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Communiqué de presse
22 août 2025
GLISSEMENT DE TERRAIN À MANÉAH – LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE EXPRIME SA SOLIDARITÉ AUX VICTIMES ET RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT AUX CÔTÉS DU GOUVERNEMENT
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Communiqué de presse
12 août 2025
DECLARATION DE LA DIRECTRICE EXECUTIVE ADJOINTE DE L’UNOPS A LA SUITE DE SA VISITE EN GUINEE
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Communiqué de presse
04 août 2025
Inondations à Conakry – Message de compassion, d’engagement et d’appel à l’action durable
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
Communiqué de presse
20 janvier 2025
GUINÉE : UN FINANCEMENT DE 2,5 MILLIONS DE DOLLARS DU CERF POUR SOUTENIR LES POPULATIONS AFFECTÉES PAR LES INONDATIONS
Le succès de cette initiative en faveur des communautés vulnérables repose sur le leadership exemplaire de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH) du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies, les structures Étatiques, la société civile et les partenaires humanitaires, avec l’appui du Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Guinée. Trois projets prioritaires pour sauver des viesSanté et Assistance Médicale (OMS ): Avec un financement de 474 791 $, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) travaillera à renforcer les infrastructures sanitaires affectées. Ce projet cible les zones les plus touchées de Kankan, Mandiana, Kouroussa, et Guéckédou, qui concentrent plus de 50 % des personnes affectées par les inondations. Les interventions incluent la réhabilitation des structures de santé, l’approvisionnement en médicaments essentiels et la prévention des maladies hydriques. Environ, 60 427 personnes, dont des femmes enceintes et allaitantes, bénéficieront de ce soutien essentiel.Assistance Alimentaire (PAM) : Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) fournira une assistance alimentaire d’urgence par l’approche de transfert monétaire pour les ménages les plus touchés par les inondations dans les préfectures de Mandiana et de Guéckédou, avec une priorité donnée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de cinq ans. Avec un budget de 1 325 000 $, ce projet permettra à 60 427 bénéficiaires de répondre à leurs besoins alimentaires et non alimentaires immédiats à travers des transferts monétaires, soutenant ainsi leur autonomie financière.Eau, Hygiène, Assainissement (EHA) et Éducation (UNICEF) : Avec un financement de 700 015 $, se concentrera sur la restauration de l'accès à l’eau potable et la réhabilitation des latrines y compris dans les écoles et les structures sanitaires touchées dans les régions de Kankan et Nzérékoré. Ce projet soutiendra 45 000 personnes, dont 12 000 élèves issus de 22 écoles primaires gravement touchées par les inondations. Les activités incluent la désinfection et la réparation des points d'eau contaminés, la sensibilisation à l’hygiène et la distribution de kits d’hygiène pour les ménages et les écoles.Un appui aux institutions nationales, une étape cruciale pour la résilience communautaireEn plus de l’ANGUCH, les structures publiques locales, y compris les administrations des régions bénéficiaires, joueront un rôle fondamental dans la mise en œuvre des projets prioritaires. Ces institutions collaboreront avec les agences des Nations Unies pour s'assurer que l’aide atteigne les populations les plus vulnérables dans les zones ciblées. Cette synergie est primordiale pour un partenariat équilibré entre les acteurs locaux et les partenaires humanitaires dans la réponse aux inondations.Avec ce soutien, la Guinée a l’opportunité de montrer l’exemple d’une coordination efficace entre le gouvernement, les Nations Unies et les partenaires humanitaires, assurant que chaque dollar du CERF bénéficie aux populations les plus vulnérables pour sauver des vies.Note aux éditeurs : Mis en place par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005, le CERF est un mécanisme de financement humanitaire géré par OCHA, qui permet une réponse plus rapide et efficace aux besoins vitaux des populations touchées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, ou des crises sous financées. En 2021, en réponse à l'épidémie d'Ebola en Guinée, le CERF avait débloqué 6 millions USD pour permettre le démarrage immédiat des activités de sauvetage et contenir la propagation du virus.
