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15 avril 2025
À LABÉ, LE SYSTEME DES NATIONS UNIES AU PLUS PRÈS DES POPULATIONS : UNE MISSION D’ÉCOUTE ET D’ESPOIR
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08 avril 2025
RENCONTRE DE HAUT NIVEAU AUTOUR DU PROGRAMME SIMANDOU 2040 : VERS UNE COOPÉRATION STRATÉGIQUE RENFORCÉE
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18 février 2025
UNE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE POUR DIRE NON AUX VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
Communiqué de presse
20 janvier 2025
GUINÉE : UN FINANCEMENT DE 2,5 MILLIONS DE DOLLARS DU CERF POUR SOUTENIR LES POPULATIONS AFFECTÉES PAR LES INONDATIONS
Le succès de cette initiative en faveur des communautés vulnérables repose sur le leadership exemplaire de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH) du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies, les structures Étatiques, la société civile et les partenaires humanitaires, avec l’appui du Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Guinée. Trois projets prioritaires pour sauver des viesSanté et Assistance Médicale (OMS ): Avec un financement de 474 791 $, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) travaillera à renforcer les infrastructures sanitaires affectées. Ce projet cible les zones les plus touchées de Kankan, Mandiana, Kouroussa, et Guéckédou, qui concentrent plus de 50 % des personnes affectées par les inondations. Les interventions incluent la réhabilitation des structures de santé, l’approvisionnement en médicaments essentiels et la prévention des maladies hydriques. Environ, 60 427 personnes, dont des femmes enceintes et allaitantes, bénéficieront de ce soutien essentiel.Assistance Alimentaire (PAM) : Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) fournira une assistance alimentaire d’urgence par l’approche de transfert monétaire pour les ménages les plus touchés par les inondations dans les préfectures de Mandiana et de Guéckédou, avec une priorité donnée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de cinq ans. Avec un budget de 1 325 000 $, ce projet permettra à 60 427 bénéficiaires de répondre à leurs besoins alimentaires et non alimentaires immédiats à travers des transferts monétaires, soutenant ainsi leur autonomie financière.Eau, Hygiène, Assainissement (EHA) et Éducation (UNICEF) : Avec un financement de 700 015 $, se concentrera sur la restauration de l'accès à l’eau potable et la réhabilitation des latrines y compris dans les écoles et les structures sanitaires touchées dans les régions de Kankan et Nzérékoré. Ce projet soutiendra 45 000 personnes, dont 12 000 élèves issus de 22 écoles primaires gravement touchées par les inondations. Les activités incluent la désinfection et la réparation des points d'eau contaminés, la sensibilisation à l’hygiène et la distribution de kits d’hygiène pour les ménages et les écoles.Un appui aux institutions nationales, une étape cruciale pour la résilience communautaireEn plus de l’ANGUCH, les structures publiques locales, y compris les administrations des régions bénéficiaires, joueront un rôle fondamental dans la mise en œuvre des projets prioritaires. Ces institutions collaboreront avec les agences des Nations Unies pour s'assurer que l’aide atteigne les populations les plus vulnérables dans les zones ciblées. Cette synergie est primordiale pour un partenariat équilibré entre les acteurs locaux et les partenaires humanitaires dans la réponse aux inondations.Avec ce soutien, la Guinée a l’opportunité de montrer l’exemple d’une coordination efficace entre le gouvernement, les Nations Unies et les partenaires humanitaires, assurant que chaque dollar du CERF bénéficie aux populations les plus vulnérables pour sauver des vies.Note aux éditeurs : Mis en place par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005, le CERF est un mécanisme de financement humanitaire géré par OCHA, qui permet une réponse plus rapide et efficace aux besoins vitaux des populations touchées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, ou des crises sous financées. En 2021, en réponse à l'épidémie d'Ebola en Guinée, le CERF avait débloqué 6 millions USD pour permettre le démarrage immédiat des activités de sauvetage et contenir la propagation du virus., filtered_html
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28 octobre 2024
L'UNOPS JOUE UN RÔLE ESSENTIEL DANS LE DÉSENCLAVEMENT URBAIN À CONAKRY
Dans le cadre des efforts de relance économique post-COVID-19, un projet de désenclavement d’axes routiers à Conakry, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l'UNOPS, apporte une contribution majeure au développement urbain et social. Ce projet est réalisé en partenariat avec la Direction nationale des voies urbaines (DNVU) du ministère des Infrastructures et des Travaux Publics et illustre le rôle clé de l'UNOPS dans la promotion d’infrastructures durables et inclusives.Un projet structurant pour désenclaver Conakry, au service des usagers et du développement durableLe projet concerne l’aménagement de l’axe SAMATRA (Plateau) – T8 – Ansoumania, un corridor stratégique pour la ville de Conakry. L’objectif principal est de désenclaver plusieurs quartiers, améliorant ainsi l’accès aux services essentiels pour plus de 500 000 habitants. En favorisant une meilleure connectivité entre ces zones, l'initiative contribue à réduire les embouteillages, particulièrement à la hauteur de la Cimenterie, tout en stimulant l'économie locale. Le périmètre de ce projet comprend la construction d’un axe routier de 1,578 km, avec une chaussée de 6 mètres de largeur répartie en deux voies. Pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic, des trottoirs pour piétons, des systèmes de drainage des eaux pluviales, ainsi qu'une signalisation routière adaptée ont été intégrés. Ceci permet à la fois d'améliorer la mobilité urbaine et de réduire les risques d’inondation, tout en renforçant la résilience aux aléas climatiques. Une approche inclusive en faveur de la mobilité et de l'économie localeL’une des spécificités de ce projet réside dans l’utilisation de la méthode HIMO (Haute Intensité de Main-d’Œuvre), qui place l’implication des communautés locales au cœur du processus. Près de 30 travailleurs locaux ont été employés, favorisant ainsi l’intégration socio-économique des habitants de Samatra et Ansoumania. Cette approche garantit que le projet ne se limite pas à