'ai été excisée quand j'étais jeune fille. J'ai souffert le martyre et j'ai encore des séquelles physiques et psychologiques aujourd'hui. Je ne veux pas que mes petites filles subissent le même sort. Lorsque j'ai appris l'existence de ce projet, j'ai tout de suite décidé de m'impliquer. J'ai participé aux ateliers de sensibilisation et j'ai compris que les mutilations n'ont aucun fondement religieux ou sanitaire. J’ai décidé de ne pas faire exciser mes petites filles. J'ai résisté à la pression de ma famille et de ma communauté. Mes petites filles sont heureuses et en bonne santé. Elles sont libres de choisir leur destin. Lors de nos sensibilisations, nous avons pu convaincre des hommes. Nous leur avons expliqué comment l'excision se passe et l'impact qu'elle a sur la santé des jeunes filles, ensuite, ils ont pris la décision qu'il n'y aura plus d'excision dans leurs foyers. Aujourd'hui, nous remarquons un changement. Ce projet donne aux femmes et aux filles la voix et les outils nécessaires pour briser le silence et exiger le respect de leurs droits. À travers des sensibilisations, des formations et des dialogues communautaires, nous sommes en train de faire évoluer les mentalités. Nous encourageons les familles à abandonner la tradition des mutilations et à choisir un avenir meilleur pour leurs filles, " témoigne Mariama Soumah, 56 ans, mère de famille habitant Conakry. " En tant que leader communautaire, j'ai la responsabilité de protéger les femmes et les filles de notre village. Les mutilations sont une violation des droits humains et une menace pour la santé publique. Nous avons convaincu des femmes et des leaders religieux qui ont adhéré à notre cause. 70% des parents de cette localité sont convaincu J'ai encouragé les membres du conseil local à s'impliquer dans la sensibilisation et à faire adopter des lois locales interdisant les mutilations. Ensemble, nous pouvons mettre fin à cette pratique barbare et construire une société plus juste et plus égalitaire, " précise Sylla Karamoko, Président du Conseil local, Conakry.
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Histoire
27 mai 2024
SANITA VILLES DURABLES : UN MODÈLE DE PLANIFICATION URBAINE DURABLE POUR LA GUINÉE
Lancé en 2019, SANITA Villes Durables avait pour objectif de soutenir le gouvernement guinéen dans l'élaboration et la mise en œuvre d'une planification urbaine inclusive et durable. Ce projet, riche en réalisations, a notamment permis de :Élaborer des documents de planification territoriale et de politiques. Parmi ces documents figurent le schéma directeur d'urbanisme du Grand Conakry, la politique urbaine nationale et le livre blanc pour l'actualisation du schéma national d'aménagement du territoire.Concevoir des outils de formation et une plateforme numérique. Ces outils visent à faciliter l'accès à l'information et à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la planification urbaine.Renforcer les capacités des acteurs. Des formations ont été dispensées sur les SIG, l'utilisation de drones, etc., aux cadres du territoire et aux acteurs locaux.Établir un partenariat avec l'Institut Supérieur d'Architecture et d'Urbanisme. Ce partenariat a permis de créer un laboratoire de recherche urbaine, de former des formateurs et de développer des outils pédagogiques.Mettre en œuvre des projets d'investissement à l'échelle communautaire. Ces projets ont permis d'améliorer le cadre de vie dans 9 quartiers de Conakry.Un succès à consolider et à pérenniserClôturé le 20 mars 2024, le projet SANITA Villes Durables a été salué par l'ensemble des parties prenantes. "La planification est un processus complexe qui nécessite de nombreuses discussions, un engagement et une continuité dans le leadership ainsi que des capacités adéquates à différents niveaux, et rien ne remplace la planification", a souligné Gwendoline Mennetrier, coordinatrice des programmes ONU Habitat Guinée. Pour que les acquis du projet soient pérennisés, il est essentiel que le gouvernement guinéen continue à s'engager dans la mise en œuvre des plans et documents élaborés. "Il nous revient dès lors de prendre les devants pour assurer une programmation et un déploiement minutieux de ces outils au niveau du gouvernement avec les autres partenaires et les amis de la Guinée, en vue d'assurer un développement durable et équilibré dans nos villes et dans nos territoires", a déclaré Mory Condé, le nouveau ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de l'Aménagement du Territoire.Cet atelier de clôture du Projet SANITA Villes Durables qui s’est déroulé sous le thème " Partage et capitalisation des expériences : quels acquis pour quelle voie à suivre ? " a connu la participation du Coordonnateur Résident a.i des Nations Unies et de la Représentante de la Délégation de l'Union Européenne en Guinée. Le succès de SANITA Villes Durables démontre la possibilité de mettre en œuvre une planification urbaine durable en Guinée. En s'appuyant sur les acquis de ce projet et en poursuivant son engagement, le gouvernement guinéen peut donner corps à l'ambition d'un développement urbain inclusif et durable pour l'ensemble du pays.
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08 mai 2024
STRATÉGIE GLOBALE DE SENSIBILISATION DE L'OIM EN GUINÉE : PROMOTION DES ALTERNATIVES LOCALES ET INFORMATION SUR LES DANGERS DE LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE
L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en Guinée déploie une stratégie globale de sensibilisation qui va au-delà de la simple information sur les dangers liés à la migration irrégulière. Cette approche inclut également la promotion active d'alternatives locales, en mettant l'accent sur la formation, l'éducation et les voies de migration régulière, tout en engageant les communautés à travers des méthodes interactives telles que des expositions sur les métiers, des projections de films, des ateliers de formation, et des dialogues communautaires.Un exemple illustratif de cette approche est le projet CinemArena. Initié pour la première fois en 2018, ce projet itinérant, financé par le Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a réalisé entre le 6 octobre et le 17 novembre 2023, 22 projections en plein air touchant 13,420 participants, ainsi que 41 projections dans des écoles et maisons de jeunes avec 8,230 participants, et 27 ateliers rassemblant 450 personnes.Ramatoulaye Diallo, membre de l’Organisation Guinéenne pour la Lutte contre la Migration Irrégulière, et impliquée dans la mise en œuvre des activités sur le terrain explique : « Chaque session, chaque film projeté, chaque atelier que nous facilitons est une opportunité de renforcer la résilience des jeunes Guinéens contre les narratifs dangereux des passeurs ou des réseaux sociaux. Nous ne nous contentons pas d'informer ; nous présentons aussi des alternatives concrètes qui montrent qu'il existe des opportunités pour réussir ici, en Guinée, ou par le biais de voies de migration régulière. » Pour compléter ces initiatives médiatiques, l'OIM a créé, en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle, un "Guide des Opportunités et Alternatives Locales – Réussir en Guinée", distribué lors des événements de la Caravane CinemArena et disponible dans certaines bibliothèques publiques, scolaires et universitaires. Ce guide offre des réponses sur les choix professionnels, valorise les métiers en plein essor en Guinée, et présente des témoignages inspirants ainsi que des opportunités d'emploi et d'entrepreneuriat, jouant un rôle clé dans l'orientation des jeunes Guinéens.L'efficacité de ces campagnes repose sur une collaboration étroite avec les autorités locales, les ONG et les leaders communautaires, qui garantissent que les messages sont adaptés aux réalités locales et portés par des acteurs de confiance au sein des communautés.L'OIM privilégie une stratégie qui va bien au-delà de la simple diffusion d'informations. En accentuant l'importance de l'éducation, la sensibilisation, et en promouvant des alternatives viables à la migration irrégulière, nous visons à provoquer un changement profond et durable dans les attitudes et les comportements. Cette approche intégrée et cohérente est cruciale pour permettre aux communautés de faire des choix éclairés concernant la migration. En renforçant les compétences et la confiance en soi des individus, nous souhaitons faciliter des décisions de vie plus sûres et plus réfléchies, contribuant ainsi à un développement communautaire durable et à l'édification d'un avenir meilleur pour tous.
