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30 mai 2023
"Je rêve d'avoir mon baccalauréat avec une bonne mention ", Aboubacar, 19 ans
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15 mai 2023
Traite des Personnes À Guéckédou, L’apport de l’OIM Guinée dans la lutte contre la pratique
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04 avril 2023
Des études en comptabilité et gestion à l’entreprenariat agricole, Fatou Titine Cissoko se fraie son chemin
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
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31 mai 2023
Traite des Personnes À Guéckédou, L’apport de l’OIM Guinée dans la lutte contre la pratique
dans les régions aurifères de la Guinée, ou encore pour des activités sociales. Ces communautés sont historiquement établies à cheval sur les trois frontières.
La migration, qu’elle soit interne ou externe, peut parfois mettre les individus en situation de vulnérabilité, les exposant à des pratiques abusives et attentatoires à leur dignité humaine.
Des jeunes, filles et garçons, résidant à Guéckédou en Guinée Forestière, s’aventurent régulièrement vers les régions voisines à la recherche de ressources, notamment l’or.
La préfecture de Siguiri située en Haute Guinée, où s’effectue l’exploitation artisanale de ce métal précieux, constitue l’une des destinations privilégiées des ressortissants de Guéckédou. Ce voyage n’est cependant pas sans conséquences comme l’expliquent les autorités préfectorales en charge de l’accompagnement et de l’insertion des personnes victimes de traite d’êtres humains.
« On trompe nos sœurs à partir d’ici pour les envoyer à Siguiri sous prétexte qu’elles vont y trouver du travail. Une fois là-bas, il arrive qu’elles tombent dans des réseaux de proxénétisme et soient victimes d’exploitations sexuelles », explique Isaac LÉLAMOU, le Directeur Préfectoral de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables avant d’ajouter :
« En dehors de ces cas de traite à Siguiri, on constate également dans la préfecture de Guéckédou, des pratiques assimilées à de la traite, telles que la privation économique infligées par des maris à leurs épouses. Ces dernières contraintes d’abandonner leurs activités et retombent dans la dépendance ».
L’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), est l’une des directions de la police nationale qui intervient directement dans le cadre de la lutte contre la traite et est aussi membre du comité national de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées (CNLTPPA).
« C’est par plainte ou dénonciation que nous sommes saisis des cas de violences basées sur le genre. Nous sommes chargés du volet répressif. L’exploitation sexuelle est la forme de traite la plus répandue dans la préfecture. Nous combattons aussi toutes les autres formes de pratiques assimilées à la traite des personnes avec l’appui des partenaires techniques et financiers », explique Mohamed CONDÉ, le Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
L’apport de l’OIM pour améliorer la lutte contre la traite des personnes
Jusqu’en 2020, les efforts menés par les autorités du Bureau du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes et des Pratiques Assimilées (CNLTPPA) de la région de N’Zérékoré (où se situe la Préfecture de Guéckédou) se heurtaient à un certain nombre de contraintes. En effet, les agents de polices et des services préfectoraux impliqués dans cette lutte, avaient un grand besoin en renforcement de capacités. Que ce soit sur les plans juridique et de prise en charge des victimes, ainsi que d’améliorer leur équipement informatique, et de mettre en place une base de données numérique des cas.
Depuis 2021, l’Organisation Internationale pour les Migrations s’implique pour apporter son appui au CNLTPPA pour une plus grande efficacité dans la lutte contre la traite des personnes. Dans ce cadre, l’OIM, en collaboration avec le Bureau national de CNLTPPA, a équipé les agents de certaines structures de l’État, membres du CNLTPPA et spécialisées dans la lutte contre la traite des personnes, à travers les fonds du Projet conjoint Migration Multi-Partner Trust Fund, exécuté dans la région du Bec du Perroquet. Il s’agit principalement de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), de la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, et de la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV).
Le projet MMPF a aussi été d’un appui dans la coordination des efforts de lutte contre la traite à travers des réunions sous-régionales qui ont réuni la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. L'objectif est de contribuer à améliorer la gouvernance régionale et la coopération entre les États participants dans la lutte contre la traite dans la région, y compris la prévention, la protection des victimes de la traite et la poursuite des auteurs.
« Les formations et les équipements offerts par le Projet ont permis à nos services de comprendre la problématique de la traite des personnes, de mieux faire la différence entre une violence basée sur le genre et la traite d’êtres humains. En plus, cela a renforcé nos capacités d’intervention dans la lutte contre cette pratique. Nous travaillons également, de façon plus coordonnée, avec les institutions et ONG impliquées dans le combat contre le fléau. » Mohamed CONDÉ, Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
Depuis le début du projet, ces différentes structures du CNLTPPA ont bénéficié de renforcements de capacités sur l'identification et le référencement des potentielles victimes, la collecte et la remontée des données sur la traite des personnes, ainsi que l’assistance à la réintégration des personnes victimes de traite. De plus, elles ont aussi été équipées de matériel informatique tels que des ordinateurs, des imprimantes et des kits internet, ce qui leur permettant d’exercer leurs missions plus facilement.
Aujourd’hui, les personnes victimes de traite d’êtres humains identifiées dans la préfecture de Guéckédou sont enregistrées et référées à la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables pour leur prise en charge psychologique et de santé mentale. Le travail se fait de façon coordonnée entre la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, l’OPROGEM, la BSPPV et les autres structures et ONG impliquées de la lutte contre la traite des personnes.
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Histoire
31 mai 2023
"Je rêve d'avoir mon baccalauréat avec une bonne mention ", Aboubacar, 19 ans
Aboubacar, 19 ans, prépare cette année son baccalauréat option Sciences et Mathématiques au lycée Donka de Conakry. C'est un jeune homme curieux et avide de connaissance, il aime écouter la radio, surtout les émissions éducatives qui parlent de sciences et de culture générale. Avant, n'ayant pas de radio chez lui, il parcourait son quartier pour aller écouter ses émissions favorites. « Pour m’informer et apprendre de nouvelles choses, avant j'allais écouter la radio à la coopérative ».
Maintenant, Aboubacar a une radio solaire, il peut désormais écouter ses émissions préférées au sein du foyer familial.
« Tous les jours après l'école, j’écoute les émissions que j'aime à la radio et si je suis à l’école pendant leurs diffusions, je peux écouter les rediffusions. Notre radio solaire ne sert pas seulement à notre famille, car je la place sous notre véranda pour écouter les émissions avec les voisins. »
En 2022, sur 93 000 candidats inscrits au baccalauréat, seulement 9,3 % ont réussi l'examen. Aboubacar est conscient du défi à relever pour obtenir son diplôme et se prépare avec assiduité, il ne veut pas échouer.
« En plus de l'école et des émissions éducatives diffusées à la radio, j'ai demandé à mon père de m’inscrire aux cours de révision organisés dans mon école. Je participe aux cours de mathématiques, physique et chimie qui sont les matières de base de mon futur examen et je me suis mis à rêver de décrocher le baccalauréat avec une bonne mention ! ».
Il aime aussi suivre les interviews politiques. Il se souvient d'une prise de parole qui l'a particulièrement marqué :
« Un jour, j’ai écouté le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire annoncer que des caméras de surveillance seront installées dans les salles d’examen pour surveiller les élèves et les enseignants. » Aboubacar déplore que certains élèves aient pu tricher pendant les épreuves scolaires et que certains enseignants aient accordé de bonnes notes à des élèves ne s'étant pas présentés aux examens les années passées.
Aboubacar souhaite aller à l’université pour étudier les sciences physiques et contribuer au développement de son pays et de l’humanité : « Je vais étudier la physique pour devenir un grand physicien à l’image d'Isaac Newtown. »
En Guinée, 57 % des femmes et 41 % des hommes ne sont pas régulièrement exposés aux médias. Pourtant, 72 radios privées et 34 radios rurales sont recensées dans le pays. Faute de moyens financiers pour investir dans l’achat d’un poste radiophonique et dans des batteries, de nombreuses familles guinéennes ne peuvent pas bénéficier des opportunités qu'offrent la radio et n'ont ainsi pas accès à certaines informations.
L’UNICEF, avec le soutien de la Banque Mondiale et d'USAID, a distribué 10 000 radios solaires aux familles guinéennes qui en ont le plus besoin pour qu'elles puissent avoir accès aux informations vitales, notamment lors des périodes d'épidémies. L'UNICEF appuie également la production et la diffusion d'émissions de sensibilisation. En 2022, 4,1 millions de personnes ont été informées sur les pratiques familiales essentielles grâce à 488 émissions radiophoniques via 35 radios rurales et communautaires.
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08 février 2023
Signature d’une convention pour la révision des programmes d'enseignement
Conakry le 07 novembre : L’UNESCO à travers le Bureau International de l’Éducation (BIE), accompagne la Guinée, pour l’élaboration de son cadre d’orientation Curriculaire (COC). Ce qui permettra de réviser les programmes d’enseignement du préscolaire, de l’enseignement fondamental et du secondaire général et technique.
La signature a réuni le Ministre de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation, Gullaume Hawing et le Directeur du Bureau International de l’Éducation (BIE), Ydo Yao.
L’objectif visé est de redéfinir les profils de sortie de chaque cycle d’enseignement ainsi que les passerelles structurant les parcours de l’apprenant ;
- Dégager les convergences entre les profils de sortie, les compétences, les contenus, les stratégies d’apprentissage, les modalités d’évaluation et leur articulation en lien avec les finalités ;
- Réactualiser les contenus pédagogiques, les stratégies d’enseignement-apprentissage et les modalités d’évaluation en fonction des nouvelles finalités assignées ;
- Capitaliser sur les acquis des innovations pédagogiques portées par le MENA ainsi sur des résultats des enquêtes internationales (PASEC) des dernières années ;
Les programmes d’enseignement ont été révisés pour la dernière fois en 2002 pour le primaire et en 2009 pour le secondaire. Ce qui explique la nécessité de les adapter à l'évolution du monde.
« Le niveau des apprentissages, reflété dans les résultats des élèves aux évaluations, les redoublements et abandons, ou l’insatisfaction des employeurs avec la qualité des diplômés, est une préoccupation primordiale de notre système éducatif ».
Selon le Directeur du Bureau International de l’Éducation, à cause du Covid, des millions d’enfants du tiers monde n’ont pas pu jouir de leur droit à l’Éducation en 2020, avec la fermeture des écoles.
Cependant, grâce au Covid, les limites des offres éducatives en termes de qualité et l’obsolescence des pédagogies, ont été mises à nu, obligeant tous les pays à repenser l’Éducation pour réaliser l’ODD4 en 2030.
« Dans cette veine, le Sommet sur la Transformation de l’Éducation avait été convoqué pour identifier les leviers à actionner pour s’approcher des ODD. Face à « la crise et la pauvreté des apprentissages » ; il est recommandé aux pays de transformer leur Éducation, avec un accent sur les compétences du 21e s ; la problématique du chômage des jeunes,(…) Il est clairement ressorti des discussions, que l’Éducation ne peut être transformée, que si les curricula le sont avant tout »
Ce programme est financé par l’Agence Française de Développement AFD, à travers le PRODEG (Programme Décennal de l'Éducation). Le Bureau International d‘ l’Éducation et l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogique ont 10 mois pour produire un guide pour réviser l'ensemble des programmes d'enseignement en Guinée.
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08 février 2023
INAUGURATION DE NOUVEAUX POSTES FRONTIÈRES CONJOINTS POUR RENFORCER LA GESTION INTEGRÉE ET LA COOPÉRATION LE LONG DE LA FRONTIÈRE ENTRE LA GUINÉE ET LA SIERRA LEONE
Heremakonon/Koindukura – Le 3 novembre, les gouvernements de la Guinée et de la Sierra Leone ont inauguré deux nouveaux postes frontières conjoints (police et douane) afin de renforcer la gestion intégrée des frontières et la coopération transfrontalière le long de la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone dans la Préfecture de Faranah et le district de Falaba.
La construction des deux postes frontières a été appuyée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre du projet « Building Cross-Border Peace and Strengthening Sustainable Livelihoods of Cattle Herders and Crop Farmers in Sierra Leone and Guinea » grâce au financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (Peacebuilding Fund -PBF).
En présence du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de Guinée, M. Mory Condé, et du Ministre de l’Intérieur de la Sierra Leone, M. David Panda-Noah, ainsi que de hauts fonctionnaires et de représentants de divers ministères, d’Agences des Nations Unies et des communautés, les caractéristiques clés des postes frontières ont été présentées, notamment la manière dont leur conception facilite les mouvements sûrs et ordonnés des personnes et des biens. Au cours de la cérémonie, l’OIM a fait don de motos de patrouille et de radios portables VHF afin de renforcer les capacités de patrouille des acteurs de la gestion des frontières.
