Le projet a pour objectif de renforcer la résilience des systèmes de surveillance le long des frontières et des principales routes de migration interne.
Le lancement officiel du partenariat SMART placé sous le thème : « Restrictions de la mobilité et Secteur privé : Etat des lieux et propositions de solutions » a eu lieu le 29 Septembre 2020 et a été présidé par le Ministre de la sécurité et de la protection civile Damantang Albert Camara.
Le partenariat SMART sera mis en oeuvre par un consortium de Partenariat public-Privé coordonné par le bureau de l'Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) en Guinée avec la participation de la Chambre des mines de Guinée (CMG) et de la Plateforme de concertation du secteur privé guinéen (PCSPG). Cette initiative d’une durée de 22 mois pour un montant global approximatif de 5 millions USD viendra en appui aux efforts actuels de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire pour le renforcement des capacités durables pour la mise en oeuvre du Règlement sanitaire International (RSI) et sera mise en oeuvre de manière harmonieuse avec les priorités nationales en étroite collaboration avec les ministères sectoriels clés (Santé, Transport, Commerce, Hydrocarbures, Sécurité, Administration du territoire…), le secteur privé, les organisations patronales et la Société civile.
La gouvernance du partenariat se fera grâce à un comité interministériel de pilotage appuyé sur le plan technique par un secrétariat constitué de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), de la Chambre des mines et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) avec l’appui du Groupe Thématique de la réponse à la COVID-19 "Points d’entrée et collaboration transfrontalière" de l’ANSS.
Le financement de ce partenariat sera bâti autour d’un Partenariat Public-Privé (PPP) mettant en synergie des acteurs du Gouvernement, des institutions internationales (Banque mondiale, OIM, OMS, OSIWA…) et du Secteur privé. Cette initiative de partenariat public-privé fonctionnera selon un mécanisme de panier commun de fonds. Les parties au partenariat contribuent des fonds par le biais de protocoles d'accord tripartite spécifiques entre le bailleur, l’État représenté par l’ANSS et avec l’OIM qui joue le rôle d’opérateur technique.