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08 février 2023
INAUGURATION DE NOUVEAUX POSTES FRONTIÈRES CONJOINTS POUR RENFORCER LA GESTION INTEGRÉE ET LA COOPÉRATION LE LONG DE LA FRONTIÈRE ENTRE LA GUINÉE ET LA SIERRA LEONE
Heremakonon/Koindukura – Le 3 novembre, les gouvernements de la Guinée et de la Sierra Leone ont inauguré deux nouveaux postes frontières conjoints (police et douane) afin de renforcer la gestion intégrée des frontières et la coopération transfrontalière le long de la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone dans la Préfecture de Faranah et le district de Falaba.
La construction des deux postes frontières a été appuyée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre du projet « Building Cross-Border Peace and Strengthening Sustainable Livelihoods of Cattle Herders and Crop Farmers in Sierra Leone and Guinea » grâce au financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (Peacebuilding Fund -PBF).
En présence du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de Guinée, M. Mory Condé, et du Ministre de l’Intérieur de la Sierra Leone, M. David Panda-Noah, ainsi que de hauts fonctionnaires et de représentants de divers ministères, d’Agences des Nations Unies et des communautés, les caractéristiques clés des postes frontières ont été présentées, notamment la manière dont leur conception facilite les mouvements sûrs et ordonnés des personnes et des biens. Au cours de la cérémonie, l’OIM a fait don de motos de patrouille et de radios portables VHF afin de renforcer les capacités de patrouille des acteurs de la gestion des frontières.
Dans son allocution, le Ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Mory Condé, a déclaré : « Nous avions identifié quelques situations de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans cette localité. Aussi, dans ces postes nouvellement construits, les comités de gestion de la transhumance vont travailler avec les autorités et les agents des douanes pour réduire ces risques de conflits ».
Il a également souligné que l’objectif de ce projet est de renforcer les mécanismes de dialogue entre la Guinée et la Sierra Leone et de promouvoir la coopération transfrontalière.
« Avec la construction de ces magnifiques infrastructures, nous contribuons à la création d’un espace sûr pour l’échange dans le domaine de la sécurité entre les communautés et les agents de sécurité aux frontières, et cela renforce une collaboration efficace entre ces communautés frontalières » a déclaré Mme Ana Fonseca, Cheffe de mission de l’OIM en Guinée.
De son côté, le Chef du bureau par intérim de l’OIM en Sierra Leone, M. Christos Christodoulides a indiqué que l’intervention a permis d’obtenir des résultats substantiels grâce aux efforts conjoints du PAM, de l’OIM et de l’ONG Talking Drums Studio.
De même, l’inauguration a été marquée par des spectacles théâtraux, musicaux et culturels présentés par des membres des communautés de Hérémakonon (Guinée) et Koindukura (Sierra Leone), illustrant un fort esprit de cohésion sociale et d’intégration entre les communautés frontalières.
Malgré le manque d’infrastructures et d’agents de sécurité bien équipés, Hérémakonon et Koindukura sont des centres où les commerçants transfrontaliers de Guinée et de Sierra Leone convergent pour mener leurs activités commerciales les jours de marché spéciaux. Les postes frontières nouvellement construits contribueront de manière significative à faciliter la circulation sûre et ordonnée des migrants et de leurs biens.
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07 mai 2024
DES ACTIVITES DE PISCICULTURE A FIRADOU (PREFECTURE DE KISSISDOUGOU) POUR CONTRIBUER A L’AUTONOMISATION DES FEMMES DE LA LOCALITE A TRAVERS DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
21 Mars 2024: C’est une population toute enthousiaste qui a reçu la mission de supervision du PNUD conduite par Mamadou Ciré Camara, le Chargé de Programme Environnement et développement durable. Elle a consisté à s’enquérir de l’évolution du projet et des résultats des activités de pisciculture en faveur de l’autonomisation des femmes de la localité, à travers des activités génératrices de revenus. En effet, après avoir apporté l'électricité à la communauté de Firadou grâce à un pico central hydroélectrique désormais opérationnel 24h/24, la nécessité de créer des activités génératrices de revenus s'est révélée essentielle pour garantir l'indépendance économique et alimentaire de cette communauté, tout en promouvant l'économie circulaire.Dans un monde où les besoins alimentaires et énergétiques deviennent de plus en plus cruciaux, le PNUD, à travers le Programme Environnement et développement durable se mobilise avec dynamisme pour présenter des solutions novatrices susceptibles de transformer la situation.C'est ainsi qu'est née l'innovation qui a consisté à combiner la pisciculture et la production énergétique, une approche qui a montré son efficacité à Firadou. La pêche communautaire réalisée le 20 mars 2024, en présence de la mission de supervision du Programme Environnement, a permis de lever toute équivoque sur la qualité des résultats du projet. Sur une superficie totale de moins de 1 500 mètres carrés, plus d’une (1) tonne de poissons ont été pêchées. La promotion de cette belle initiative contribuera indubitablement à réduire l'insécurité alimentaire et à limiter considérablement les émissions de CO2 dans notre pays. L'objectif de ce projet est de faciliter l’accès à l’énergie propre d’une part et d’autre part de contribuer à remédier de façon significative à l’insécurité alimentaire.