Dans son allocution, le Ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Mory Condé, a déclaré : « Nous avions identifié quelques situations de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans cette localité. Aussi, dans ces postes nouvellement construits, les comités de gestion de la transhumance vont travailler avec les autorités et les agents des douanes pour réduire ces risques de conflits ».
Il a également souligné que l’objectif de ce projet est de renforcer les mécanismes de dialogue entre la Guinée et la Sierra Leone et de promouvoir la coopération transfrontalière.
« Avec la construction de ces magnifiques infrastructures, nous contribuons à la création d’un espace sûr pour l’échange dans le domaine de la sécurité entre les communautés et les agents de sécurité aux frontières, et cela renforce une collaboration efficace entre ces communautés frontalières » a déclaré Mme Ana Fonseca, Cheffe de mission de l’OIM en Guinée.
De son côté, le Chef du bureau par intérim de l’OIM en Sierra Leone, M. Christos Christodoulides a indiqué que l’intervention a permis d’obtenir des résultats substantiels grâce aux efforts conjoints du PAM, de l’OIM et de l’ONG Talking Drums Studio.
De même, l’inauguration a été marquée par des spectacles théâtraux, musicaux et culturels présentés par des membres des communautés de Hérémakonon (Guinée) et Koindukura (Sierra Leone), illustrant un fort esprit de cohésion sociale et d’intégration entre les communautés frontalières.
Malgré le manque d’infrastructures et d’agents de sécurité bien équipés, Hérémakonon et Koindukura sont des centres où les commerçants transfrontaliers de Guinée et de Sierra Leone convergent pour mener leurs activités commerciales les jours de marché spéciaux. Les postes frontières nouvellement construits contribueront de manière significative à faciliter la circulation sûre et ordonnée des migrants et de leurs biens.
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06 février 2023
Etats Généraux du Foncier: Un forum historique en Guinée
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soutient activement les efforts déployés pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (DV) en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Dans ce contexte, la FAO a apporté un soutien à la préparation d’un forum de haut niveau « Les États généraux du foncier », visant à analyser la situation foncière et à proposer des solutions idoines à la problématique foncière en Guinée.
A l’issue d’un processus inclusif de préparation, la Guinée a organisé du 14 au 17 novembre 2022, un forum de haut niveau organisé sous l'égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Les Etats Généraux du Foncier ont réuni plus de 350 participants de tous les secteurs et venant de toutes les régions du pays pour construire une feuille de route commune sur la gouvernance foncière, sous le slogan « Les Etats Généraux du Foncier: Une étape incontournable pour la réussite des réformes foncières responsables, inclusives et durables ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture des Etats Généraux du Foncier, le 14 novembre 2022, un Programme de Coopération Technique (PCT) a été signé entre la FAO et le Ministère de l’Urbanisme de l’habitat et de l’Aménagement du Territoire (MUHAT) pour accompagner le gouvernement dans la tenue des états généraux et la mise en œuvre de certaines recommandations.
Dans son discoursde circonstance,Monsieur le Premier Ministre, le Dr Bernard GOUMOU a mis l’accent sur l’importance des Etats généraux pour la Guinée ou « 70% des litiges » devant les cours et tribunaux sont liés au foncier, parce que, le registre foncier guinéen « est en panne » dit-il. A lui de poursuivre, en effet, c’est « moins de 25% » des parcelles et domaines fonciers qui ont un titre foncier en Guinée, alors qu’un foncier sécurisé et accessible, favorise et rassure les investisseurs aussi bien publics que privés.
Monsieur le Représentant Résident de la FAO, le Dr. Gualbert GBEHOUNOU a souligné que « la tenue de la présente session des Etats Généraux du Foncier proposée par les membres de la plateforme multi-acteurs est l’occasion de formuler des recommandations qui permettront à la Guinée de faire une réforme foncière inclusive ».
Un processus de préparation long, inclusif, participatif et historique
Afin d'impliquer l’ensemble des acteurs locaux dans le processus de préparation des Etats Généraux du Foncier, la FAO a appuyé le gouvernement depuis 2018, pour la tenue d’ateliers et de réunions qui ont été organisés dans les différentes régions du pays, en collaboration avec d’autres partenaires. Ces réunions et ateliers ont permis aux citoyens de chaque région d’échanger sur leurs préoccupations liées à la gouvernance foncière et de présenter leurs recommandations.
Pour rappel, la FAO a appuyé toutes les activités de préparation des Etats Généraux du Foncier, à travers différents appuis à la plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncièrequi a facilité des réunions régulières avec tous les groupes d’acteurs concernés. Une journée de préparation a également été organisée par les membres des organisations de la société civile (OSC) à la veille des Etats Généraux du Foncier, avec 50 représentants OSC venant de toutes les régions du pays, et les personnes ressources. Ces sessions ont aidé à réunir des OSC dans le but de parvenir à un consensus avant la tenue des États généraux du foncier.
Après quatre jours de dialogue inclusif, les participants aux Etats Généraux ont sollicité que le gouvernement accorde une priorité au développement des réformes foncières conformément à ses engagements internationaux et régionaux, notamment la Déclaration des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine sur les problèmes et enjeux fonciers en Afrique, des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres aux pêches et aux forêts ainsi qu’au cadre et lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique de l’Union Africaine.
Les États Généraux du foncier ont conduit à un consensus sur les principales recommandations suivantes :
1. Réviser de façon participative le Code Foncier et Domanial et le vulgariser. Puis élaborer ses textes d’application ;
2. Elaborer une loi foncière Agricole bâtie autour d’une Politique Foncière Agricole, cohérente et inclusive, au regard de toutes les insuffisances du code foncier et domanial sur les spécificités Agro-sylvo-pastorales et halieutiques en matière foncière ;
3. Faire de la plateforme nationale multi acteurs de la gouvernance foncière l’organe du suivi des présentes recommandations.
FAO appui la mise en œuvre des recommandations
La prochaine étape pour la FAO sera d’appuyer la mise en œuvre des recommandations des Etats Généraux du Foncier et s’assurer que le plan d’action sera transformé en planification concrète au niveau des différents ministères.
La FAO appuiera la mise en œuvre du plan d’action à travers la Plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncière. En outre, une série d'activités de renforcement des capacités sera initiée au niveau local pour renforcer davantage les capacités des principaux acteurs, y compris les plus touchés par l'insécurité foncière.