l'infrastructure, mais qu’il crée également des opportunités d’emploi immédiates et renforce la participation des populations bénéficiaires. Aussi, grâce à ce projet, la fluidité de la circulation sur l'axe Samatra-Ansoumania est considérablement améliorée. La réduction des embouteillages, notamment autour de la Cimenterie, facilite les déplacements quotidiens et diminue le temps de trajet pour les habitants et les usagers. En outre, l’amélioration de l’accès aux infrastructures permet un essor du commerce local en offrant de nouvelles opportunités pour les petites entreprises et les habitants de ces quartiers.Aussi, la collaboration entre l'Union européenne, l'UNOPS et le gouvernement guinéen à travers la DNVU illustre l’importance du partenariat entre institutions internationales et nationales pour répondre aux besoins des populations. Une infrastructure bien pensée peut transformer la vie de milliers de personnes en améliorant l'accès, la sécurité et la mobilité, tout en dynamisant l’économie locale. L’UNOPS : Une expertise au service des infrastructures durablesL'UNOPS, agence spécialisée des Nations Unies, joue un rôle central dans la planification et la mise en œuvre des projets d'infrastructures durables en Guinée. En travaillant aux côtés du gouvernement et des partenaires internationaux, l'UNOPS garantit que les projets respectent les normes de qualité, de durabilité et d’inclusion sociale. Dans ce projet de désenclavement à Conakry, l'UNOPS a su mobiliser son expertise pour livrer une infrastructure conforme aux besoins des usagers et intégrée dans le tissu urbain local. Ce projet exemplaire témoigne de l'expertise de l'UNOPS dans la mise en œuvre de projets complexes qui répondent aux enjeux socio-économiques des territoires et renforcent les capacités locales., filtered_html
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28 octobre 2024
LA GUINÉE SE POSITIONNE POUR RENFORCER SA PRÉSENCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE À TRAVERS LA ZLECAF, AVEC LE SOUTIEN DE LA CEA
Depuis la ratification de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en octobre 2018, la Guinée a réalisé des avancées significatives dans sa mise en œuvre. Ces progrès sont le fruit de l’appui technique et financier de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le PNUD, le Cadre Intégré Renforcé (CIR/OMC) et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC-BIsD). Ce soutien a permis le lancement d’un projet visant à améliorer la compétitivité du pays dans le cadre de la ZLECAf.L’adoption d’une stratégie nationale de mise en œuvre en mars 2020, suivie de sa validation en novembre 2023, a marqué une étape clé vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAf en Guinée, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et d’intégration régionale.Les consultations menées à Mamou et Conakry ont permis d’intégrer les aspirations des acteurs économiques, renforçant ainsi l’adhésion nationale autour de cette stratégie. L'objectif est de maximiser les opportunités offertes par la ZLECAf et d’accroître la part de la Guinée sur le marché continental.En décembre 2023, un manuel de l'exportateur guinéen et une plateforme de commerce digital dédiés aux produits prioritaires du pays ont été mis à disposition, renforçant ainsi les outils à disposition des entreprises locales. De plus, les capacités du Comité national ZLECAf et des principaux acteurs du commerce extérieur, y compris les douaniers, les représentants du secteur privé et les experts gouvernementaux, ont été renforcées à travers des formations sur les règles d’origine, les concessions tarifaires et les obstacles au commerce, conformément aux protocoles de la ZLECAf.Ces efforts soutenus ont déjà porté leurs fruits. La Guinée est mieux préparée à tirer parti des opportunités offertes par la ZLECAf et à renforcer sa compétitivité sur le marché continental. Selon Amadou Daff BALDE, Directeur national du commerce extérieur et de la compétitivité, ce projet conjoint avec la CEA a un impact considérable sur la mise en œuvre de la ZLECAf en Guinée.Grâce à une approche stratégique et à un partenariat solide avec la CEA, la Guinée est en passe de devenir un acteur majeur du commerce intra-africain. Les résultats obtenus jusqu'à présent témoignent de la pertinence des actions entreprises et ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays.Pour plus d'informations:Tahirou Gouro SoumanaEmail: gouro2@un.org, filtered_html
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29 octobre 2024
LE BAC, FRUIT D’UNE LONGUE ROUTE : L’HISTOIRE DE MOIZE
N'Zérékoré, Guinée – Moize Condé, un jeune Guinéen d'une vingtaine d'années, a surmonté de nombreux obstacles qui auraient pu briser ses ambitions. Son parcours témoigne de résilience et d’espoir, et souligne aussi l'importance du soutien institutionnel dans la réintégration des migrants sur les plans économique, social et psychosocial.En 2022, Moize vit une grande déception alors qu’il rate son baccalauréat. « C’était la première fois que je vivais un échec scolaire », confie-t-il. Ne pouvant plus payer ses frais de scolarité, il décide de quitter la Guinée, espérant un avenir meilleur à l’étranger. « J’ai vendu mon téléphone pour financer mon voyage, puis j’ai pris la route pour l’Algérie via le Mali », explique-t-il. Son rêve était de rejoindre le Canada pour y poursuivre ses études et échapper à la pauvreté.Le voyage vire rapidement au cauchemar. Traversant le Sahara, le véhicule transportant Moize et 35 autres migrants se renverse, causant sept morts et plusieurs blessés. « J'ai repris connaissance dans un froid glacial », raconte-t-il. Grièvement blessé, il subit une opération pour stabiliser son fémur et passe trois mois dans un hôpital en Algérie.Par la suite, les survivants sont évacués vers le Niger, où l’OIM les prend en charge. Après avoir reçu des soins physiques et psychologiques, ils sont transférés à Agadez. En avril 2023, l’OIM organise leur retour volontaire en Guinée, clôturant ainsi un périple éprouvant.De retour en Guinée, Moize est à nouveau pris en charge par l’OIM, qui organise son hospitalisation à Conakry pour retirer la broche de son fémur. Une fois rétabli, il décide de retourner à N'Zérékoré et intègre un programme de réintégration socioéconomique. « Grâce à l’OIM, j’ai reçu des kits scolaires, un ordinateur portable et mes frais de scolarité ont été pris en charge », témoigne-t-il. Ce soutien lui