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Histoire
24 juillet 2024
LA GUINÉE A PRÉSENTÉ SON DEUXIÈME RAPPORT VOLONTAIRE NATIONAL SUR LES ODD
A l’instar de 35 autres pays[1], la Guinée a présenté son deuxième Rapport Volontaire National sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF) qui s'est tenu du 8 juillet au 17 juillet 2024, à New York, sous les auspices du Conseil économique et social (ECOSOC). Plus de mille personnes, dont 90 délégations à un niveau ministériel, ont participé au forum. La Guinée a été représentée par une forte délégation conduite par le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, M. Ismael Nabé. Le Système des Nations Unies en Guinée, sous le leadership du Bureau de la Coordination (RCO) a appuyé le pays tout au long du processus, de l’élaboration à la participation au forum. Le Rapport National Volontaire a été développé selon un processus participatif et inclusif, dans un souci de « Ne laisser personne de côté », en accord avec les orientations et directives du Guide des Nations Unies pour les Examens Nationaux Volontaires publié en 2021. Un comité technique a été mis en place pour piloter ce processus, sous la coordination du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, à travers la Direction Nationale du Plan. Il est composé des représentants des différentes parties prenantes de la mise en œuvre des ODD, en premier lieu le Gouvernement, la société civile, le secteur privé, les syndicats professionnels et le Système des Nations Unies. Plusieurs activités de collecte de données et d’analyse des résultats de la mise en œuvre des ODD ont été organisées. Ainsi, sur la base de la matrice d’indicateurs de suivi des ODD fournie par l’Institut National des Statistiques (INS), une première retraite de rédaction a été organisée du 4 au 8 avril 2024. Lors de cette retraite, des groupes de travail formés sur la base des 5P (prospérité, peuple, planète, paix, partenariat) ont analysé l’état d’avancement des 17 ODD. Une première validation technique du rapport provisoire élaboré, a eu lieu le 19 avril 2024, par les membres du comité technique. Des consultations régionales ont été organisées dans les quatre régions naturelles (Basse Guinée, Moyenne Guinée, Haute Guinée et Guinée Forestière), pour recueillir des feedbacks approfondis et des recommandations de diverses parties prenantes, notamment des services nationaux décentralisés et déconcentrés, des autorités locales, des responsables religieux, des organisations de la société civile, des entités du secteur privé, des associations de jeunes et de femmes, ainsi que des institutions académiques et de recherche. Il s’agissait pour le Gouvernement de s'assurer que le rapport final soit bien aligné avec les réalités nationales et locales et qu’il prend effectivement en compte, les attentes et les besoins des populations à la base. Ces consultations ont également permis de renforcer l'appropriation nationale des ODD, mobiliser et sensibiliser toutes les parties prenantes à l'importance de l'agenda 2030 pour le développement durable, et à leur rôle dans la réussite de sa mise en œuvre. Plus de 400 personnes ont pris part à ces rencontres qui ont été très médiatisées par les organes de la presse nationale et locale. Parallèlement aux consultations régionales, le Gouvernement, avec l’appui des Nations Unies a organisé des ateliers thématiques spécifiques, avec des représentants du secteur privé, des Syndicats, des faitières d’associations de jeunes, des femmes et des personnes en situation de handicap. Environ 80 participants ont pris part à ces ateliers. Des structures d’encadrement des enfants (consultées en ligne) ont aussi contribué à ces consultations.Le Rapport a été soumis à un atelier national de validation présidé par le Premier ministre, Chef de Gouvernement S.E.M Amadou Oury Bah et la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies en Guinée, Madame Kristèle Younès.NOUS VOUS INVITONS À TÉLÉCHARGER LE RAPPORT NATIONAL VOLONTAIRE À TRAVERS LE CODE QR SUR LA COUVERTURE CI-DESSOUS:
-------------[1] Les États suivants ont procédé à des examens nationaux volontaires (ENV) de leur mise en œuvre de l'Agenda 2030 lors du HLPF 2024 : Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belize, Brésil, Tchad, Colombie, Congo (République du), Costa Rica, Équateur, Guinée équatoriale. , Érythrée, Géorgie, Guinée, Honduras, Kenya, République démocratique populaire lao, Libye, Mauritanie, Îles Maurice, Mexique, Namibie, Népal, Oman, Palaos, Pérou, Samoa, Sierra Leone, Îles Salomon, Soudan du Sud, Espagne, République arabe syrienne , Ouganda, Vanuatu, Yémen, Zimbabwe
-------------[1] Les États suivants ont procédé à des examens nationaux volontaires (ENV) de leur mise en œuvre de l'Agenda 2030 lors du HLPF 2024 : Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belize, Brésil, Tchad, Colombie, Congo (République du), Costa Rica, Équateur, Guinée équatoriale. , Érythrée, Géorgie, Guinée, Honduras, Kenya, République démocratique populaire lao, Libye, Mauritanie, Îles Maurice, Mexique, Namibie, Népal, Oman, Palaos, Pérou, Samoa, Sierra Leone, Îles Salomon, Soudan du Sud, Espagne, République arabe syrienne , Ouganda, Vanuatu, Yémen, Zimbabwe
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12 juillet 2024
" QUAND JE VOIS LES ENFANTS EN BONNE SANTÉ, JE SUIS HEUREUX " HASSAN, 13 ANS
« À l'école, j'ai appris l'importance du calendrier vaccinal pour les enfants et les femmes enceintes, ainsi que les dangers des maladies telles que la polio et la rougeole. J'ai compris que la vaccination est essentielle pour protéger la vie des enfants, alors j'en ai discuté avec mes parents, » explique Hassan 13 ans.Hassan a été informé sur la vaccination à l'école grâce à l'intervention de Jacqueline, qui est le Point Focal pour le changement de comportement social. Cette intervention a été rendue possible grâce au soutien de la Banque mondiale via l'UNICEF, qui a permis à Jacqueline de suivre une formation sur la communication, la mobilisation sociale et l'engagement communautaire en faveur de la vaccination, y compris la vaccination contre la COVID-19.Jacqueline, explique qu'elle sensibilise dans les écoles, car les enfants jouent un rôle important dans la sensibilisation à la vaccination dans leur famille : « Les enfants jouent un rôle important dans la sensibilisation à la vaccination. Il arrive souvent que je me rende dans des ménages où les parents m'informent que leurs enfants les ont déjà informés. Les enfants sont informés à l'école et cela nous aide beaucoup, car certains parents ne connaissent pas la date de leur rendez-vous vaccinal ou de celui de leurs enfants. Les élèves nous aident à leur rappeler leur rendez-vous et à leur expliquer l'importance des vaccins pour les enfants. »Hassan est un élève assidu et curieux qui aime apprendre de nouvelles choses et comprendre le monde qui l'entoure. Il s'est montré très intéressé et convaincu par la vaccination, et a donc décidé d'expliquer à sa grande sœur, qui est mère d'un enfant, ce qu'il avait appris