Enfin, la FAO, continuera à créer des partenariats et des synergies entre les initiatives existantes afin de renforcer les actions visant à promouvoir une gouvernance foncière responsable en Guinée.
Yekeminan Kone
Spécialiste en Communication
FAO Subregional Office for West Africa
courriel: yekeminan.kone@fao.org
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Histoire
04 avril 2023
Des études en comptabilité et gestion à l’entreprenariat agricole, Fatou Titine Cissoko se fraie son chemin
Diplômée en comptabilité et gestion de l’Université Koffi Annan de Guinée, Fatou Titine Cissoko fille d’entrepreneur agricole, commence son aventure agricole, à la fin de son cycle de formation, par amour pour la terre et dans le but de réaliser ses rêves.
En 2014, elle décide de se lancer dans l’agriculture, activité dominée par les hommes et dans laquelle les femmes sont minoritairement présentes, en créant FATOU et KADIJA Entreprise, spécialisée dans la transformation agroalimentaire, notamment dans le séchage des fruits.
Dans la préfecture de Kindia, Fatou Titine constate que les agriculteurs perdent d’importantes quantités de fruits en raison d’un manque de connaissance dans les techniques de conservation. Face à cette réalité, Fatou Titine voit un segment d’activité inexploitée et une opportunité de créer une activité génératrice de revenus et créatrice d’emploi, à travers la récupération et la transformation des invendus de production . Avec son entreprise, Fatoumata séchait assez de fruits, mais elle peinait à les écouler sur le marché local.
En 2019, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), avec le financement de l’Union européenne, met en œuvre le projet de Relance de la Filière Ananas (REFILA), dans le cadre du Programme de Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (WACOMP). Ce projet vise à contribuer au renforcement de la filière ananas en Guinée en stimulant son accès aux marchés régionaux et internationaux.
Pour Fatou Titine Cissoko, bénéficiaire de ce projet, « c'est une réelle satisfaction d'être entrepreneure agricole et de bénéficier de l’appui du REFILA, car je réalise que je développe une dynamique et inspire les jeunes et femmes de ma communauté en leur offrant de l’emploi ».
Grâce à cet appui, Fatou Titine Cissoko a effectué un voyage d’étude au Maroc pour explorer le potentiel du marché marocain pour les produits transformés de l’ananas. Elle a également participé à la foire " B2B Fruit Attraction " de Madrid où elle a décroché une importante commande de deux (2) conteneurs d’ananas séchés pour le Portugal.
Membre du NAFASO, consortium de cheffes d’entreprises dans la transformation agricole, créé sous l’initiative du REFILA, Fatou Titine bénéficie de l’aide de ses consœurs pour répondre notamment aux grosses commandes d’ananas. Enfin, en mars 2023, lors de la Foire du ramadan, le consortium NAFASO a présenté au grand public son identité visuelle.
Son réseau relationnel s’étant élargi, Fatou Titine ne compte pas s’arrêter là. « Courant 2023, je souhaite exporter 10 tonnes d’ananas séchés vers l’Europe et 30 000 litres de jus d’ananas vers les pays de l’Afrique du Nord », promet-elle. En plus du gain financier, elle veut aussi montrer le savoir-faire guinéen et la qualité des produits guinéens.
Dans la trentaine, Fatou Titine emploie aujourd’hui une quinzaine de femmes toute l’année à travers son entreprise et ambitionne de mettre en place une unité semi-industrielle de jus de fruits qui permettra d’employer plus de femmes rurales et augmenter le revenu des producteurs de fruits de la région.
Fatou Titine Cissoko est convaincue que grâce au projet REFILA, elle peut dorénavant contribuer à la croissance économique, la stabilité sociale et l’amélioration des conditions de vie des communautés de la région de Kindia.
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- Alpha MAKANERA, Assistant Communication et Reporting (UNRCO)
- Germaine DIAKHABY, Experte Communication et Visibilité (ONUDI)
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Histoire
20 mars 2023
« Peu importe le regard de la société, je refuse de subir les mutilations génitales féminines »
A l’image de nombreuses jeunes filles de cette localité, Christine Doré est une fille protégée contre les mutilations génitales féminines. Elle est protégée par ses parents convaincus à travers les interventions de du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) grâce au soutien du programme conjoint UNFPA-UNICEF, qui estiment que les mutilations génitales féminines peuvent affecter sa santé physique et morale, ainsi que son bien-être. Elle est aussi, tout comme les autres filles, accompagnée par les acteurs de cette localité, notamment les femmes mentors. Ces femmes leur enseignent l’éducation sexuelle et sociale, l’économie familiale, la parenté responsable, les conséquences des grossesses non désirées et de la maternité précoce, les comportements sains et le respect mutuel entre les sexes, l’hygiène corporelle, la gestion des menstrues et la prévention des maladies sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA.
Malgré son jeune âge, Christine Doré est une enfant qui assume son statut de fille non excisée dans un environnement hostile aux personnes de sa catégorie.
Dans un entretien accordé à une mission conjointe l’UNFPA, le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables et les ONG partenaires de terrain en décembre 2022, Christine a partagé son point de vue sur cette pratique et comment elle compte s’engager pour donner l’opportunité à d’autres filles d’être comme elle.
Quelle est votre perception sur les mutilations génitales féminines ?
Avant nos ancêtres faisaient exciser nos sœurs. Mais avec le temps, on nous a parlé des conséquences de l’excision. Nos parents nous ont dit que l’excision n’est pas bonne. Vraiment, pour moi, l’excision n’est pas une bonne chose.
Quelles sont selon vous les conséquences de cette pratique ?
Cette pratique a plusieurs conséquences. Le couteau utilisé pour faire l’excision de plusieurs filles n’est pas bon pour la santé, cela peut donner la maladie. Certaines femmes, après l’excision, elles n’ont plus enfanté. Certaines perdent beaucoup de sang. On peut mourir de cette pratique.
Est-ce que vous avez subi les mutilations génitales féminines ?
Je ne suis pas excisée. Et pour moi peu importe le regard de la société, je refuse de subir les mutilations génitales féminines.
Comment vous sentez-vous au milieu de vos amies qui sont excisées ?