permet de reprendre ses études en Sciences Sociales, un rêve autrefois interrompu. Moize poursuit son parcours scolaire sans encombre, encouragé par l’accompagnement de l’OIM.En 2024, après des mois de travail soutenu, Moize décroche enfin son baccalauréat. « Ce diplôme n’est qu’une étape. Je souhaite désormais étudier la sociologie ou le développement communautaire », déclare-t-il, plein d'espoir.Aujourd’hui, Moize souhaite encourager d’autres jeunes migrants de retour. « L’éducation est un pilier solide pour bâtir son avenir », dit-il avec conviction. Son expérience montre que, malgré les défis, des opportunités existent toujours. Lancé en 2022 et financé par l'Union européenne, le Programme de Protection, de Retour et de Réintégration des Migrants en Afrique subsaharienne (MPRR-SSA) est un projet ambitieux qui vise à répondre aux besoins des migrants vulnérables en Afrique subsaharienne. Ce programme, qui succède à l'Initiative Conjointe UE-OIM, se concentre principalement sur la protection des migrants en transit et leur réintégration durable dans leurs pays d'origine. Il propose un accompagnement holistique, en offrant à la fois une aide au retour volontaire assisté et un soutien à la réinsertion sociale, économique et psychosociale. L'un des objectifs majeurs de ce programme est également d'informer les migrants potentiels pour qu'ils puissent prendre des décisions éclairées sur leurs projets migratoires., filtered_html
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25 juillet 2024
L'ACCÈS À L'ÉNERGIE, UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN GUINÉE
TRIBUNE - L’Objectif de Développement Durable (ODD7) vise à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes et à un coût abordable. Sa réalisation aura un impact majeur sur la santé et le bien-être des populations, notamment les jeunes et les femmes, en leur offrant d’importantes opportunités d’autonomisation.Cependant en Afrique sub-saharienne, l'accès à l'énergie reste un défi majeur. Plus de 50% de la population ne bénéficie pas d’un accès fiable à l’électricité. En Guinée, bien que la production d’électricité a augmenté de 70 % sur la période 2018-2022, grâce notamment à la multiplication par 2,4 de la production d’énergie hydraulique sur cette période, l'accès des ménages à l'électricité reste un véritable défi. Le taux est passé de 2018 à 2023, de 44% à 53 %, en milieu urbain. Pour les ménages ruraux, ce taux chute complètement. Il est passé de 2% à 7%, pour la même période. En dépit des efforts d’investissements intervenus durant la dernière décennie en infrastructures de production - réalisation de barrages à l’image du barrage hydro-électrique de Souapiti d'une puissance installée de 515 mégawatts pour un coût de 1,3 milliard de dollars US - de transport et de distribution, l’État guinéen continue de subir une forte pression financière en subventionnant massivement les factures d’électricité des producteurs indépendants. Au titre de l’exercice 2023, le montant de la subvention à l’électricité se chiffrait à plus de 3 200 milliards GNF (environ 450 millions USD par an).Investir conjointement dans l'énergie pour briser le cycle de la pauvretéDans ce contexte, l'orientation de la Vice Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, qui lors du dialogue stratégique d’avril 2024 des Coordonnateurs Résidents des Nations Unies en Afrique, dans la capitale éthiopienne d'Addis-Abeba, où elle a mis l’accent sur les six leviers transformateurs à même d'accélérer les progrès sur les ODD en Afrique, prend tout son sens. Il s'agit de l’accès à une énergie abordable, en plus des systèmes alimentaires, de la connectivité numérique, de l'éducation, de l'emploi et la protection sociale; et du changement climatique,
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD., filtered_html
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD., filtered_html
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19 avril 2025
À LABÉ, LE SYSTEME DES NATIONS UNIES AU PLUS PRÈS DES POPULATIONS : UNE MISSION D’ÉCOUTE ET D’ESPOIR
La Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Guinée, Mme Kristèle Younès, a foulé le sol de la capitale du Fouta Djallon, Labé, pour une mission de terrain de trois jours, du 09 au 11 avril 2025. Ce n’était pas un simple passage administratif, mais une immersion concrète, une rencontre directe avec les communautés, les autorités, les jeunes, les femmes, les sages — avec la Guinée profonde qui construit son avenir chaque jour malgré les défis.Durant son séjour la Coordonnatrice Résidente a visité diverses initiatives conjointes et complémentaires du Système des Nations Unies à Labé, Lélouma et Mali, notamment Donghol-Sigon, Bhoundou Balki, Télico, Sériabhé et Thiaguel Bori. Partout, l’accueil a été à la hauteur de l'hospitalité des communautés locales. À Donghel Sigon, dans la préfecture de Mali, c’est une foule compacte, souriante, des enfants en habits traditionnels, des femmes aux pagnes colorés, des anciens, des élus… qui se sont assemblés pour une chose : être écoutés. Un dialogue ouvert, franc, humainDans les localités visitées, les mots ne manquaient pas pour saluer les interventions des Nations Unies mais aussi formuler des requêtes : besoin de plus d’enseignants, de sages-femmes, d’ambulances, d’eau, de routes, etc. Derrière chaque demande, il y avait aussi une fierté exprimée : celle d’avoir vu leur localité changer, grâce à un projet d’adduction d’eau, un groupe d’alerte communautaire formé, un magasin de stockage ouvert, des femmes formées et désormais actrices économiques de leur territoire.« Vous êtes la première représentante des Nations Unies à venir jusque-là pour nous écouter vraiment », a lancé la Présidente de la Délégation Spéciale de Donghol-Sigon, au bord de l’émotion. Mme Younès, attentive, prend des notes, interroge, rassure : « Nous sommes là pour vous, mais aussi avec vous. Votre mobilisation est notre plus grande force. » Des résultats concrets, visibles et durablesSur le terrain, les initiatives du Système des Nations Unies, rendues possibles grâces aux contributions des partenaires financiers, parlent d’elles-mêmes. À l’hôpital régional de Labé, un centre de néonatologie flambant neuf, rénové et équipé grâce à l’UNICEF, accueille les nouveaux-nés dans des conditions sanitaires enfin dignes. Juste à côté, un poste avancé de l’état civil facilite l’enregistrement immédiat des naissances : un enfant déclaré à la naissance, c’est un enfant reconnu, protégé, vacciné. Dans la maternité, les équipements fournis par l’UNFPA – tables d’accouchement, kits de césarienne, lits médicalisés – sauvent chaque jour des vies. Les femmes porteuses de fistules, longtemps invisibles, sont désormais prises en charge médicalement, psychologiquement, socialement. Une infirmière qui facilite la visite murmure : « Ce n’est pas que de la santé, c’est de la dignité qu’on rend. »Au Centre d’Appui à l’Autonomisation des Filles et Femmes, elles sont plus de 300 à apprendre la couture, la saponification, le maraîchage, la restauration. Grâce à l’eau fournie par un forage, aujourd’hui, elles cultivent, produisent et vendent. L’autonomie n’est plus un rêve, elle est en marche et accessible pour ces filles qui ont subi, pour la plupart des violences, de la maltraitance. Mme Younès les encourage : « Parmi vous, peut-être se cache la future présidente de la Guinée. Continuez à croire à un avenir meilleur, à croire en vous. » Dans la préfecture de Lelouma, à Thianguel Bori, l’énergie devient une promesse tenue. C’est une centrale solaire qui change la donne. Conçue par le PNUD, elle alimente des centaines de foyers, éclaire les rues, alimente une plateforme multifonctionnelle où les femmes transforment l’arachide, le riz, les céréales, etc. À côté, un château d’eau flambant neuf et des bornes fontaines sont installés pour donner accès à l’eau dans les hameaux.Préserver les sources d’eau, préserver la paixLors de la visite de la tête de source du fleuve Gambie, la Coordonnatrice Résidente a pris part à un dialogue communautaire avec les sages qui expliquent : « C’est ici que tout commence. Cette tête de source alimente plusieurs pays, mais elle est menacée aujourd’hui, de même que le couvert végétal ». La Coordonnatrice attentive à leur plaidoyer affirme : « Nous allons travailler avec vous pour reboiser, avec des essences locales, pour que vos enfants boivent encore de cette source pendant longtemps. » Tout au long de la mission, le plaidoyer de toutes les parties rencontrées est de demander aux Nations Unies de continuer ses interventions. Les sages plaident pour continuer les efforts en faveur de la cohésion sociale, et de soutien les foyers coraniques, en faveur du respect des droits des enfants. Les communautés demandent de continuer à accompagner les femmes victimes de violences, à soutenir l’autonomisation des femmes et renforcer l’accès aux services sociaux de base. Au village artisanal de Télico, les femmes cordonnières subviennent difficilement aux besoins de leurs familles et sollicitent des alternatives contribuant à l'accès des jeunes filles à l'école. Les autorités locales demandent quant à elles d’intensifier les interventions et de continuer à garder le bureau du PAM à Labé, car « un enfant bien nourri apprend mieux ». Une équipe unie, unie avec les communautésÀ Labé, les agences du SNU montrent l’exemple d’une coordination fluide. Le personnel vit sur place, travaille en synergie, mutualise ses efforts. Les agences présentes travaillent en étroite collaboration sur le terrain, tiennent compte des réalités locales et consolident les liens avec les autorités locales. La maison commune des Nations Unies, mise à disposition par les autorités sur un site de trois hectares, représente un projet ambitieux et un signal fort de coopération renouvelée. Avec les collègues de terrain, Mme Younès a défendu un leadership tourné vers l’impact, sans éluder les difficultés. Les coupes budgétaires, les nombreuses priorités, la pression sur le multilatéralisme. Mais elle a aussi rappelé que c’est dans ces moments-là que se révèlent les opportunités et les véritables partenaires : «Il faut faire des choix, être stratégique, catalytique. L’avenir de la Guinée, ce sont les Guinéens eux-mêmes. Nous devons aider le Gouvernement à réaliser sa vision au profit des populations » dit-elle. À la fin de la mission, un sentiment partagé : celui d’un multilatéralisme de terrain, concret, humain, transformateur. De Labé à Mali, en passant par Lelouma, les Nations Unies ont vu, écouté, compris, et promis de continuer. Labé est aujourd’hui un modèle. Non pas parce que tout est parfait, mais parce que l’engagement y est vrai, les résultats visibles, et les liens tissés solides. , filtered_html
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16 avril 2025
RENCONTRE DE HAUT NIVEAU AUTOUR DU PROGRAMME SIMANDOU 2040 : VERS UNE COOPÉRATION STRATÉGIQUE RENFORCÉE
Conakry, 8 avril 2025 – Dans le cadre du processus d’élaboration et de mise en œuvre du Programme stratégique Simandou 2040, une forte délégation du Système des Nations Unies, conduite par le Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès, a été reçue par le Président du Comité Stratégique de Simandou, M. Djiba DIAKITÉ, Ministre Directeur de Cabinet à la Présidence de la République. Cette rencontre, facilitée par le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, M. Ismael Nabé, s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre le Gouvernement guinéen et le Système des Nations Unies (SNU), en soutien au programme de transformation économique et sociale, à moyen et long terme, fondé sur la durabilité et l’inclusion.La réunion a également été l’occasion, par M. Nabé, pour remercier les partenaires internationaux pour leur présence marquante lors de la visite du Chef de l’État au Port de Morebayah, le 22 mars 2025, une des infrastructures stratégiques du projet Simandou porté par la Compagnie du TransGuinéen (CTG). Les discussions ont porté sur l’opérationnalisation des cinq piliers du Programme Simandou 2040, pour les quinze prochaines années, avec un accent particulier mis sur deux axes prioritaires présentés par les Nations Unies, à savoir:Le Développement local, pour que les retombées économiques du projet Simandou soient tangibles pour les populations locales, en prenant en considération les collectivités les plus vulnérables, avec le capital humain comme point d’entrée ;Les Systèmes alimentaires, en se servant de Simandou comme un des leviers pour le développement agricole, incluant l’investissement dans les terres arables, la diversification des chaînes de valeur agricole, la connectivité, etc.Les agences onusiennes représentées à la réunion ( OMS, OIM, UNESCO, UNOPS, PNUD, PAM, ONUDI, HCDH, FAO, UNFPA ) ont réaffirmé leur engagement à renforcer leurs interventions dans le cadre d’une approche intégrée, coordonnée et pleinement