à l'école à ce sujet. « Ma sœur a apporté le carnet de son enfant. J'ai regardé dedans et j'ai vu qu'il y avait des vaccins que son enfant n'avait pas eus. Donc, je lui ai dit d’aller faire vacciner son enfant. Deux jours après, quand je suis rentré de l'école, je suis allé la voir, elle m'a dit qu'elle rentrait justement du poste de santé. J'ai pris le carnet de santé et j'ai pu constater que tous les vaccins avaient été faits pour son enfant. » Nantenin Traoré, la grande sœur d'Hassan, témoigne : « C'est mon jeune frère qui m'a aidé à compléter le calendrier vaccinal de mon enfant. Quand il est revenu de l'école, il m'a parlé du carnet vaccinal de l'enfant, des avantages de la vaccination et des risques encourus si l'on ne fait pas vacciner son enfant ou si une femme enceinte ne se fait pas vacciner. En examinant le carnet de mon enfant, il m'a fait remarquer qu'il y avait un rendez-vous vaccinal que je n'avais pas respecté. Le lendemain, je suis allé au centre de santé pour faire le rattrapage vaccinal de mon enfant. »« Mon souhait le plus cher est de pouvoir continuer à sensibiliser les gens. Lorsque je rencontre des femmes enceintes ou des mères allaitantes, je vérifie toujours leurs carnets de vaccination pour m'assurer qu'elles sont à jour, car lorsque je vois tous ces enfants en bonne santé, cela me rend vraiment heureux, » explique Hassan.Hassan est encouragé par son père, Lancé Traoré, qui se souvient de la souffrance et de l'exclusion des personnes atteintes de maladies évitables par la vaccination dans le passé : « Dans le passé, il n'y avait pas de vaccins pour prévenir les maladies. Les personnes atteintes de variole ou de rougeole étaient mises à l'écart du village, sur la colline voisine, et laissées sur des feuilles de bananier à même le sol, sans aucune assistance. Ce n'est que quelques années plus tard que les vaccins sont arrivés et ont permis de prévenir de nombreuses maladies. Il est donc essentiel de faire vacciner son enfant. »
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25 juillet 2024
KRISTÈLE YOUNÈS, LA NOUVELLE COORDONNATRICE RÉSIDENTE DES NATIONS UNIES, IMPULSE UN NOUVEL ÉLAN POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, LA PAIX ET LA COOPÉRATION EN RÉPUBLIQUE DE GUINÉE
Nommée par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres, le 20 mai 2024, en tant que Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Guinée, Kristèle Younès marque ses empreintes au sein de l’Équipe Pays et insuffle une nouvelle dynamique pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable.Dès sa prise de fonction, à travers une série de rencontres stratégiques avec le Gouvernement, les partenaires au développement, les missions diplomatiques, et les groupes de femmes et de jeunes, elle démontre son dévouement pour le bien-être de la population guinéenne et l'appui à une transition réussie en Guinée.Lors de sa première rencontre officielle, avec le Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens établis à l’Étranger, SEM Morissanda Kouyaté, le 29 mai 2024. elle a réaffirmé tout l'engagement des Nations Unies à soutenir les réformes transformatrices du Gouvernement, y compris l’appui à la mise en œuvre du Programme de Référence Intérimaire (PRI), la rédaction et la vulgarisation de la nouvelle constitution et l'organisation transparente et apaisée des élections. Elle a reconnu les défis socio-politiques du pays et assuré que "les Nations Unies et ses partenaires respecteront la souveraineté guinéenne tout en fournissant un appui substantiel pour la réussite de la transition démocratique et l’amélioration des conditions de vie des populations". Dans la même dynamique, l’audience avec le Premier Ministre, M. Amadou Oury BAH a été une occasion pour Mme Younès de réaffirmer le soutien des Nations Unies aux autorités de la transition et réitérer la disposition des Nations Unies à recevoir la demande d’évaluation technique du processus électoral. Elle a aussi invité le Premier Ministre à faciliter la participation effective de la Guinée à la présentation du Rapport National Volontaire des Objectifs de Développement Durable (ODD), prévue en juillet 2024 à New York, et à préparer le Gouvernement pour une participation réussie de la Guinée au Sommet du Futur en septembre 2024. Le Premier Ministre a, pour sa part, remercié la nouvelle Coordonnatrice Résidente pour son engagement et saisi cette occasion pour saluer l’appui des Nations Unies à la Guinée dans les domaines des droits de l’homme, la paix et la sécurité ». « L'initiative du Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC) permettra de donner une identité légale à chaque guinéen(ne), facilitant ainsi l’accès aux droits civiques et aux services essentiels. C’est pourquoi je plaide pour un soutien logistique accru des Nations Unies pour accélérer le déploiement de ce programme fondamental » a-t-il affirmé. Durant ces rencontres avec les Départements sectoriels, les enjeux liés à la promotion de la réconciliation nationale, le soutien aux efforts nationaux du procès du 28 septembre, l'intégrité territoriale, particulièrement dans les régions frontalières, la communication pour le développement, la connectivité, la migration, le dialogue national, etc. ont été d'autres points clés des échanges.Renforcer la Coopération Internationale pour réaliser les Objectifs de Développement DurableEn rencontrant les Partenariats Financiers de la Guinée, d'une part, notamment la Banque Islamique de Développement (BID) et la Banque Mondiale (agence spécialisée des Nations Unies), Mme Younès a identifié des opportunités de coopération concentrées sur les infrastructures et le capital humain. Avec la BID qui dispose d’une enveloppe de 666 millions de dollars pour la période 2024-2027, les discussions ont porté sur les divers secteurs prioritaires, tels que l'agriculture, l'éducation et la gouvernance, tout en reconnaissant les défis de décaissement et le besoin de renforcer l'expérience des cadres administratifs. Avec la Banque Mondiale, elle a exploré les pistes pour renforcer la collaboration avec les entités onusiennes afin de promouvoir des projets innovants, tels que l'agriculture commerciale et la protection civile, tout en adressant certains défis sur les processus opérationnels. Les rencontres diplomatiques avec les ambassadeurs de pays partenaires, comme le Japon, la France, le Maroc, la Russie et le Groupe Africain ont été cruciales pour approfondir les échanges sur le renforcement de la coopération, d'autre part. Par exemple, avec le Groupe des Ambassadeurs Africains, elle a souligné l'importance de l'inclusivité dans les concertations et les initiatives soutenues par la communauté internationale. Elle a aussi plaidé pour la promotion de l'Agenda 2030 et abordé le principe de la subsidiarité des Nations Unies, tout en promettant de contribuer à une meilleure coordination des partenaires pour soutenir les priorités du gouvernement guinéen. Dans ce sens, avec le Japon, partenaire stratégique de la Guinée depuis 1976, le soutien à la transition