A l’école, je me sens bien au milieu de mes amies parce que je n’ai pas honte de mon statut de non-excisé. Je suis à l’aise et fière de dire que je ne suis pas excisée. Quand même, elles nous rejettent et parfois, j’ai l’impression qu’elles nous détestent. Mais nous qui ne sommes pas excisées, nous continuons de dire non à l’excision.
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Histoire
15 mars 2023
LE COMBAT DES FEMMES MARAICHÈRES DANS LE CONFLIT AGRO-PASTORAL
Avec les revenus qu’elle génère de la culture maraichère, elle nourrit sa famille. En plus d’être la responsable de la sécurité alimentaire dans son foyer, Djénèba se charge aussi de la formation et de l’éducation de ses nombreux enfants. Elle trouve ses ressources en vendant sur le marché les légumes qu’elle récolte de son jardin.
Cependant, elle fait partie des nombreuses femmes, victimes chaque année, dans la région de Faranah, de la destruction des cultures par des troupeaux laissés en liberté.
Djénèba raconte qu’en 2021, les vaches d’un voisin, laissées sans surveillance, ont saccagé son champ, la laissant sans ressources. Face au refus de l’éleveur local de rembourser les pertes causées par son cheptel, elle s’est vue contrainte de migrer vers une localité de la région voisine. « Je n’avais plus rien, moi, une mère de famille. Par quel miracle j'aurai pu nourrir mes enfants ! En effet, je m’étais endettée pour me lancer dans le maraîchage et devais obligatoirement rembourser mes créanciers. J'étais ainsi dans l'obligation de partir ailleurs à Siguiri, dans les zones d’exploitation d’or, pour travailler. Ce n’est que l’année suivante que j’ai pu regagner mon village ».
Heureusement qu’à son retour, Djénèba croise la chance. Depuis juillet 2022, elle bénéficie d’un accompagnement financier et technique, dans le cadre du projet transfrontalier « Consolidation de la paix et renforcement des moyens de subsistance des agriculteurs et éleveurs de bétail dans la région de Faranah », qui lui a permis de relancer son activité maraîchère.
Désormais, pour ne plus connaitre la même mésaventure et éviter les conflits agro-pastoraux, Djénèba protège son champ.
Depuis, elle se sent de plus en plus en sécurité face aux dégâts que les animaux causent dans les champs. Mais pour pérenniser cet acquis, Djénèba et les autres agriculteurs de Sambayah souhaitent avoir des clôtures modernes et écologiques.
Ils sont conscients que « la coupe du bois, en plus d’être un travail difficile, provoque également des conséquences environnementales, notamment liées à la déforestation ».
En appliquant des approches innovantes et inclusives à la médiation des conflits et à la communication transfrontalière, le projet “CONSOLIDER LA PAIX TRANSFRONTALIÈRE ET RENFORCER DURABLEMENT LES MOYENS DE SUBSISTANCE DES ÉLEVEURS DE BÉTAIL ET DES AGRICULTEURS EN SIERRA LEONE ET EN GUINÉE” est financé par le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies, et mis en oeuvre par OIM Guinée, PAM Guinée et Talking Drum Studio. Il vise à renforcer les relations entre la Guinée et la Sierra Leone en abordant les conflits transfrontaliers récurrents qui se produisent entre les éleveurs de bétail et les agriculteurs.
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A PROPOS DU FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX DES NATIONS UNIES
Le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF – Peace building Fund), est l’instrument financier de premier recours du Système des Nations Unies, pour le maintien de la paix dans des pays à situations de risques ou touchés par des conflits violents.
Le PBF intervient en Guinée depuis 2007. C’est la première intervention du PBF dans un pays qui ne connait pas de conflit armé. A l’époque la Guinée subissait les contrecoups des crises régionales, et le pays, déjà fragile se retrouvait alors face à de multiples facteurs de risque.
En juillet 2017, la Guinée a entamé une 3ème phase d’appui dont les financements sont faits sous la forme d’un paquet de projets de la modalité de réponse immédiate : IRF et PRF.
du Fonds de Consolidation de la Paix en Guinée des projets en cours de mise en œuvre 2023 est de 21 414 503,82 $ USD dont 9 451 521,87 $ USD (44%) pour la promotion du genre et est composé de 08 projets (national & cross border).
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Histoire
06 mars 2023
UNE TRENTAINE DE CADRES DES DÉPARTEMENTS SECTORIELS ET D’ONG LOCALES GUINÉENNES FORMES SUR LA MÉTHODOLOGIE CAISSES DE RÉSILIENCE
Conakry - La FAO a organisé, du 21 au 24 Novembre 2022 avec l’appui technique de l’équipe de la résilience du Bureau Régional de la FAO à Accra, un atelier de renforcement des capacités techniques d’une trentaine de cadres de la FAO, des ONG partenaires et des cadres de trois ministères sectoriels sur la méthodologie Caisses de Résilience (CdR) en utilisant les Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC), comme stratégie de consolidation du volet financier pour la résilience des communautés rurales.
L’objectif de cet atelier était de doter ces acteurs, des connaissances nécessaires pour la mise en place des AVEC au sein des organisations paysannes par l’approche CdR ; définir et faire adopter une feuille de route de la mise en œuvre de l’approche CdR et des AVEC dans les projets futurs et en cours de mise en œuvre de la FAO, notamment UNJP/GUI/026/PBF; UNJP/GUI/028/PBF; TCP/GUI/3803 ; TCP/GUI/3902 ; GCP/GUI/024/GFF ; etc.
Depuis plusieurs années, la FAO a développé l’approche « Caisses de résilience » qui s’articule sur l’accumulation et la diversification des actifs productifs et des connaissances des petits exploitants agro-pastoraux, afin d’améliorer leurs moyens d’existence et renforcer leur résilience aux chocs et crises récurrentes. Cette approche est basée sur trois (3) principaux piliers : technique (à travers les Champs Ecoles Paysans - CEP), financier (en utilisant la méthodologie des Associations Villageoises d’Epargne et Crédit - AVEC) et Social (utilisant les outils et la démarche des Club Dimitra).
Les organisations paysannes formées sur l’approche, Champs Ecoles des Producteurs (CEP) par FAO seront renforcées en épargne et crédit de leurs membres, à travers l’approche « Caisses de Résilience », qui est une initiative de renforcement de la résilience des communautés à travers la mobilisation des ressources par les membres et le bénéfice de la caution solidaire en terme d’investissement. L’approche repose sur trois piliers : technique, social et financier au profit de petits producteurs et productrices, organisés en groupes de 20 à 30 personnes.