alignée sur les priorités nationales. La Coordonnatrice Résidente, Mme Kristèle Younès, a souligné la nécessité de renforcer la mobilisation des ressources internes et de mettre en place des mécanismes de planification axés sur les résultats et conformes aux standards internationaux. Elle a également assuré que les agences du Système des Nations Unies continueront de travailler de manière conjointe, en apportant un appui stratégique au Gouvernement, notamment en matière de planification, de gouvernance et de conduite des réformes structurelles, y compris la gestion des ressources. Le Président du Comité Stratégique, M. Djiba Diakité, s’est réjoui, pour sa part, de l’engagement actif des agences onusiennes et a salué leur contribution dans la réalisation des objectifs économiques et sociaux du Chef de l’État. Il a proposé la mise en place d’une équipe conjointe technique, dédiée à l’accompagnement du Comité Stratégique dans toutes les phases du programme, notamment la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des actions. Il a profité de l’occasion pour mettre l’accent sur la nécessité d’un changement de culture administrative, à travers la formation et la mobilisation des cadres de l’administration publique autour des principes de performance, de transparence et de redevabilité. « La modernisation de l’administration constitue un levier indispensable à la réussite du Programme Simandou 2040 et à la pérennité des résultats escomptés » a-t-il affirmé.Cette rencontre stratégique marque une étape décisive dans la consolidation de la coopération entre la République de Guinée et le Système des Nations Unies. Elle ouvre la voie à une synergie renforcée, fondée sur l’expertise technique, l’intelligence collective et la complémentarité des interventions, en cohérence avec les engagements de la Guinée au titre de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.Le Programme Simandou 2040 se positionne comme un levier vital de transformation structurelle, porté par une vision de souveraineté, de prospérité partagée et de résilience, au service du développement durable et du bien-être de l’ensemble des populations guinéennes. , filtered_html
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04 février 2025
UNE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE POUR DIRE NON AUX VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
Room, 18 décembre 2024 – La célébration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) en Guinée a connu l’introduction d’une innovation cette année. Pour la première fois, le Système des Nations Unies en Guinée (SNU), en partenariat avec le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables (MPFEPV), a organisé une journée conjointe de sensibilisation communautaire en faveur des jeunes élèves et femmes des îles de Room.Un hommage bouleversant pour éveiller les consciencesUn moment d’une rare intensité a marqué cette journée : le témoignage poignant du père d’Aicha Bah, une jeune fille de 8 ans, victime de viol et décédée à Kagbelen. Avec une douleur palpable, il a relaté la dernière journée de sa fille, qu’il avait déposée à l’école sans imaginer que ce serait la dernière fois qu’il la verrait en vie. Un silence lourd et solennel a envahi l’assemblée, traduisant l’émotion collective et renforçant l’urgence d’agir contre les VBG. Des engagements forts pour lutter contre les VBGDans son allocution, la Représentante du MPFEPV, la Directrice Générale de l’Observatoire National de la Protection Sociale et des Violences Basées sur le Genre (ONPS-VBG), Mmee Binta NABE, a souligné le rôle clé de son département dans la lutte contre les VBG et salué le courage du père d’Aicha pour son témoignage, qu’elle fidèlement explicité pour les enfants.La Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès, a quant à elle rappelé avec force que « l’épidémie de violence à l’égard des femmes et des filles est une honte pour l’humanité. Chaque jour, en moyenne, 140 femmes et filles sont tuées par un membre de leur famille. Aucun pays, aucun milieu n’est épargné. Il est impératif d’agir, ensemble et immédiatement, pour briser le cycle de l’impunité et protéger nos filles. » L’art et le sport au service de la sensibilisationL’impact de cette journée a été amplifié par la révélation d’une chanson inédite dédiée à la lutte contre les VBG, interprétée par de jeunes artistes. Leur prestation a captivé l’audience, confirmant le pouvoir de la musique comme levier de sensibilisation et d’engagement social.De plus, le Club des Jeunes Filles a livré une prestation de slam percutante, avec des messages inspirants dénonçant les violences et appelant à la mobilisation collective.Pour clôturer la journée, un match symbolique de Beach Soccer "He For She" a été organisé avec la participation des joueuses du club de football féminin AS Bolonta. Ce match a incarné l’engagement des femmes et des jeunes dans la lutte contre les VBG et la promotion de l’égalité des sexes à travers le sport. Un engagement local pour un changement durableLe Maire de Kassa, M. Abou Samaké, a salué cette initiative et pris l’engagement, au nom des communautés locales, de diffuser les messages clés auprès des autres îles de la localité. Il a insisté sur le fait que chaque personne sensibilisée représente un espoir de plus dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.Cette journée restera gravée dans les mémoires des jeunes et femmes insulaires comme une étape clé pour leur engagement dans la lutte contre les VBG, et prouve que la mobilisation communautaire et la collaboration entre partenaires sont essentielles pour un changement durable.Le message est clair : Plus jamais ça ! , filtered_html
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14 février 2025
UN NOUVEAU SOUFFLE POUR L’AGRICULTURE FAMILIALE EN GUINÉE
