Sensibiliser la population estudiantine, les parents, les autorités compétentes aux effets néfastes des mutilations génitales féminines (#excision) en Guinée
À l’occasion de la Journée Internationale des femmes le 8 Mars 2024, l' Université Nongo Conakry (UNC) a organisé un procès fictif sur la mutilation génitales féminine au sein de son établissement, avec le partenariat technique et financier de l'ONU Droits de l'Homme Guinée.
L'objectif était de sensibiliser la population estudiantine, les parents, les autorités compétentes aux effets néfastes des mutilations génitales féminines (#excision), tout en lançant un appel à l'action pour éradiquer cette pratique encore largement répandue et impunie dans nos communautés.
Légende: La communauté estudiantine de l'UNC prend part à la campagne de sensibilisation sur les mutilations génitales féminines
Au cours des 30 dernières années, la prévalence des mutilations génitales féminines a diminué à l'échelle mondiale. De nos jours, une fille a trois fois moins de risque de subir une mutilation génitale qu'il y a 30 ans. Cependant, ces progrès sont menacés par les crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique, les conflits armés et autres et cela pourrait entraver les avancées vers l'égalité des sexes et l'élimination des mutilations génitales féminines d'ici à 2030.
Légende: L'équipe ONU Droits de l'homme apporte des informations sur la situation des mutilations génitales en Guinée
Il est encore possible de mettre fin aux mutilations génitales féminines au cours de cette génération si les progrès sont accélérer dix fois plus vite. C'est pourquoi les Nations Unies s'efforcent de les éliminer totalement d'ici 2030, conformément à l'esprit de l'Objectif de développement durable 5 : égalité entre les sexes.
Entités des Nations Unies impliquées dans cette initiative
HCDH
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme