GUINÉE : LES MIGRATIONS EN DISCUSSION À TRAVERS LE SEPTIÈME ART
19 décembre 2022
Du 20 novembre au 18 décembre 2021, 66 projections de films ont eu lieu dans 10 préfectures guinéennes, à l’attention des différentes couches sociales du pays.
À l’initiative de l’Organisation Internationale pour les Migrations, elles s’inscrivaient dans le cadre de l’édition 2021 du festival international du film sur la migration (GMFF). Par cette série d’activités, l’OIM ambitionnait de créer des espaces propices à l’interaction et à la tenue de débats communautaires respectueux sur la thématique migratoire.
« Le cinéma est un moyen d’expression indéniable et une fenêtre ouverte sur les réalités socioculturelles de nos communautés et du monde. En matière de migration, il permet de mettre en scène avec éloquence la mobilité et ses avantages, tout en questionnant les modes de déplacement choisi par les migrants et en prévenant d’éventuelles conséquences néfastes. C’est pourquoi nous voyons en ce festival, une opportunité majeure de dialogues, d’échanges et de partage d’idée pour assurer aux populations guinéennes et internationales, le droit à une migration sûre et digne », a déclaré Madame Ana Fonseca, Cheffe de Mission de l’OIM en Guinée, lors du lancement de la campagne.
Également présent au lancement, Monsieur Ibrahima Chérif, Conseiller chargé de mission au Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi et point focal du département ministériel à OIM Guinée a pour sa part, au vu de la pertinence de l’initiative, fait le souhait de la voir élargie à tous les centres cinématographiques du pays. « S’adresser aux jeunes avec le cinéma qui est un canal aussi divertissant qu’informatif, constitue à coup sûr un moyen efficace d’enrayer ce mal que représente la migration irrégulière pour nous », souligne le fonctionnaire.
Une vingtaine de films traitants des migrations ont été projetés lors du festival à Conakry, Boké, Koundara, Labé, Pita, Mamou, Kankan, Siguiri, Nzérékoré et Beyla, pour un total de plus de 2458 spectateurs, hommes, femmes et enfants. A ces participants directs se rajoute des auditeurs, téléspectateurs et internautes à l’attention desquels ont été publiés du contenu multimédia sur la thématique migratoire, en marge des séances d’échange communautaire.