démocratique de la Guinée a été évoqué, avec l’appui des Nations Unies, en faveur de projets prioritaires en agriculture, santé, et éducation. Avec la France, le rôle du Système des Nations Unies pour apaiser les tensions socio-économiques et promouvoir la stabilité a été discuté, tandis que la coopération Sud-Sud a focalisé les échanges avec le Maroc, notamment sur les secteurs spécifiques de la statistique et de la formation des ingénieurs. Avec les partenaires de la communauté internationale, le renforcement de la coordination du Groupe des 5 (Nations Unies, CEDEAO, France, USA, UE) et de la Plateforme des Partenaires Techniques et Financiers autour du COMEX ressort comme une grande priorité.L’inclusion sociale pour renforcer l’impact des interventionsLa mobilisation pour l’inclusion sociale et le soutien aux femmes et aux jeunes reflète l'un des axes prioritaires porté par la Coordonnatrice Résidente. Lors des échanges avec les groupes de femmes et de jeunes, comme le Réseau des Femmes Leaders Africaines (AWLN), La Guinéenne en Politique (LGP) et le Conseil National des Jeunes (CNJ), elle a insisté sur la nécessité de renforcer l’autonomisation économique des femmes et des jeunes, y compris les personnes vivant avec handicap, en garantissant leur participation active dans les processus décisionnels, et la nécessité d’harmoniser les efforts des organisations locales. Pour Mme Younès « Il faut la création de projets qui répondent directement aux besoins économiques des femmes et des jeunes, notamment les plus vulnérables, et un soutien consistant aux initiatives entrepreneuriales et au développement des compétences à même de leur permettre de devenir financièrement indépendant.e.s, en misant sur leurs capacités d’innovations ». Un leadership inspirant pour un avenir durableLes interventions de Mme Kristèle Younès, depuis son arrivée à Conakry, démontrent une réelle volonté de contribuer, avec l'Équipe Pays, aux efforts de transformation de la Guinée grâce à une coopération internationale renforcée, un soutien accru à la transition politique et un engagement commun pour le développement socio-économique. Grâce à un leadership inspirant et une collaboration à 360 degrés avec les différents acteurs, elle contribue progressivement à poser les jalons d’un appui cohérent et efficace des Nations Unies pour un avenir prospère et stable de la Guinée.------------------------------------------------RETOUR SUR LE PARCOURS DE MME KRISTÈLE YOUNÈSMme Younès compte plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans les domaines de l’action humanitaire, des droits humains et du développement au sein d’organisations internationales, ainsi que dans le milieu académique. Avant sa nomination en Guinée, elle a occupé les fonctions de Directrice de la concentration en politique des droits de l’homme et humanitaire à l’École supérieure internationale et publique des affaires (SIPA) de l’Université Columbia à New York; de chef de bureau pour le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Soudan du Sud; de directrice régionale adjointe du Bureau des Nations Unies pour la coordination du développement dans la région Asie-Pacifique; et de cheffe du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires à Damas, en Syrie. Son expérience comprend également des missions en Somalie, en Afghanistan, en République démocratique du Congo, en Bosnie et au Moyen-Orient.Mme Younès est titulaire d’une double licence en droit civil et commun de l’Université McGill au Canada, et d’un master en droit international public de l’Université Paris I, en France.
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24 juillet 2024
UNE VISITE CONJOINTE EN ITALIE POUR PRÉSENTER LE PLAN STRATÉGIQUE PAYS DU PAM
Dr Hyoung-Joon LIM, Représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en Guinée et Monsieur Ismaël NABE, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale ont pris part à la réunion du Conseil exécutif du PAM qui s’est tenue du 24 au 28 juin, à Rome, en Italie.À cette occasion, Dr Hyoung-Joon LIM a présenté aux membres du Conseil Exécutif global le nouveau Plan Stratégique Pays (CSP) 2024-2029 du PAM, qui définit les priorités pour les cinq prochaines années. Ce plan met l’accent sur l’innovation, la consolidation des partenariats existants et la création de nouveaux partenariats, notamment avec les institutions financières internationales.L’objectif principal est d’équilibrer la fourniture d’un soutien direct aux segments les plus vulnérables de la population avec la collaboration du Gouvernement pour renforcer les systèmes nationaux au profit de l’ensemble de la population. Le Représentant du PAM en Guinée a également fait l’état des lieux des avancées majeures réalisées dans le cadre du partenariat entre le PAM et le gouvernement guinéen dans la lutte contre la faim. Cette réunion stratégique, présidée par Madame Cindy McCain, Directrice Exécutive du PAM, s’est tenue en présence de plusieurs Directeurs pays du PAM.En marge de la réunion du Conseil Exécutif, Monsieur Ismaël NABE a successivement été reçu par Madame Rania Dagash-Kamara, la Sous-directrice exécutive du PAM, et Madame la Directrice Exécutive du PAM. Au cours de ces rencontres, le Ministre a remercié le PAM pour sa collaboration fructueuse avec le Gouvernement guinéen et pour le rôle clé du PAM en faveur du bien-être des populations vulnérables.Dans le cadre de ce plan quinquennal, le Gouvernement de la République de Guinée s'engage à travailler en étroite collaboration avec le PAM pour établir un programme national de cantines scolaires. En s'engageant dans cette initiative cruciale, le Gouvernement guinéen s'assure que chaque enfant ait accès à l'éducation et que personne ne soit laissée pour compte. La Guinée a d'énormes potentialités en termes d’agriculture et de ressources minières, notamment avec le projet Simandou. « ...Une partie des fonds alloués à ce projet sera dédiée au renforcement de l’éducation en Guinée », a rappelé le Ministre.Un pilier de cette collaboration est l'initiative « Village Faim Zéro » du PAM, qui intègre la nutrition, la santé et la résilience au niveau villageois. En créant des chaînes de valeur avec du riz à haut rendement et en augmentant la productivité, l'objectif est de garantir que les populations les plus pauvres bénéficient du soutien nutritionnel dans les centres de santé, de l'éducation à travers le programme national d'alimentation scolaire, et de revenus durables via les systèmes de protection sociale.Par ailleurs, la dégradation du Massif du Fouta Djallon, un site stratégique pour la sous-région et le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, a fait l'objet de discussions. La mise en œuvre d’une stratégie globale pour répondre à cette situation s'est avérée primordiale. Dans cette dynamique, la Directrice Exécutive a encouragé les autorités guinéennes à prendre en compte la gestion de l’eau pour favoriser le développement de l’agriculture durable. La rencontre s’est soldée par un échange de présents symboliques entre les deux parties.