La combinaison de ces trois piliers a un effet multiplicateur sur les moyens de subsistance des communautés concernées en ce sens qu’elle permet d’accumuler et de diversifier les biens, le savoir et les revenus des familles et des communautés afin de renforcer la résilience de leurs moyens d’existence.
La caractéristique la plus frappante de cette initiative est le fait qu’elle favorise une méthode de travail permettant aux communautés, surtout les personnes vulnérables d’une part, d’améliorer les capacités de gestion des risques et d’autre part de mieux saisir les opportunités économiques locales.
Les dimensions de la caisse de résilience sont vitales pour les communautés. Et le plus important est qu’elles peuvent être mises en place partout. Mme Djenaba Sangaré, participante à la formation compte bien expérimenter les AVEC au niveau des débarcadères avec les femmes mareyeuses, et fumeuses de poissons à Conakry dans la capitale.
Au total, 7 modules de formation ont été dispensés par le formateur, M. Kossi Sena Adufu,ResilienceTeam FAO-RAF Accra : Membre, leadership et élection ; Règlement sur les caisses de solidarité, Achat de parts et les prêts ; Elaboration du règlement intérieur de l’association ; Modalité d’achat des parts ; Modalité d’octroi de crédit ; Remboursement de crédit et Répartition du capital à la fin du cycle.
L’atelier a été caractérisé par une approche participative ayant abouti à des travaux de simulation au cours desquels les participants se sont constitués en un groupement. Des séances théoriques et pratiques ont permis aux participants de consolider leurs connaissances en se servant des outils d’AVEC pour leur apprentissage.
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Oumar Tély DIALLO
Chargé de la Communication
Coléah Corniche Sud – BP : 633 – Conakry/Rép. de Guinée
Tél Mobile : (+224) 628 43 64 78
Email : Oumar.diallo@fao.org
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Histoire
01 mars 2023
LE GRAND PRIX "THÔNHÔ" DÉCERNÉ A L’OMS
Une agence de communication ( Dounet communication) vient de procéder à la remise des grands prix intitulés "Thônhô 2022" à différentes structures publiques et privées, ainsi qu'aux institutions nationales et internationales œuvrant en Guinée. "Thônhô" signifie Impact ou bénéfice. Une cinquantaine d’entreprises et institutions étaient en lice parmi lesquelles seulement dix répondaient aux critères définis.
Au total huit catégories socio-professionnelles, ayant en commun leur impact sur la vie et le bien-être des guinéens, ont bénéficié de prix.
Le Grand prix de la meilleure institution internationale décerné à l'OMS
Le Grand prix Thônhô 2022 de la meilleure Institution internationale est revenu à l'OMS. Le jury a justifié cette décision par " le rôle, entre autres, de l'OMS en Guinée dans la préparation et la réponse aux épidémies multiples et simultanées (Ebola, Marbourg, Lassa, Fièvre jaune, Poliomyélite, Rougeole, COVID-19...); le renforcement du système de santé et de sa résilience; la lutte contre les maladies prioritaires dont le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida et les maladies évitables par la vaccination; le plaidoyer et la mobilisation des ressources en faveur de la santé; le renforcement de l'engagement communautaire; la définition des normes et directives en santé de la mère et de l'enfant, en santé et environnement; ainsi que le renforcement des capacités".
Par ailleurs, le rôle de l’OMS en tant que chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur santé n’a pas échappé au jury. L’OMS dédie son Prix symbolique aux communautés Au nom du Représentant de l'OMS en Guinée, Dr Jean Marie KIPELA, l’Administrateur national chargé de la Promotion de la santé et de la Communication, Issiaga KONATE a indiqué que " l’OMS dédie ce prix aux communautés qui sont à la fois bénéficiaires et partenaires incontournables en santé ». Monsieur KONATE a aussi « salué la synergie d’actions de tous les partenaires du secteur santé au bénéfice des populations guinéennes.
Par ailleurs, le rôle de l’OMS en tant que chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur santé n’a pas échappé au jury. L’OMS dédie son Prix symbolique aux communautés Au nom du Représentant de l'OMS en Guinée, Dr Jean Marie KIPELA, l’Administrateur national chargé de la Promotion de la santé et de la Communication, Issiaga KONATE a indiqué que " l’OMS dédie ce prix aux communautés qui sont à la fois bénéficiaires et partenaires incontournables en santé ». Monsieur KONATE a aussi « salué la synergie d’actions de tous les partenaires du secteur santé au bénéfice des populations guinéennes.
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Communiqué de presse
31 juillet 2022
COMMUNIQUE DU G5 GUINEE (NATIONS UNIES, CEDEAO, UNION EUROPEENNE, ETATS-UNIS, FRANCE) EN DATE DU 31 JUILLET 2022
Le G5 déplore le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l’ordre et rappelle à toutes les parties l'obligation de protéger les mineurs. Le G5 suggère au Gouvernement de la Transition de diligenter une enquête sur les violations et abus des droits de l'homme.
Les événements des derniers jours soulignent l’urgence d’instaurer un dialogue inclusif en vue d’une transition participative, apaisée et garante de la paix sociale.
Pour ce faire, le G5 appelle tous les acteurs, responsables civils et militaires, leaders politiques et représentants de la société civile à œuvrer pour l'apaisement et la création des conditions pour le dialogue.
Le G5 renouvelle son soutien au médiateur de la CEDEAO en Guinée, S.E. Monsieur Thomas Boni YAYI, qui dans le cadre de sa mission peut contribuer à l’apaisement et la concertation en vue d'un retour à la stabilité dans le pays.
Pour plus d’informations
Contactez Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en République de Guinée
E-mail : coordination.gn@one.un.org
Tél : 00224 623 97 000
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Communiqué de presse
12 avril 2022
La Guinée lance les consultations nationales multipartites, collaboratives et inclusives sur la Conférence de Stockholm +50
Les résultats de ces dialogues multipartites, inclusifs et collaboratifs feront l’objet d’un rapport que la Guinée présentera à la conférence internationale, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies et les Gouvernements Suédois et Kényan. Ces consultations nationales sont placées sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les discussions portent essentiellement sur des thèmes en lien avec les secteurs identifiés dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) de la Guinée à savoir l’Energie, l’Agriculture, les Déchets, l’Eau, la Foresterie et les Mines.