En Guinée, où l’agriculture constitue la principale source de revenus et de subsistance pour des millions de personnes, l’accès aux ressources, aux infrastructures et aux marchés reste un défi majeur pour les petits exploitants. Face à cette réalité, le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et l’Office des Nations Unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS), en appui au Ministère de l'Agriculture et de l'Élevage, mettent en œuvre le Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AgriFARM).C’est une initiative qui vise à moderniser l’agriculture familiale en dotant les agriculteurs d’infrastructures adaptées, de formations techniques et de meilleures opportunités de commercialisation. En ciblant 65 000 ménages agricoles, soit environ 455 000 personnes, AgriFARM entend transformer durablement le quotidien des producteurs en renforçant leur résilience face aux défis climatiques et économiques.Un Accès à l’Eau et des Infrastructures pour une Agriculture Plus RésilienteDans les régions de Haute et Moyenne Guinée, où les précipitations irrégulières et le manque de systèmes d’irrigation freinent la productivité, AgriFARM apporte des solutions durables pour garantir une production agricole toute l’année. Le projet prévoit l’aménagement de 1 323 hectares de terres irriguées sur treize sites, permettant aux exploitants de cultiver en saison sèche et d’améliorer leurs rendements. L’installation de stations de pompage solaires et de réseaux de drainage réduit la dépendance des agriculteurs aux aléas climatiques, tout en facilitant l’accès à l’eau potable pour les communautés environnantes. Cette avancée a un impact direct sur la santé des populations et libère du temps pour les femmes, traditionnellement chargées de la corvée d’eau, leur permettant ainsi de se consacrer à des activités génératrices de revenus. Un Accompagnement Technique et des Opportunités Économiques pour les CommunautésAu-delà des infrastructures, AgriFARM met l’accent sur le renforcement des compétences des agriculteurs à travers des formations techniques et des appuis-conseils pour une gestion plus efficace des exploitations. L’introduction de pratiques agricoles modernes et la promotion de techniques adaptées au contexte local permettent d’accroître la productivité tout en préservant les ressources naturelles.Le projet encourage également l’entrepreneuriat et l’inclusion des groupes vulnérables. Grâce à l’approche Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO), les jeunes et les femmes bénéficient de nouvelles opportunités d’emploi, aussi bien dans la production agricole que dans les services liés à la transformation et la commercialisation des produits.AgriFARM est, in fine, un levier de transformation sociale et économique pour les communautés rurales, en favorisant une agriculture plus productive, plus stable et mieux structurée, et en contribuant à renforcer la souveraineté alimentaire de la Guinée, tout en réduisant la pauvreté en milieu rural.Avec le soutien du FIDA et de l’UNOPS, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, AgriFARM représente une avancée décisive vers une agriculture plus forte, plus résiliente et plus inclusive en Guinée. Ce projet démontre qu’investir dans l’agriculture familiale, c’est investir dans l’avenir des communautés rurales, en leur donnant les moyens de produire durablement et d’assurer leur propre sécurité alimentaire., filtered_html
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11 février 2025
La coopération avec la Guinée pour la promotion du travail décent et la protection sociale renforcée
Du 24 au 30 novembre 2024, une mission technique du Bureau International du Travail (OIT), dirigée par le Directeur régional par intérim basé à Dakar, a visité Conakry pour soutenir la Guinée dans la mise en œuvre de son agenda de travail décent. Cette mission a impliqué trois spécialistes de l'OIT et le chef de l’unité de programmation et s'inscrivait dans le cadre de la coopération continue entre l’OIT et le gouvernement guinéen pour promouvoir des initiatives visant à améliorer la protection sociale, les normes du travail et l’employabilité dans le pays. L’objectif principal de la mission était de lancer plusieurs initiatives stratégiques, telles que la création d'une stratégie nationale de promotion des approches de Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO), ainsi que le suivi de la validation du Programme par Pays de Promotion du Travail Décent (PPTD) 2024-2028. Ce programme vise à créer un environnement propice à l'emploi décent, à la transition juste et à l’inclusion des travailleurs informels, notamment dans les secteurs de l’agriculture et des mines.Lancement des initiatives clés et renforcement du dialogue socialParmi les points forts de la mission, un atelier stratégique a été organisé pour lancer le processus d'élaboration de la stratégie HIMO en Guinée. Ce programme a pour but de promouvoir des politiques publiques qui intègrent des approches favorables à l'emploi décent, en particulier pour les jeunes et les femmes. L'atelier a réuni des participants issus de divers ministères, de la société civile et des partenaires techniques. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Kéamou Bogola HABA, a souligné que l’intégration de ces approches contribuera à réduire le chômage des jeunes et à stimuler l'économie locale.Le ministère de l'Emploi a également abordé des questions clés avec l’OIT concernant la formalisation des unités de production informelles, l'extension de la protection sociale aux travailleurs non déclarés et la promotion du dialogue social. Le projet sur la formalisation de l’économie informelle dans les mines et l'agriculture a reçu un accueil positif de la part des acteurs locaux, y compris le Conseil National du Dialogue Social (CNDS) et la Chambre Nationale des Mines, qui se sont engagés à soutenir cette initiative.Collaboration avec les partenaires nationaux et internationauxLa mission a permis de renforcer la coopération entre l’OIT et plusieurs ministères guinéens, notamment le ministère des Infrastructures et des Travaux Publics, ainsi que l’Agence Guinéenne d’Exécution des Travaux d’Utilité Publique pour l’Emploi (AGETIPE), afin d’intégrer les approches HIMO dans les projets d’infrastructures publiques. Le ministère des Investissements Publics a également exprimé son soutien aux réformes et à l’intégration de la protection sociale dans les programmes de développement, notamment à travers le programme SIMANDOU 2040.Les discussions avec la Représentante Résidente du PNUD en Guinée ont porté sur une collaboration renforcée pour la mobilisation de ressources et la mise en œuvre des projets, notamment ceux liés à la formalisation de l’économie informelle et à l’inclusion des travailleurs dans les systèmes de protection sociale.PerspectivesLa mission de l’OIT en Guinée a marqué un tournant dans la coopération entre l’OIT et le gouvernement guinéen pour renforcer les droits des travailleurs et promouvoir des emplois décents dans des secteurs clés. Le lancement du projet de formalisation des unités de production informelle et le processus d’élaboration de la stratégie HIMO représentent des étapes essentielles pour la Guinée dans son objectif de réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d’intégrer les principes du travail décent dans ses politiques publiques.Le soutien continu de l’OIT, en collaboration avec les autorités guinéennes et ses partenaires, est crucial pour garantir que ces initiatives contribuent efficacement à l’amélioration de la protection sociale et à la création d’un environnement de travail plus inclusif et équitable en Guinée., filtered_html
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Communiqué de presse
03 décembre 2024
Les Nations Unies expriment leur profonde compassion suite à la tragédie de Nzérékoré et annoncent une mobilisation d’urgence pour appuyer les victimes et leurs familles
« Ce drame nous rappelle douloureusement l'importance cruciale de garantir la sécurité dans les lieux publics. Nos pensées vont aux familles endeuillées, aux blessé.e.s et à tou.te.s ceux/celles touché.e.s par cette catastrophe. Nous saluons la mobilisation rapide du gouvernement pour soutenir les victimes et offrir une prise en charge psycho-médicale adaptée. Par ailleurs, l'engagement des autorités à mener une enquête approfondie est une étape essentielle pour faire la lumière sur les faits, renforcer les mesures de prévention et garantir la justice " a déclaré la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès.Conformément à l'engagement de l’ONU à répondre rapidement aux crises, une réunion d’urgence de l'Équipe d’Urgences Pays (EUP) a été convoquée ce jour, pour coordonner une réponse immédiate et adaptée à la gravité de la situation. Cette rencontre vise à évaluer les besoins prioritaires et à mieux organiser, en complémentarité des efforts du Gouvernement, l’assistance humanitaire, médicale et psychologique pour les victimes et leurs proches.En ces moments difficiles, les Nations Unies appellent à une solidarité renforcée et à une mobilisation collective afin de prévenir de telles tragédies à l’avenir et de consolider les mécanismes de gestion des foules et de sécurité dans les lieux publics.L'équipe des Nations Unies se tient aux côtés du gouvernement et peuple de Guinée.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies : RCS-Guinea@un.org , filtered_html
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
AÏCHA BAH, UNE NOUVELLE VICTIME DE TROP !
Ce drame poignant, qui survient à peine un an après la tragédie similaire ayant coûté la vie à Aissatou Tambassa, illustre de manière alarmante l'urgence d'une mobilisation collective pour éradiquer le viol et toutes les formes de violences sexuelles. Ces actes odieux, perpétrés dans des lieux censés être des sanctuaires de sécurité et d’éducation pour nos enfants, interpellent notre conscience collective et exigent des mesures concrètes et immédiates.Le Système des Nations Unies (SNU) exprime sa profonde compassion à la famille endeuillée, à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble du peuple guinéen, bouleversé par cette perte tragique et inacceptable. À l’approche des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en ce mois de novembre, cette tragédie nous rappelle l’urgence de renforcer la prévention, de soutenir les victimes et survivantes, et de garantir un environnement où plus aucune fille ou femme ne sera exposée à de telles atrocités, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD 5), afin de bâtir une société plus juste et équitable.Prenant acte de l’enquête en cours, le SNU rappelle les engagements internationaux pris par la Guinée, qui doivent se traduire en actions concrètes pour prévenir ces crimes, protéger les victimes et punir fermement les auteurs, tout en renforçant les mécanismes de prévention et de protection.En ce jour, 20 novembre, marquant l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)], en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989, l’Équipe Pays des Nations Unies en Guinée réitère son soutien au Gouvernement guinéen, et appelle à un sursaut national. Autorités, société civile et partenaires doivent unir leurs forces pour éradiquer les violences sexuelles et garantir qu’aucune femme, fille ou enfant ne soit à nouveau victime de telles atrocités en République de Guinée.L'équipe des Nations Unies adresse ses plus sincères condoléances au gouvernement et peuple de Guinée.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies : RCS-Guinea@un.org, filtered_html
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04 novembre 2024
Nations Unies : Une mission d’évaluation des besoins électoraux déployée en République de Guinée
En réponse à la demande par le gouvernement d’une assistance au processus électoral en cours en République de Guinée, une mission des Nations Unies d’évaluation des besoins électoraux est déployée dans le pays pour la période du 4 au 15 novembre 2024. Cette mission vise à analyser le contexte dans lequel le processus électoral pourrait se dérouler, de même que le cadre juridique et institutionnel régissant ce processus, ainsi que les capacités et les besoins des principaux acteurs électoraux. Dans le cadre de cette évaluation technique, les membres de la mission envisagent de rencontrer plusieurs responsables gouvernementaux, responsables d’institutions, acteurs politiques, représentants de la société civile et partenaires internationaux.A l’issue de cette mission, un rapport sera produit à l’attention du Secrétaire général des Nations Unies et de la Coordinatrice des Nations Unies pour les questions électorales, avec notamment des recommandations concernant un éventuel soutien des Nations Unies au processus électoral, et en précisant les types d’assistance, envisageables de même que les paramètres éventuels de mise en œuvre. , filtered_html
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20 décembre 2023
Le Système des Nations Unies en Guinée déplore l'incendie meurtrier du dépôt d’hydrocarbures du Port de Conakry et manifeste sa solidarité
C'est avec une profonde tristesse que nous avons a appris la perte de vies humaines, les blessures de nombreuses personnes et les dégâts matériels importants causés par ce tragique incident. En ces moments difficiles, toutes nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes, ainsi qu'aux personnes blessées. Nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes affectées.