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Histoire
28 juillet 2024
PROGRAMME SÉCURITÉ HUMAINE DES NATIONS UNIES - LE GROUPEMENT “MAMA NOUHOU”, UN MOTEUR LOCAL DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET ÉCONOMIQUE
"Mama Nouhou" est un groupement maraîcher composé de 50 membres, dont 40 femmes. En 2021, l'arrivée du Programme de la Sécurité humaine dans la région de Labé a contribué à la redynamisation de cette structure locale. Au cours des trois dernières années, ses membres ont bénéficié, entre autres, d'une série de formations en techniques culturales et ont été dotés d'équipements agricoles dont une motopompe, un motoculteur et une moto-tricycle.Pour permettre au groupement Mama Nouhou de sécuriser ses cultures et d'assurer une bonne récolte, le Programme Sécurité humaine a également soutenu la construction d'une clôture barbelée d'un périmètre de 5 hectares et a réhabilité un micro-barrage, permettant d'arroser les cultures, même en période de saison sèche.Grâce à ces appuis multiples, les femmes de la localité de Hérico, Koubia, ont nettement amélioré leur productivité. Ainsi, elles comptent participer aux efforts de domestication des Objectifs de Développement Durable (ODD) promus par les Nations Unies, en accompagnant les autorités guinéennes.“Au mois de mai 2024, nous avons pu récolter 5 sacs de 77 kg d'oignons et 3 sacs de choux. Nous vendons le sac de choux à 120 000 francs guinéens, et les oignons, en détail, dans les marchés hebdomadaires. Les fruits et légumes que nous récoltons, ainsi que l'argent que nous obtenons après les ventes, ont amélioré nos conditions de vie. Les revenus obtenus servent aussi à réinvestir en soutenant plus de femmes ”, témoigne Mariama Ciré Barry, membre du groupement Mama Nouhou. Fatoumata Binta est une cliente fidèle du groupement Mama Nouhou, grâce auquel elle parvient à subvenir à ses besoins quotidiens. “Je me ravitaille régulièrement en choux dans le jardin du groupement Mama Nouhou. J'achète les produits à un prix abordable et les revends ensuite dans les différents marchés. Cette activité me permet de payer mes cotisations sociales, d'éduquer mes enfants. En somme, la production continue de ce groupement me de gagner ma vie et de contribuer à l’entretien de ma famille durant toute l'année. Aujourd’hui, je suis une femme heureuse”, dit-elle.Dans le district de Hérico, l'apport des femmes à la dynamique sociale, grâce à l'appui du Programme Sécurité Humaine, est confirmé par les hommes. C'est le cas de Karamoko Saliou Baïlo Barry, imam résidant à Hérico, qui témoigne: “Dans la plupart des cas, ce sont les femmes qui prennent en charge nos familles. Quand elles récoltent des tomates, des choux, des oignons ou encore des aubergines, elles vendent ces produits sur le marché. Elles utilisent une partie de leur revenu pour acheter les fournitures scolaires de nos enfants, ainsi que leurs chaussures et vêtements. Une autre partie de la récolte est destinée à la cantine scolaire construite par le PAM, qui accueille également nos enfants et nos petits-enfants. En vérité, les femmes jouent un rôle crucial en prenant en charge les dépenses de nos familles et en s'impliquant activement dans le développement de notre localité. C'est pourquoi nous sommes contents de l'appui direct de ce projet aux femmes de Hérico". ------------Cet article est rédigé dans le cadre du Programme Sécurité humaine, financé par le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine, et mis en œuvre par le PNUD, le PAM, l'UNICEF et l'OIM dans neuf collectivités de convergence relevant de Mali, Koubia et Lélouma, trois préfectures de la région administrative de Labé, au nord-est de la Guinée.
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Le Système des Nations Unies en Guinée déplore l'incendie meurtrier du dépôt d’hydrocarbures du Port de Conakry et manifeste sa solidarité
C'est avec une profonde tristesse que nous avons a appris la perte de vies humaines, les blessures de nombreuses personnes et les dégâts matériels importants causés par ce tragique incident. En ces moments difficiles, toutes nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes, ainsi qu'aux personnes blessées. Nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes affectées.
Le Système des Nations Unies exprime sa solidarité avec le peuple guinéen et reste engagé à apporter tout le soutien nécessaire au Gouvernement guinéen dans ses efforts de secours et de reconstruction. Les interventions d’urgences déployées contribuent à répondre aux besoins immédiats sanitaires, en eau, hygiène et assainissement de la population affectée, notamment les femmes et les enfants, en fournissant des abris sous forme de tentes, des citernes d’eau, des toilettes mobiles, ainsi que des kits d'hygiène, de dignité, des médicaments et d'autres fournitures essentielles.
Nous saluons la réaction des autorités marquée par l’annonce préventive de mesures sécuritaires et la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise et de coordination. Aussi, les résultats des enquêtes diligentées par le Gouvernement afin de comprendre les causes exactes de cet incendie sont très attendus.
Nous réaffirmons l’engagement des Nations Unies à apporter un soutien constant aux populations guinéennes, en étroite collaboration avec le gouvernement guinéen et la communauté internationale, autour de l’Équipe d’Urgences Pays, pour surmonter cette épreuve et œuvrer, ensemble, en faveur d'un avenir plus sûr et résilient pour la Guinée.
