" QUAND JE VOIS LES ENFANTS EN BONNE SANTÉ, JE SUIS HEUREUX " HASSAN, 13 ANS
Hassan, promeut la vaccination dans sa communauté. La Banque mondiale à travers l'UNICEF soutient la mobilisation communautaire pour la vaccination, y compris d
« À l'école, j'ai appris l'importance du calendrier vaccinal pour les enfants et les femmes enceintes, ainsi que les dangers des maladies telles que la polio et la rougeole. J'ai compris que la vaccination est essentielle pour protéger la vie des enfants, alors j'en ai discuté avec mes parents, » explique Hassan 13 ans.
Hassan a été informé sur la vaccination à l'école grâce à l'intervention de Jacqueline, qui est le Point Focal pour le changement de comportement social. Cette intervention a été rendue possible grâce au soutien de la Banque mondiale via l'UNICEF, qui a permis à Jacqueline de suivre une formation sur la communication, la mobilisation sociale et l'engagement communautaire en faveur de la vaccination, y compris la vaccination contre la COVID-19.
Jacqueline, explique qu'elle sensibilise dans les écoles, car les enfants jouent un rôle important dans la sensibilisation à la vaccination dans leur famille : « Les enfants jouent un rôle important dans la sensibilisation à la vaccination. Il arrive souvent que je me rende dans des ménages où les parents m'informent que leurs enfants les ont déjà informés. Les enfants sont informés à l'école et cela nous aide beaucoup, car certains parents ne connaissent pas la date de leur rendez-vous vaccinal ou de celui de leurs enfants. Les élèves nous aident à leur rappeler leur rendez-vous et à leur expliquer l'importance des vaccins pour les enfants. »
Hassan est un élève assidu et curieux qui aime apprendre de nouvelles choses et comprendre le monde qui l'entoure. Il s'est montré très intéressé et convaincu par la vaccination, et a donc décidé d'expliquer à sa grande sœur, qui est mère d'un enfant, ce qu'il avait appris à l'école à ce sujet. « Ma sœur a apporté le carnet de son enfant. J'ai regardé dedans et j'ai vu qu'il y avait des vaccins que son enfant n'avait pas eus. Donc, je lui ai dit d’aller faire vacciner son enfant. Deux jours après, quand je suis rentré de l'école, je suis allé la voir, elle m'a dit qu'elle rentrait justement du poste de santé. J'ai pris le carnet de santé et j'ai pu constater que tous les vaccins avaient été faits pour son enfant. »
Nantenin Traoré, la grande sœur d'Hassan, témoigne : « C'est mon jeune frère qui m'a aidé à compléter le calendrier vaccinal de mon enfant. Quand il est revenu de l'école, il m'a parlé du carnet vaccinal de l'enfant, des avantages de la vaccination et des risques encourus si l'on ne fait pas vacciner son enfant ou si une femme enceinte ne se fait pas vacciner. En examinant le carnet de mon enfant, il m'a fait remarquer qu'il y avait un rendez-vous vaccinal que je n'avais pas respecté. Le lendemain, je suis allé au centre de santé pour faire le rattrapage vaccinal de mon enfant. »
« Mon souhait le plus cher est de pouvoir continuer à sensibiliser les gens. Lorsque je rencontre des femmes enceintes ou des mères allaitantes, je vérifie toujours leurs carnets de vaccination pour m'assurer qu'elles sont à jour, car lorsque je vois tous ces enfants en bonne santé, cela me rend vraiment heureux, » explique Hassan.
Hassan est encouragé par son père, Lancé Traoré, qui se souvient de la souffrance et de l'exclusion des personnes atteintes de maladies évitables par la vaccination dans le passé : « Dans le passé, il n'y avait pas de vaccins pour prévenir les maladies. Les personnes atteintes de variole ou de rougeole étaient mises à l'écart du village, sur la colline voisine, et laissées sur des feuilles de bananier à même le sol, sans aucune assistance. Ce n'est que quelques années plus tard que les vaccins sont arrivés et ont permis de prévenir de nombreuses maladies. Il est donc essentiel de faire vacciner son enfant. »