Le Système des Nations Unies exprime sa solidarité avec le peuple guinéen et reste engagé à apporter tout le soutien nécessaire au Gouvernement guinéen dans ses efforts de secours et de reconstruction. Les interventions d’urgences déployées contribuent à répondre aux besoins immédiats sanitaires, en eau, hygiène et assainissement de la population affectée, notamment les femmes et les enfants, en fournissant des abris sous forme de tentes, des citernes d’eau, des toilettes mobiles, ainsi que des kits d'hygiène, de dignité, des médicaments et d'autres fournitures essentielles.
Nous saluons la réaction des autorités marquée par l’annonce préventive de mesures sécuritaires et la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise et de coordination. Aussi, les résultats des enquêtes diligentées par le Gouvernement afin de comprendre les causes exactes de cet incendie sont très attendus.
Nous réaffirmons l’engagement des Nations Unies à apporter un soutien constant aux populations guinéennes, en étroite collaboration avec le gouvernement guinéen et la communauté internationale, autour de l’Équipe d’Urgences Pays, pour surmonter cette épreuve et œuvrer, ensemble, en faveur d'un avenir plus sûr et résilient pour la Guinée.
Le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies
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Communiqué de presse
19 septembre 2023
#AG78 : les nations doivent tenir leurs promesses en matière de climat et de développement - Interview du Secrétaire général Antonio Guterres
« Ce n'est pas une foire aux vanités. Il s'agit d'un organe politique dans lequel les gouvernements sont représentés », a-t-il déclaré à ONU Info lors d’un entretien exclusif.
« Ce qui compte, c'est que les pays soient représentés par quelqu'un qui peut se montrer à la hauteur du moment présent », a-t-il ajouté.
Les sociétés veulent avoir une voix
« La présence de la société civile, d'entreprises, la présence d'hommes et de femmes de science, la présence de jeunes et d'organisations de femmes sont absolument essentielles pour que cette Assemblée générale puisse être le reflet de ce que veut la société au niveau global », a indiqué le Secrétaire général.
Et la société a un message très clair, même si quelquefois les gouvernements ne suivent pas : « la société veut la paix, la société veut la justice, la société veut que les objectifs de développement durable soient atteints. La société veut que le climat soit l'objet de politiques effectives pour que le changement climatique ne devienne pas le cauchemar collectif de l'humanité ».
António Guterres a ajouté qu’il n’était pas si inquiet de savoir qui allait venir. « Ce qui me préoccupe, c'est de m'assurer que les pays qui sont ici (...) soient prêts à assumer les engagements nécessaires pour faire des objectifs de développement durable, qui malheureusement n'évoluent pas dans la bonne direction, une réalité ».
M. Guterres a insisté sur la nécessité de réformer le système financier mondial actuel, « injuste, dysfonctionnel et dépassé », afin de garantir la réalisation des ODD d'ici à 2030.
Il a rappelé sa proposition de relance de 500 milliards de dollars pour soutenir les nations en développement afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources nécessaires pour atteindre les ODD.
Action sur le changement climatique
Le chef de l'ONU a également déclaré que le Sommet sur l'ambition climatique de 2023 sera l'occasion pour les pays, les entreprises et la société civile d'intensifier leurs efforts pour enrayer un changement climatique galopant.
Contrairement aux pratiques habituelles où les pays sont au premier plan, ce sommet offrira une plateforme à ceux que le Secrétaire général a appelé les « pionniers », c'est-à-dire ceux qui sont les plus engagés dans l'action climatique et qui sont en mesure de partager les meilleures pratiques.
« Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température mondiale de 2,6 à 2,8 °C d'ici la fin du siècle », a-t-il averti, soulignant l'urgence de revenir à l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
António Guterres a souligné que « c'est encore possible avec de la volonté politique, mais il reste beaucoup à faire ».
Encourager la paix en Ukraine
En ce qui concerne la guerre actuelle en Ukraine, le Secrétaire général a réitéré que l'objectif central est de garantir la paix, qui soit juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif, reconnaissant que les conditions actuelles ne favorisent peut-être pas un « dialogue sérieux » sur la paix.
« Je pense que les parties sont loin de cette possibilité à l'heure actuelle, mais nous ne cesserons jamais, jamais, nos efforts pour faire en sorte que la paix revienne en Ukraine », a-t-il souligné.
Pleins feux sur la santé publique
M. Guterres a également évoqué les trois dialogues ministériels sans précédent qui se tiendront la semaine prochaine sur la santé publique mondiale : la préparation aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.
« La couverture sanitaire universelle est un objectif essentiel des Nations Unies », a-t-il déclaré, ajoutant que « cela exige non seulement que le système des Nations Unies fonctionne, mais aussi que les systèmes financiers soient beaucoup plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui ».
M. Guterres a également souligné qu’il considérait essentiel « d'augmenter les ressources et le pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
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