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Histoire
30 août 2024
L'UNOPS JOUE UN RÔLE ESSENTIEL DANS LE DÉSENCLAVEMENT URBAIN À CONAKRY
Dans le cadre des efforts de relance économique post-COVID-19, un projet de désenclavement d’axes routiers à Conakry, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l'UNOPS, apporte une contribution majeure au développement urbain et social. Ce projet est réalisé en partenariat avec la Direction nationale des voies urbaines (DNVU) du ministère des Infrastructures et des Travaux Publics et illustre le rôle clé de l'UNOPS dans la promotion d’infrastructures durables et inclusives.Un projet structurant pour désenclaver Conakry, au service des usagers et du développement durableLe projet concerne l’aménagement de l’axe SAMATRA (Plateau) – T8 – Ansoumania, un corridor stratégique pour la ville de Conakry. L’objectif principal est de désenclaver plusieurs quartiers, améliorant ainsi l’accès aux services essentiels pour plus de 500 000 habitants. En favorisant une meilleure connectivité entre ces zones, l'initiative contribue à réduire les embouteillages, particulièrement à la hauteur de la Cimenterie, tout en stimulant l'économie locale. Le périmètre de ce projet comprend la construction d’un axe routier de 1,578 km, avec une chaussée de 6 mètres de largeur répartie en deux voies. Pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic, des trottoirs pour piétons, des systèmes de drainage des eaux pluviales, ainsi qu'une signalisation routière adaptée ont été intégrés. Ceci permet à la fois d'améliorer la mobilité urbaine et de réduire les risques d’inondation, tout en renforçant la résilience aux aléas climatiques. Une approche inclusive en faveur de la mobilité et de l'économie localeL’une des spécificités de ce projet réside dans l’utilisation de la méthode HIMO (Haute Intensité de Main-d’Œuvre), qui place l’implication des communautés locales au cœur du processus. Près de 30 travailleurs locaux ont été employés, favorisant ainsi l’intégration socio-économique des habitants de Samatra et Ansoumania. Cette approche garantit que le projet ne se limite pas à l'infrastructure, mais qu’il crée également des opportunités d’emploi immédiates et renforce la participation des populations bénéficiaires. Aussi, grâce à ce projet, la fluidité de la circulation sur l'axe Samatra-Ansoumania est considérablement améliorée. La réduction des embouteillages, notamment autour de la Cimenterie, facilite les déplacements quotidiens et diminue le temps de trajet pour les habitants et les usagers. En outre, l’amélioration de l’accès aux infrastructures permet un essor du commerce local en offrant de nouvelles opportunités pour les petites entreprises et les habitants de ces quartiers.Aussi, la collaboration entre l'Union européenne, l'UNOPS et le gouvernement guinéen à travers la DNVU illustre l’importance du partenariat entre institutions internationales et nationales pour répondre aux besoins des populations. Une infrastructure bien pensée peut transformer la vie de milliers de personnes en améliorant l'accès, la sécurité et la mobilité, tout en dynamisant l’économie locale. L’UNOPS : Une expertise au service des infrastructures durablesL'UNOPS, agence spécialisée des Nations Unies, joue un rôle central dans la planification et la mise en œuvre des projets d'infrastructures durables en Guinée. En travaillant aux côtés du gouvernement et des partenaires internationaux, l'UNOPS garantit que les projets respectent les normes de qualité, de durabilité et d’inclusion sociale. Dans ce projet de désenclavement à Conakry, l'UNOPS a su mobiliser son expertise pour livrer une infrastructure conforme aux besoins des usagers et intégrée dans le tissu urbain local. Ce projet exemplaire témoigne de l'expertise de l'UNOPS dans la mise en œuvre de projets complexes qui répondent aux enjeux socio-économiques des territoires et renforcent les capacités locales.
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Histoire
30 septembre 2024
LA GUINÉE SE POSITIONNE POUR RENFORCER SA PRÉSENCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE À TRAVERS LA ZLECAF, AVEC LE SOUTIEN DE LA CEA
Depuis la ratification de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en octobre 2018, la Guinée a réalisé des avancées significatives dans sa mise en œuvre. Ces progrès sont le fruit de l’appui technique et financier de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le PNUD, le Cadre Intégré Renforcé (CIR/OMC) et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC-BIsD). Ce soutien a permis le lancement d’un projet visant à améliorer la compétitivité du pays dans le cadre de la ZLECAf.L’adoption d’une stratégie nationale de mise en œuvre en mars 2020, suivie de sa validation en novembre 2023, a marqué une étape clé vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAf en Guinée, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et d’intégration régionale.Les consultations menées à Mamou et Conakry ont permis d’intégrer les aspirations des acteurs économiques, renforçant ainsi l’adhésion nationale autour de cette stratégie. L'objectif est de maximiser les opportunités offertes par la ZLECAf et d’accroître la part de la Guinée sur le marché continental.En décembre 2023, un manuel de l'exportateur guinéen et une plateforme de commerce digital dédiés aux produits prioritaires du pays ont été mis à disposition, renforçant ainsi les outils à disposition des entreprises locales. De plus, les capacités du Comité national ZLECAf et des principaux acteurs du commerce extérieur, y compris les douaniers, les représentants du secteur privé et les experts gouvernementaux, ont été renforcées à travers des formations sur les règles d’origine, les concessions tarifaires et les obstacles au commerce, conformément aux protocoles de la ZLECAf.Ces efforts soutenus ont déjà porté leurs fruits. La Guinée est mieux préparée à tirer parti des opportunités offertes par la ZLECAf et à renforcer sa compétitivité sur le marché continental. Selon Amadou Daff BALDE, Directeur national du commerce extérieur et de la compétitivité, ce projet conjoint avec la CEA a un impact considérable sur la mise en œuvre de la ZLECAf en Guinée.Grâce à une approche stratégique et à un partenariat solide avec la CEA, la Guinée est en passe de devenir un acteur majeur du commerce intra-africain. Les résultats obtenus jusqu'à présent témoignent de la pertinence des actions entreprises et ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays.Pour plus d'informations:Tahirou Gouro SoumanaEmail: gouro2@un.org
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Histoire
30 juillet 2024
LE BAC, FRUIT D’UNE LONGUE ROUTE : L’HISTOIRE DE MOIZE
N'Zérékoré, Guinée – Moize Condé, un jeune Guinéen d'une vingtaine d'années, a surmonté de nombreux obstacles qui auraient pu briser ses ambitions. Son parcours témoigne de résilience et d’espoir, et souligne aussi l'importance du soutien institutionnel dans la réintégration des migrants sur les plans économique, social et psychosocial.En 2022, Moize vit une grande déception alors qu’il rate son baccalauréat. « C’était la première fois que je vivais un échec scolaire », confie-t-il. Ne pouvant plus payer ses frais de scolarité, il décide de quitter la Guinée, espérant un avenir meilleur à l’étranger. « J’ai vendu mon téléphone pour financer mon voyage, puis j’ai pris la route pour l’Algérie via le Mali », explique-t-il. Son rêve était de rejoindre le Canada pour y poursuivre ses études et échapper à la pauvreté.Le voyage vire rapidement au cauchemar. Traversant le Sahara, le véhicule transportant Moize et 35 autres migrants se renverse, causant sept morts et plusieurs blessés. « J'ai repris connaissance dans un froid glacial », raconte-t-il. Grièvement blessé, il subit une opération pour stabiliser son fémur et passe trois mois dans un hôpital en Algérie.Par la suite, les survivants sont évacués vers le Niger, où l’OIM les prend en charge. Après avoir reçu des soins physiques et psychologiques, ils sont transférés à Agadez. En avril 2023, l’OIM organise leur retour volontaire en Guinée, clôturant ainsi un périple éprouvant.De retour en Guinée, Moize est à nouveau pris en charge par l’OIM, qui organise son hospitalisation à Conakry pour retirer la broche de son fémur. Une fois rétabli, il décide de retourner à N'Zérékoré et intègre un programme de réintégration socioéconomique. « Grâce à l’OIM, j’ai reçu des kits scolaires, un ordinateur portable et mes frais de scolarité ont été pris en charge », témoigne-t-il. Ce soutien lui permet de reprendre ses études en Sciences Sociales, un rêve autrefois interrompu. Moize poursuit son parcours scolaire sans encombre, encouragé par l’accompagnement de l’OIM.En 2024, après des mois de travail soutenu, Moize décroche enfin son baccalauréat. « Ce diplôme n’est qu’une étape. Je souhaite désormais étudier la sociologie ou le développement communautaire », déclare-t-il, plein d'espoir.Aujourd’hui, Moize souhaite encourager d’autres jeunes migrants de retour. « L’éducation est un pilier solide pour bâtir son avenir », dit-il avec conviction. Son expérience montre que, malgré les défis, des opportunités existent toujours. Lancé en 2022 et financé par l'Union européenne, le Programme de Protection, de Retour et de Réintégration des Migrants en Afrique subsaharienne (MPRR-SSA) est un projet ambitieux qui vise à répondre aux besoins des migrants vulnérables en Afrique subsaharienne. Ce programme, qui succède à l'Initiative Conjointe UE-OIM, se concentre principalement sur la protection des migrants en transit et leur réintégration durable dans leurs pays d'origine. Il propose un accompagnement holistique, en offrant à la fois une aide au retour volontaire assisté et un soutien à la réinsertion sociale, économique et psychosociale. L'un des objectifs majeurs de ce programme est également d'informer les migrants potentiels pour qu'ils puissent prendre des décisions éclairées sur leurs projets migratoires.
