LES MEDIAS FORMES POUR RENFORCER LEUR ROLE DANS LES EFFORTS DE REDUCTION DE LA STIGMATISATION ET LA DISCRIMINATION DU VIH
Les media formés à agir pour augmenter le taux de fréquentation des centres de dépistage et de prise en charge des malades du sida et mobiliser les ressource
Dans le cadre de la réduction de la stigmatisation et la discrimination du VIH à travers l’implication des médias dans la lutte contre le VIH, une formation des media a été organisé, à travers le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Rémapsen) à Dakar. A Conakry, une restitution de la formation a eu lieu dans la salle de conférence de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, le 22 mars 2023, avec la participation de 26 journalistes dont 5 femmes.
Les médias africains devraient repositionner le VIH comme un sujet prioritaire dans le traitement de l'information, en vue de convaincre les donateurs internationaux et les Gouvernements des pays à faibles revenus ou revenus intermédiaires, à augmenter leurs contributions au financement de la lutte contre le VIH. Il s'agit aussi de contribuer à augmenter le taux de fréquentation des centres de dépistage et de prise en charge des malades du sida.
Les échanges entre les journalistes et la Coordination nationale du Rémapsen ont permis de pointer le doigt sur le désintérêt du public aux questions relatives à la santé en général et le sida en particulier, et le manque de soutien technique et financier aux médias pour la lutte contre le sida. De même, le déficit de documentation et d’interlocuteurs pour répondre aux sollicitations des journalistes disposant des émissions dédiées à la santé en général et au VIH a été abordé.
Dans l’optique de renforcer l’accès aux services VIH, une rencontre de plaidoyer, prévue le mardi 4 avril 2023, entre les organisations de la société civile guinéenne de lutte le VIH/TB et le Ministre de la santé et l’hygiène publique permettrait d'adresser les grandes problématiques suivantes : Le non-respect de la gratuité des examens Biologiques (dépistage, CD4-Charge virale) et des autres examens de suivi biologique (transaminase ; créatinémie etc.) qui sont encore payés par les personnes affectées - ce qui pose le problème ; la rupture récurrente des ARV, IO, TB et kits de dépistage; la rupture des ARV pédiatriques, le manque de ressources financières pour assurer le fonctionnement des réseaux et faire face aux charges locatives et autres coûts récurrents; la pré rupture des médicaments TB et le risque pour 19 620 patients de tomber malades, pour défaut de paiement de la contrepartie de l’État.
Par ailleurs, un plaidoyer avec le Ministre de la santé et de l'Hygiène Publique concernant le paiement de la contrepartie de l’État dans l’achat des intrants VIH/TB pour le bien-être des patients, a permis de relever qu'un contrat de fourniture est engagé et que la livraison est en cours. Le Ministre de la Santé, Dr Mamadou Pethé DIALLO a aussi encouragé les organisations de la société civile pour leur noble lutte dans la riposte au VIH en République de Guinée.