La réunion internationale « Stockholm+50 » commémorera les 50 ans de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain Elle permettra d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au cours de la Décennie d’Action, y compris par une reprise durable après la pandémie de COVID-19. La réunion renforcera la commémoration du cinquantième anniversaire de la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement, UNEP@50.
La participation étant encouragée au plus haut niveau possible, tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées des Nations Unies ainsi que des parties aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement seront impliqués. En marge de cet évènement, des dialogues multipartites, collaboratifs et inclusifs seront réalisés au sein des États membres à travers des panels divers et hybrides pour partager les expériences sur l’intégration des externalités environnementales dans les processus de planification du développement.
Contacts
Thierno Souleymane BAH, Spécialiste Plaidoyer et Communications des Nations Unies en Guinée
Tel: 623 97 00 00
Email: souleymane.bah@un.org
Mamadou Saliou Diallo, Chargé des communications du PNUD Guinée
Tel : 625 60 68 41
Email : mamadou.saliou.diallo@undp.org
René Koundou Ifono, Expert en communication au Programme Environnement
Tél : 622 96 25 60
Email : rene.ifono@undp.org
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Communiqué de presse
08 avril 2022
APPEL ÀL’ACTION - CONFÉRENCE RÉGIONALE SUR LECHANGEMENT CLIMATIQUE, LAPAIX ET LASÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L'OUEST ET AU SAHEL,
Nous, participants et représentants des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à la Conférence régionale sur le changement climatique, la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest et au Sahel, organisée les 6 et 7 avril 2022 à Dakar, Sénégal par le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le gouvernement de l’Irlande, la République du Ghana, la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en collaboration avec les États membres de la CEDEAO et le système des Nations Unies ;
Ayant examiné les effets néfastes du changement climatique sur la paix et de la sécurité dans la sous-région, y compris l'impact de l’augmentation des températures, ainsi que la fréquence et l'intensité des sécheresses et des inondations, la désertification, la perte de biodiversité et l'élévation du niveau de la mer sur les populations qui dépendent principalement de l'agriculture pluviale et de l'élevage pour garantir leurs moyens de subsistance ; Et compte tenu des risques associés à la compétition accrue pour l’accès à l'eau et aux terres, notamment les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, dans un contexte sécuritaire volatile, marqué par la migration et les déplacements forcés, le recrutement des jeunes au sein des groupes armées, la pression démographique, le manque d’opportunités économiques, et la faible gouvernance des ressources naturelles.
Analyse et élaboration de politiques publiques inclusives fondées sur les faits
1. APPELONS le système des Nations Unies, y compris UNOWAS en coordination avec les équipes pays des Nations Unies, le Mécanisme de Sécurité Climatique des Nations Unies (CSM), ainsi que la CEDEAO à continuer de travailler avec différents partenaires régionaux et nationaux pour soutenir les gouvernements de la région à mener des évaluations des risques sécuritaires liés au changement climatique, à mettre en œuvre des stratégies de gestion des risques visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, de la pauvreté énergétique, de la dégradation environnementale, et des catastrophes naturelles sur la paix et la sécurité dans la sous-région, à renforcer les capacités, à documenter les bonnes pratiques, et à promouvoir des approches intégrées qui favorisent des synergies entre l'action climatique et le maintien de la paix,telles les systèmes agro-sylvo-pastoraux.
2. APPELONS les gouvernements de la sous-région à prendre des mesures efficaces pour intégrer la prévention, la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la réduction et la gestion des risques de catastrophes dans les Contributions Nationales Déterminées, les Plans Nationaux d'Adaptation au changement climatique et dans l’ensemble des politiques, plans et cadres pertinents pour renforcer la résilience, en garantissant l'inclusion et la participation significative des femmes, des adolescents, des jeunes, des organisations de la société civile, des décideurs politiques locaux, des communautés locales et des groupes vulnérables dont les voix et la participation sont essentiels afin d’élaborer des politiques publiques efficaces, tout en tenant compte des contextes locaux.
3. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, la société civile et le secteur privé à s’assurer que l'analyse et l'élaboration des politiques publiques ciblant les risques sécuritaires liés au changement climatique s'appuient sur les faits, y compris les connaissances et les cultures traditionnelles, les perceptions et pratiques locales,et impliquent les communautés concernées, à tous les niveaux.
Partenariats et collaboration intégrés
4. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et au Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières internationales, la société civile, et le secteur privé à contribuer au renforcement de la collaboration et à l’élargissement des partenariats, à tous les niveaux ; à harmoniser les politiques publiques, les mécanismes financiers, les instruments, les stratégies et les plans d'action existants ; et à combiner efficacement l'expertise politique et technique afin de réduire les vulnérabilités et les inégalités et de renforcer la résilience des États et des communautés, en particulier des plus vulnérables aux risques sécuritaires liés au changement climatique.
5. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières, la société civile, et le secteur privé à assurer la participation pleine, égale et significative des femmes, des jeunes, des migrants et des groupes vulnérables dans tous les efforts visant à faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique et à tirer parti de leur capacité à agir en tant qu'agents de changement positif et en tant que sources de solutions innovantes, utilisant des approches qui renforcent la résilience et la cohésion sociale.
6. APPELONS le système des Nations Unies, y compris le Conseil de sécurité, à promouvoir des approches intégrées pour faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, notamment en renforçant le Groupe de Travail Régional des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest (UN-CCSED), le Réseau Régional des Nations Unies pour la Migration, le Groupe de Travail Résilience et Énergie de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et en soutenant les activités du Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM) dans la sous-région.
Financement de la lutte contre le changement climatique pour soutenir la paix
7. APPELONS les partenaires du développement à accroître le financement pour lutter contre le changement climatique, conformément aux engagements pris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l'Accord de Paris de 2015 à parvenir à un équilibre entre l'adaptation et l'atténuation, tel que souligné lors de la 26e session de la Conférence des Parties (COP26) à Glasgow.
8. APPELONS les banques multilatérales et les agences de développement ainsi que les institutions financières internationales à améliorer l'accès au financement climat des communautés souffrant en première ligne des effets du changement climatique, y compris celles vivant dans des contextes fragiles ou touchés par des conflits, notamment en renforçant la conception, la mise en œuvre et le suivi des mécanismes de gestion des risques, et en tenant compte des conflits et de l'égalité entre les sexes.