Le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies
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Communiqué de presse
19 septembre 2023
#AG78 : les nations doivent tenir leurs promesses en matière de climat et de développement - Interview du Secrétaire général Antonio Guterres
« Ce n'est pas une foire aux vanités. Il s'agit d'un organe politique dans lequel les gouvernements sont représentés », a-t-il déclaré à ONU Info lors d’un entretien exclusif.
« Ce qui compte, c'est que les pays soient représentés par quelqu'un qui peut se montrer à la hauteur du moment présent », a-t-il ajouté.
Les sociétés veulent avoir une voix
« La présence de la société civile, d'entreprises, la présence d'hommes et de femmes de science, la présence de jeunes et d'organisations de femmes sont absolument essentielles pour que cette Assemblée générale puisse être le reflet de ce que veut la société au niveau global », a indiqué le Secrétaire général.
Et la société a un message très clair, même si quelquefois les gouvernements ne suivent pas : « la société veut la paix, la société veut la justice, la société veut que les objectifs de développement durable soient atteints. La société veut que le climat soit l'objet de politiques effectives pour que le changement climatique ne devienne pas le cauchemar collectif de l'humanité ».
António Guterres a ajouté qu’il n’était pas si inquiet de savoir qui allait venir. « Ce qui me préoccupe, c'est de m'assurer que les pays qui sont ici (...) soient prêts à assumer les engagements nécessaires pour faire des objectifs de développement durable, qui malheureusement n'évoluent pas dans la bonne direction, une réalité ».
M. Guterres a insisté sur la nécessité de réformer le système financier mondial actuel, « injuste, dysfonctionnel et dépassé », afin de garantir la réalisation des ODD d'ici à 2030.
Il a rappelé sa proposition de relance de 500 milliards de dollars pour soutenir les nations en développement afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources nécessaires pour atteindre les ODD.
Action sur le changement climatique
Le chef de l'ONU a également déclaré que le Sommet sur l'ambition climatique de 2023 sera l'occasion pour les pays, les entreprises et la société civile d'intensifier leurs efforts pour enrayer un changement climatique galopant.
Contrairement aux pratiques habituelles où les pays sont au premier plan, ce sommet offrira une plateforme à ceux que le Secrétaire général a appelé les « pionniers », c'est-à-dire ceux qui sont les plus engagés dans l'action climatique et qui sont en mesure de partager les meilleures pratiques.
« Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température mondiale de 2,6 à 2,8 °C d'ici la fin du siècle », a-t-il averti, soulignant l'urgence de revenir à l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
António Guterres a souligné que « c'est encore possible avec de la volonté politique, mais il reste beaucoup à faire ».
Encourager la paix en Ukraine
En ce qui concerne la guerre actuelle en Ukraine, le Secrétaire général a réitéré que l'objectif central est de garantir la paix, qui soit juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif, reconnaissant que les conditions actuelles ne favorisent peut-être pas un « dialogue sérieux » sur la paix.
« Je pense que les parties sont loin de cette possibilité à l'heure actuelle, mais nous ne cesserons jamais, jamais, nos efforts pour faire en sorte que la paix revienne en Ukraine », a-t-il souligné.
Pleins feux sur la santé publique
M. Guterres a également évoqué les trois dialogues ministériels sans précédent qui se tiendront la semaine prochaine sur la santé publique mondiale : la préparation aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.
« La couverture sanitaire universelle est un objectif essentiel des Nations Unies », a-t-il déclaré, ajoutant que « cela exige non seulement que le système des Nations Unies fonctionne, mais aussi que les systèmes financiers soient beaucoup plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui ».
M. Guterres a également souligné qu’il considérait essentiel « d'augmenter les ressources et le pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
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Communiqué de presse
31 juillet 2022
COMMUNIQUE DU G5 GUINEE (NATIONS UNIES, CEDEAO, UNION EUROPEENNE, ETATS-UNIS, FRANCE) EN DATE DU 31 JUILLET 2022
Le G5 déplore le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l’ordre et rappelle à toutes les parties l'obligation de protéger les mineurs. Le G5 suggère au Gouvernement de la Transition de diligenter une enquête sur les violations et abus des droits de l'homme.
Les événements des derniers jours soulignent l’urgence d’instaurer un dialogue inclusif en vue d’une transition participative, apaisée et garante de la paix sociale.
Pour ce faire, le G5 appelle tous les acteurs, responsables civils et militaires, leaders politiques et représentants de la société civile à œuvrer pour l'apaisement et la création des conditions pour le dialogue.
Le G5 renouvelle son soutien au médiateur de la CEDEAO en Guinée, S.E. Monsieur Thomas Boni YAYI, qui dans le cadre de sa mission peut contribuer à l’apaisement et la concertation en vue d'un retour à la stabilité dans le pays.
Pour plus d’informations
Contactez Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en République de Guinée
E-mail : coordination.gn@one.un.org
Tél : 00224 623 97 000
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Communiqué de presse
12 avril 2022
La Guinée lance les consultations nationales multipartites, collaboratives et inclusives sur la Conférence de Stockholm +50
Les résultats de ces dialogues multipartites, inclusifs et collaboratifs feront l’objet d’un rapport que la Guinée présentera à la conférence internationale, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies et les Gouvernements Suédois et Kényan. Ces consultations nationales sont placées sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les discussions portent essentiellement sur des thèmes en lien avec les secteurs identifiés dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) de la Guinée à savoir l’Energie, l’Agriculture, les Déchets, l’Eau, la Foresterie et les Mines.
La réunion internationale « Stockholm+50 » commémorera les 50 ans de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain Elle permettra d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au cours de la Décennie d’Action, y compris par une reprise durable après la pandémie de COVID-19. La réunion renforcera la commémoration du cinquantième anniversaire de la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement, UNEP@50.
La participation étant encouragée au plus haut niveau possible, tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées des Nations Unies ainsi que des parties aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement seront impliqués. En marge de cet évènement, des dialogues multipartites, collaboratifs et inclusifs seront réalisés au sein des États membres à travers des panels divers et hybrides pour partager les expériences sur l’intégration des externalités environnementales dans les processus de planification du développement.
Contacts
Thierno Souleymane BAH, Spécialiste Plaidoyer et Communications des Nations Unies en Guinée
Tel: 623 97 00 00
Email: souleymane.bah@un.org
Mamadou Saliou Diallo, Chargé des communications du PNUD Guinée
Tel : 625 60 68 41
Email : mamadou.saliou.diallo@undp.org
René Koundou Ifono, Expert en communication au Programme Environnement
Tél : 622 96 25 60
Email : rene.ifono@undp.org
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Communiqué de presse
08 avril 2022
APPEL ÀL’ACTION - CONFÉRENCE RÉGIONALE SUR LECHANGEMENT CLIMATIQUE, LAPAIX ET LASÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L'OUEST ET AU SAHEL,
Nous, participants et représentants des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à la Conférence régionale sur le changement climatique, la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest et au Sahel, organisée les 6 et 7 avril 2022 à Dakar, Sénégal par le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le gouvernement de l’Irlande, la République du Ghana, la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en collaboration avec les États membres de la CEDEAO et le système des Nations Unies ;
Ayant examiné les effets néfastes du changement climatique sur la paix et de la sécurité dans la sous-région, y compris l'impact de l’augmentation des températures, ainsi que la fréquence et l'intensité des sécheresses et des inondations, la désertification, la perte de biodiversité et l'élévation du niveau de la mer sur les populations qui dépendent principalement de l'agriculture pluviale et de l'élevage pour garantir leurs moyens de subsistance ; Et compte tenu des risques associés à la compétition accrue pour l’accès à l'eau et aux terres, notamment les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, dans un contexte sécuritaire volatile, marqué par la migration et les déplacements forcés, le recrutement des jeunes au sein des groupes armées, la pression démographique, le manque d’opportunités économiques, et la faible gouvernance des ressources naturelles.
Analyse et élaboration de politiques publiques inclusives fondées sur les faits
1. APPELONS le système des Nations Unies, y compris UNOWAS en coordination avec les équipes pays des Nations Unies, le Mécanisme de Sécurité Climatique des Nations Unies (CSM), ainsi que la CEDEAO à continuer de travailler avec différents partenaires régionaux et nationaux pour soutenir les gouvernements de la région à mener des évaluations des risques sécuritaires liés au changement climatique, à mettre en œuvre des stratégies de gestion des risques visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, de la pauvreté énergétique, de la dégradation environnementale, et des catastrophes naturelles sur la paix et la sécurité dans la sous-région, à renforcer les capacités, à documenter les bonnes pratiques, et à promouvoir des approches intégrées qui favorisent des synergies entre l'action climatique et le maintien de la paix,telles les systèmes agro-sylvo-pastoraux.
2. APPELONS les gouvernements de la sous-région à prendre des mesures efficaces pour intégrer la prévention, la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la réduction et la gestion des risques de catastrophes dans les Contributions Nationales Déterminées, les Plans Nationaux d'Adaptation au changement climatique et dans l’ensemble des politiques, plans et cadres pertinents pour renforcer la résilience, en garantissant l'inclusion et la participation significative des femmes, des adolescents, des jeunes, des organisations de la société civile, des décideurs politiques locaux, des communautés locales et des groupes vulnérables dont les voix et la participation sont essentiels afin d’élaborer des politiques publiques efficaces, tout en tenant compte des contextes locaux.
3. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, la société civile et le secteur privé à s’assurer que l'analyse et l'élaboration des politiques publiques ciblant les risques sécuritaires liés au changement climatique s'appuient sur les faits, y compris les connaissances et les cultures traditionnelles, les perceptions et pratiques locales,et impliquent les communautés concernées, à tous les niveaux.
Partenariats et collaboration intégrés
4. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et au Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières internationales, la société civile, et le secteur privé à contribuer au renforcement de la collaboration et à l’élargissement des partenariats, à tous les niveaux ; à harmoniser les politiques publiques, les mécanismes financiers, les instruments, les stratégies et les plans d'action existants ; et à combiner efficacement l'expertise politique et technique afin de réduire les vulnérabilités et les inégalités et de renforcer la résilience des États et des communautés, en particulier des plus vulnérables aux risques sécuritaires liés au changement climatique.
5. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières, la société civile, et le secteur privé à assurer la participation pleine, égale et significative des femmes, des jeunes, des migrants et des groupes vulnérables dans tous les efforts visant à faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique et à tirer parti de leur capacité à agir en tant qu'agents de changement positif et en tant que sources de solutions innovantes, utilisant des approches qui renforcent la résilience et la cohésion sociale.
6. APPELONS le système des Nations Unies, y compris le Conseil de sécurité, à promouvoir des approches intégrées pour faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, notamment en renforçant le Groupe de Travail Régional des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest (UN-CCSED), le Réseau Régional des Nations Unies pour la Migration, le Groupe de Travail Résilience et Énergie de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et en soutenant les activités du Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM) dans la sous-région.
Financement de la lutte contre le changement climatique pour soutenir la paix
7. APPELONS les partenaires du développement à accroître le financement pour lutter contre le changement climatique, conformément aux engagements pris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l'Accord de Paris de 2015 à parvenir à un équilibre entre l'adaptation et l'atténuation, tel que souligné lors de la 26e session de la Conférence des Parties (COP26) à Glasgow.
8. APPELONS les banques multilatérales et les agences de développement ainsi que les institutions financières internationales à améliorer l'accès au financement climat des communautés souffrant en première ligne des effets du changement climatique, y compris celles vivant dans des contextes fragiles ou touchés par des conflits, notamment en renforçant la conception, la mise en œuvre et le suivi des mécanismes de gestion des risques, et en tenant compte des conflits et de l'égalité entre les sexes.
9. APPELONS les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à assurer une distribution juste et équilibrée du financement climat, spécialement des solutions fondées sur la nature y compris auprès des initiatives et programmes dirigés par des femmes et des jeunes, en prenant en compte les considérations liées à la mobilité, et à exploiter les bénéfices de l'action climatique et de la consolidation de la paix, à travers des stratégies promouvant l'autonomisation économique des femmes, les activités génératrices de revenus pour les jeunes, et l’intégration socio-économique des migrants et des autres groupes vulnérables et marginalisés.
Suivi de la mise en œuvre de l'appel à l'action
10. APPELONS le Secrétariat du Groupe de Travail des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest et au Sahel (UN-CCSED) à assurer le suivi de la mise en œuvre de cet Appel à l'Action, en collaboration avec le système des Nations Unies, y compris le Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM), ainsi qu’avec la CEDEAO et les autres partenaires, notamment au cours de la 27e session de la Conférence des Parties (COP27), qui se tiendra à Sharm El-Sheikh en Egypte en novembre 2022.
Adopté à Dakarle 7 avril 2022
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