Le Japon et l’UNICEF contribuent au renforcement de la réponse multisectorielle rapide et durable à la COVID-19 et aux maladies à potentiel épidémiques
« Mise en place d'une réponse multisectorielle rapide, efficace et durable à la COVID-19 et aux épidémies potentielles dans les régions de N’Zérékoré et Conakry
Conakry, le 13 avril 2022– Dans le cadre de son appui constant à la riposte à la pandémie de COVID-19 et aux épidémies multiples et simultanées en Guinée, le Gouvernement du Japon, à travers l’UNICEF, finance le projet : « Mise en place d'une réponse multisectorielle rapide, efficace et durable à la COVID-19 et aux épidémies potentielles dans les régions de N’Zérékoré et Conakry ».
Ce projet, mis en œuvre sur une année avec un financement d’environ 1,24 millions de dollars (USD), a pour objectif de contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité liées à la pandémie de la COVID-19 et aux maladies à potentiel épidémiques, telles que la maladie à virus Ébola. 25 communes de la région de N’Zérékoré ainsi que les 5 communes de la ville de Conakry seront couvertes pour la santé, la nutrition et l'accès à l'eau, l'hygiène et l'assainissement.
« Le Japon finance un engagement multisectoriel via l'UNICEF depuis deux années de suite. Avec le budget 2020-2021, de près de 1,5 million USD, l'UNICEF est intervenu dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l'assainissement et hygiène publique, et de la communication pour la lutte contre la rougeole et le poliovirus à Conakry et Kankan. Le Japon et l’UNICEF collaborent également pour les équipements de la chaîne du froid pour le transport et la conservation des vaccins COVID-19, qui ont été fournis à 69 centres de santé. Au niveau mondial, le Japon contribue pour plus de 1 milliard USD à l'initiative COVAX pour un accès équitable aux vaccins COVID-19. Dans le domaine de la nutrition, le Premier ministre, Monsieur KISHIDA, a promis un soutien financier de plus de 2,8 milliards USD lors du Sommet 2021 de Tokyo sur la Nutrition pour la Croissance. Le Japon continue de travailler et de collaborer avec des organisations telles que l'UNICEF afin de réaliser la couverture sanitaire universelle (UHC) » explique Son Excellence Monsieur MATSUBARA Hideo, Ambassadeur du Japon en Guinée.
Ciblant en particulier les enfants et les femmes enceintes, ces interventions multisectorielles complémentaires contribueront à réduire l’impact de la pandémie de la COVID-19 et favoriseront l'accès aux soins de santé, précise Monsieur Pierre Ngom, Représentant de l’UNICEF en Guinée. « En Guinée, la pandémie de la COVID-19 a impacté l’économie du pays, mais aussi l'accès aux services sociaux de base pour les populations les plus vulnérables. C’est au niveau des structures de santé communautaires que les mères et les enfants peuvent être suivis et recevoir les soins nécessaires à leur bonne santé. Ce projet va permettre d’apporter une réponse stratégique pour renforcer la vaccination contre la COVID-19, tout en améliorant l’utilisation et la qualité des services de sanitaires ».
Dans le cadre de ce projet, la vaccination contre la COVID-19 sera intensifiée et la prise en charge des cas suspects sera également appuyée.
La persistance de la COVID-19, dans un contexte de post crise de la maladie à virus Ébola, a engendré une discontinuité des services de nutrition au niveau communautaire, entraînant une perturbation des services de dépistage de la malnutrition, une réduction du nombre d'admissions dans les établissements de santé et une prise en charge des enfants atteints de Malnutrition Aigüe Sévère (MAS), en particulier pour les populations vulnérables. Les interventions pour lutter contre la malnutrition couvriront trois communes de Conakry : Kaloum, Dixinn et Matam, ainsi que la région de N’Zérékoré, et permettront la prise en charge d’au moins 1 500 enfants affectés par la MAS.
Ce projet intégrera également l'approvisionnement des structures de santé en eau potable et une stratégie d'assainissement gérée par les communautés, afin de mettre fin à la défécation à l’air libre dans les zones d’intervention de N’Zérékoré.