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Histoire
28 juin 2024
L'ACCÈS À L'ÉNERGIE, UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN GUINÉE
TRIBUNE - L’Objectif de Développement Durable (ODD7) vise à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes et à un coût abordable. Sa réalisation aura un impact majeur sur la santé et le bien-être des populations, notamment les jeunes et les femmes, en leur offrant d’importantes opportunités d’autonomisation.Cependant en Afrique sub-saharienne, l'accès à l'énergie reste un défi majeur. Plus de 50% de la population ne bénéficie pas d’un accès fiable à l’électricité. En Guinée, bien que la production d’électricité a augmenté de 70 % sur la période 2018-2022, grâce notamment à la multiplication par 2,4 de la production d’énergie hydraulique sur cette période, l'accès des ménages à l'électricité reste un véritable défi. Le taux est passé de 2018 à 2023, de 44% à 53 %, en milieu urbain. Pour les ménages ruraux, ce taux chute complètement. Il est passé de 2% à 7%, pour la même période. En dépit des efforts d’investissements intervenus durant la dernière décennie en infrastructures de production - réalisation de barrages à l’image du barrage hydro-électrique de Souapiti d'une puissance installée de 515 mégawatts pour un coût de 1,3 milliard de dollars US - de transport et de distribution, l’État guinéen continue de subir une forte pression financière en subventionnant massivement les factures d’électricité des producteurs indépendants. Au titre de l’exercice 2023, le montant de la subvention à l’électricité se chiffrait à plus de 3 200 milliards GNF (environ 450 millions USD par an).Investir conjointement dans l'énergie pour briser le cycle de la pauvretéDans ce contexte, l'orientation de la Vice Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, qui lors du dialogue stratégique d’avril 2024 des Coordonnateurs Résidents des Nations Unies en Afrique, dans la capitale éthiopienne d'Addis-Abeba, où elle a mis l’accent sur les six leviers transformateurs à même d'accélérer les progrès sur les ODD en Afrique, prend tout son sens. Il s'agit de l’accès à une énergie abordable, en plus des systèmes alimentaires, de la connectivité numérique, de l'éducation, de l'emploi et la protection sociale; et du changement climatique,
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD.
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD.
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Histoire
10 juillet 2025
GUINÉE : UN PACTE NATIONAL POUR LA PAIX, L’UNITÉ ET LA COHÉSION SOCIALE SIGNÉ ENTRE LES AUTORITÉS COUTUMIÈRES, RÉLIGIEUSES ET MORALES
Sous la présidence du Premier ministre Amadou Oury Bah, les représentants des autorités coutumières, religieuses et morales des quatre régions naturelles de la Guinée ont signé le 10 juillet 2025 un Pacte d’Entente Nationale pour la Paix, l’Unité et la Cohésion Sociale. Ce Pacte est le fruit d’un effort conjoint du Gouvernement guinéen et des Nations Unies à travers le projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre conjointement par le HCDH, le PNUD et l’UNFPA. La signature de ce Pacte marque une étapte importante pour le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans le pays. Ce Pacte intervient dans un contexte sociopolitique marqué par la transition entamée depuis le 5 septembre 2021. Il vise à concrétiser les engagements des autorités coutumières, religieuses et morales en faveur de l’unité nationale, de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Guinée avec un endossement du Gouvernement. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a insisté sur l’importance capitale de cet engagement. « Ce que nous signons aujourd’hui est un engagement solennel au service de la paix, de la cohésion et de la stabilité durables. La Guinée doit montrer la voie, pour elle-même et pour la région ».Une initiative du Gouvernement guinéen soutenue par les Nations Unies Le Pacte d’entente nationale est l’aboutissement d’un long processus participatif mené par des chercheurs du Centre d’Innovation, de Recherche pour le Développement (CIRD), partenaire de mise en œuvre du projet. Ils ont sillonné l’ensemble des régions guinéennes (Basse Guinée, Moyenne Guinée, Haute Guinée et Guinée forestière) pour recueillir les avis et perceptions des citoyens, des leaders communautaires, chefs traditionnels et religieux sur les pratiques et savoirs locaux en matière de prévention et de gestion des conflits. « Cette étude a reposé sur des entretiens, des observations et de la recherche documentaire. Nous avons écouté les citoyens, les coordinations régionales, les chefs religieux, les femmes, les jeunes pour comprendre leurs expériences en matière de conflit, leurs attentes, leurs craintes et surtout leurs aspirations pour la paix », explique Dre Safiatou Diallo, Fondatrice du CIRD. De ces