9. APPELONS les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à assurer une distribution juste et équilibrée du financement climat, spécialement des solutions fondées sur la nature y compris auprès des initiatives et programmes dirigés par des femmes et des jeunes, en prenant en compte les considérations liées à la mobilité, et à exploiter les bénéfices de l'action climatique et de la consolidation de la paix, à travers des stratégies promouvant l'autonomisation économique des femmes, les activités génératrices de revenus pour les jeunes, et l’intégration socio-économique des migrants et des autres groupes vulnérables et marginalisés.
Suivi de la mise en œuvre de l'appel à l'action
10. APPELONS le Secrétariat du Groupe de Travail des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest et au Sahel (UN-CCSED) à assurer le suivi de la mise en œuvre de cet Appel à l'Action, en collaboration avec le système des Nations Unies, y compris le Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM), ainsi qu’avec la CEDEAO et les autres partenaires, notamment au cours de la 27e session de la Conférence des Parties (COP27), qui se tiendra à Sharm El-Sheikh en Egypte en novembre 2022.
Adopté à Dakarle 7 avril 2022
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Communiqué de presse
02 mars 2022
UNOWAS ET LA CEDEAO CONCLUENT UNE MISSION CONJOINTE EN GUINEE
L’objectif de la mission était d’évaluer le processus de transition en cours, et de réitérer la solidarité de la communauté internationale avec les aspirations légitimes du peuple de Guinée pour une société stable et inclusive.
Dans le cadre de la mission, la délégation a été reçue en audience par le président de la Transition, le Colonel Mamady Doumbouya. Elle a également eu des entretiens avec le Premier Ministre, M. Mohamed Béavogui et le ministre des Affaires Etrangères, M. Morissanda Kouyaté, ainsi que le Conseil national de transition, et les membres du corps diplomatiques accrédités en Guinée.
La CEDEAO et UNOWAS ont salué la mise en place du Conseil National de Transition, et ont exhorté les autorités de la transition à adopter un chronogramme pour la restauration de l’ordre constitutionnel, tel que recommandé par la Conférence des chefs d'états et de gouvernements de la CEDEAO. Selon M. ANNADIF, les périodes de transition n'ont pas vocation à résoudre toutes les difficultés que rencontre un pays, mais à poser les jalons qui permettront progressivement la mise en œuvre des solutions adéquates.
La délégation conjointe CEDEAO-UNOWAS a réaffirmé l’engagement des deux organisations à soutenir les Guinéens dans leurs efforts en faveur du retour à l’ordre constitutionnel et de la stabilité de la Guinée. "L'expérience a prouvé l'efficacité de l'action des Nations unies et des organisations régionales lorsqu'elles coopèrent étroitement, comme ce fut le cas pour la présente mission conjointe avec la CEDEAO" a affirmé le Représentant spécial du Secrétaire général.
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PRESS RELEASE
UNOWAS AND ECOWAS CONCLUDE A JOINT MISSION TO GUINEA
Dakar, 28 February 2022- The Special Representative of the Secretary-General and Head of the United Nations Office for West Africa and the Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF, Mr. Jean Claude Kassi Brou, President of the Economic Commission of West African States (ECOWAS), and Mrs. Shirley Ayorkor Botchway, Minister of Foreign Affairs of Ghana and President of the ECOWAS Council of Ministers, concluded today a two-day joint mission to Guinea.
The objective of the mission was to assess the ongoing transition process, and to reiterate the solidarity of the international community with the legitimate aspirations of the people of Guinea for a stable and inclusive society.
As part of the mission, the delegation was received in audience by the President of the Transition, Colonel Mamady Doumbouya. It also held talks with Prime Minister Mohamed Béavogui and Foreign Minister Morissanda Kouyaté, as well as the National Transitional Council and members of the diplomatic corps accredited to Guinea.
ECOWAS and UNOWAS welcomed the establishment of the National Transitional Council and urged the transitional authorities to adopt a timetable for the restoration of constitutional order, as recommended by the ECOWAS Assembly of Heads of State and Government. According to Mr. ANNADIF, transition periods are not intended to solve all the difficulties faced by a country, but to lay the foundations that will gradually allow the implementation of appropriate solutions.
The joint ECOWAS-UNOWAS delegation reaffirmed the commitment of both organizations to support Guineans in their efforts to restore constitutional order and stability in Guinea. "Experience has proven the effectiveness of the action of the United Nations and regional organizations when they cooperate closely, as was the case for this joint mission with ECOWAS," said the Special Representative of the Secretary-General.
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Bureau de la Communication Stratégique et de l’Information Publique / Strategic Communications and Public Information Office
Kouider Zerrouk, Chef de bureau / SCPIO Chief – (+221) 33 869 85 60 / 77 332 49 28 – zerrouk@un.org
Angelita Mendy Diop, Chargée de communication / Public Information Officer– (+221) 33 869 85 47 / 76 721 78 92 – mendya@un.org
Alpha Ciré Kane, Public Information Assistant / Webmaster – (+221) 869 8585 / 77 528 0985 – alpha.kane@un.org
● www.unowas.unmissions.org ● Facebook.com/UNOWAS ● Twitter.com/UN_UNOWAS
Ngor, route de la plage – PO Box 23 851, Dakar Ponty (Sénégal)
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Communiqué de presse
13 septembre 2021
EN VISITE EN GUINÉE, RSSG ANNADIF SOULIGNE L’IMPORTANCE DE SAUVEGARDER LA STABILITÉ DE LA GUINÉE, D’ASSURER LA SÉCURITÉ DES CITOYENS ET LE RESPECT DE L’ETAT DE DROIT ET DES DROITS DE L’HOMME.
L’objectif de cette mission était d’écouter l’appréciation des acteurs politiques et diplomatiques de la situation consécutive au changement politique intervenu le 5 septembre, afin de contribuer à une résolution de la crise actuelle qui garantirait la paix et la stabilité en Guinée.
Au cours de cette mission, M. ANNADIF a rencontré le Colonel Mamady Doumbouya, en présence des membres du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD), Il a également eu une série de rencontres avec les responsables des principaux partis politiques.
A tous ses interlocuteurs, le Représentant spécial du Secrétaire Général a rappelé l’importance de sauvegarder la stabilité de la Guinée, d’assurer la sécurité des citoyens et le respect de l’état de droit et des droits de l’homme. Il a également souligné que les Nations Unies, en coordination avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et de l’Union africaine (UA), s’impliqueront pour apporter le soutien nécessaire à une sortie de crise.
Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
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