Mission du Coordonnateur résident des Nations Unies et des représentants de l'équipe de pays des Nations Unies à Nzérékoré
Le système des Nations Unies en Guinée a commencé aujourd'hui une mission de quatre jours pour évaluer la situation dans la région sud-est de Nzérékoré, où le premier cas d'Ebola a été signalé. La mission est dirigée par le Coordonnateur résident et humanitaire Dr Vincent Martin avec des représentants du Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH), de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'OMS. Moins de 24 heures après la déclaration officielle de l'épidémie, l'UNHAS (Service aérien humanitaire des Nations Unies), avec le soutien logistique du PAM, a organisé le premier vol humanitaire vers Nzérékoré, transportant des équipements de protection individuelle pour le personnel de santé, des kits d'assistance pour les personnes infectées et matériel de désinfection. La délégation des Nations Unies a rencontré les autorités locales et les dirigeants communautaires et soutient les communautés locales à adopter des mesures barrière et à respecter les mesures annoncées par le gouvernement.
L'équipe des Nations Unies a également participé à une réunion de crise organisée par les autorités nationales pour déployer un mécanisme de recherche rapide des contacts afin d'évaluer la propagation de la maladie et d'établir un plan de réponse efficace. Cela comprend la distribution en urgence de vaccins , la gestion des cas, la communication de crise et la gestion des frontières. Le coordonnateur résident, Vincent Martin, a activé le mécanisme de coordination humanitaire des Nations Unies dès l'annonce officielle de l'épidémie. Aujourd'hui, il a présidé une réunion avec des acteurs humanitaires à Nzérékoré.
«Le système des Nations Unies en Guinée a tiré les leçons des crises sanitaires précédentes pour intervenir très rapidement en déployant un vol humanitaire onusien en moins de 24 heures après l'annonce officielle de l'épidémie, pour transporter du matériel médical et déployer une équipe d'évaluation technique de la situation à Nzérékoré. Ceci est ce que recommande la réforme de l'ONU: rapidité, flexibilité et efficacité », a déclaré le coordonnateur résident.
L'Organisation Mondiale de la Santé soutient le gouvernement dans l'élaboration d'un plan national de réponse à la Maladie à Virus Ebola tout en lançant une enquête active avec le déploiement d'équipes à Conakry et Nzérékoré. La livraison rapide des vaccins est en cours avec environ 22 000 doses à administrer cette semaine.
L’Organisation internationale pour la migration (OIM) a installé sept points de contrôle sanitaire à Gouéké, l’épicentre de l’épidémie, et surveillera quatre points d’entrée prioritaires avec les pays voisins: le Libéria, la Côte d’Ivoire et la Sierra Leone.
«La République de Guinée est mieux préparée grâce à son expérience dans la gestion de la crise Ebola de 2014-2016, à la gestion de la pandémie de la COVID-19 qui est en cours et à l'expertise acquise grâce à la contribution du pays à la réponse à Ebola en RDC. Cependant, le succès du plan de réponse guinéen dépend absolument de la rapidité des interventions et du renforcement de la coordination pour canaliser tous les efforts, la communication sur les risques et l'engagement communautaire dans la réponse et le lancement rapide de la vaccination », a ajouté le Coordonnateur résident.