consultations à l’échelle nationale est né ce Pacte d’entente qui formalise les principes, valeurs et engagements des signataires pour prévenir et résoudre pacifiquement les conflits et renforcer le vivre-ensemble entre filles et fils de la Guinée. Dans son allocution, Antony Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du PNUD en Guinée a souligné que le Pacte constitue une « boussole éthique et politique pour guider nos actions futures. Il nous interpelle tous : signataires, autorités et citoyens sur notre responsabilité collective qui exige vigilance et engagement constant ». Des leaders d’opinion et acteurs sociaux au service de la cohésion socialeLa symbolique des signataires confère à ce Pacte toute sa force morale. Autour de la table, on retrouvait les représentants des Coordinations régionales de chacune des quatre régions naturelles de Guinée, aux côtés des autorités religieuses (Premier Imam de la Grande mosquée Fayçal de Conakry, l’Archéveque de Conakry…), des chefs coutumiers et d’autres personnalités morales influentes. Ces personnalités incarnent les traditions et les valeurs les plus respectées et partagées à travers le pays, ce qui fait de leur engagement un levier puissant pour promouvoir la paix. Leur présence conjointe à Conakry témoigne d’une dynamique collective pour l’unité nationale et la paix durable. Des engagements pour une paix durable et une justice pérenneLa Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies en Guinée, Kristèle Younès, a rendu hommage à ces leaders communautaires qui, selon elle, jouent un rôle de médiateurs au quotidien. Elle a salué « l’engagement exemplaire des autorités coutumières, religieuses et morales » qui, par la signature du Pacte, « réaffirment leur rôle central dans la consolidation de la paix ». « Votre connaissance du contexte historique du pays, votre savoir-faire, votre neutralité et votre capacité à rassembler sont des éléments essentiels pour la stabilité et la cohésion sociale », a-t-elle déclaré en s’adressant aux signataires réunis.
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Histoire
30 juin 2025
GUINÉE : LES NATIONS UNIES À L’ÉCOUTE DES POPULATIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE INCLUSIF
Dans le cadre de son engagement à soutenir la Guinée dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès, a mené une série de missions de terrain dans les régions de Mamou, Labé et Boké. Ces visites ont permis d’évaluer les projets en cours, d’identifier les besoins prioritaires des populations et de renforcer la coordination entre le Système des Nations Unies (SNU), les autorités locales et les partenaires.Mamou : innovation, jeunesse et autonomisationLa mission à Mamou, du 21 au 24 janvier 2025, a été conduite avec la participation de plusieurs agences onusiennes (OIM, PNUD, UNFPA, UNICEF, UNCDF) et visait à évaluer les initiatives locales, renforcer les partenariats et identifier les opportunités pour un développement durable et inclusif.La visite a débuté par des rencontres avec les autorités locales ( Gouverneur, le Préfet, Maire et sages) permettant de souligner les défis de la région et les attentes des populations, notamment les jeunes et les groupes vulnérables. Mme Younès a remercié les autorités pour leur collaboration et abordé la sécurité du personnel des Nations Unies.Parmi les initiatives phares figurent la lutte contre la traite des personnes et l’accompagnement des victimes, qui a touché 630 personnes avec 13 cas pris en charge, et la réintégration économique des migrants de retour grâce à des formations en couture, agriculture, chaudronnerie et commerce. Le Hub technologique de Mamou (UNIPOD), au sein de l’Institut de Technologie permet de renforcer l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes, tandis que des projets en santé reproductive et lutte contre les mutilations génitales féminines ont été visités et fait objet d’échanges avec les inspecteurs régionaux et les jeunes. D’autres actions ont concerné le soutien à l’éducation et à la petite enfance (163 enfants inscrits au Centre d’Encadrement Communautaire), l’appui à l’artisanat local, la gestion des déchets et l’assainissement urbain, ainsi que la promotion de l’agriculture et de la pisciculture. Ces initiatives reflètent l’approche intégrée et multisectorielle du SNU, visant à répondre aux besoins essentiels tout en favorisant l’autonomisation et l’innovation.Labé : proximité et résultats concrets sur le terrainEn avril 2025, la Coordonnatrice résidente s’est rendue à Labé, dans le Fouta Djallon, pour une mission de trois jours centrée sur le dialogue avec les communautés et les autorités locales. À Donghel Sigon, les habitants ont exprimé leurs besoins en matière d’éducation, de santé, d’infrastructures et de services de base, tout en reconnaissant les projets déjà en cours, comme l’adduction d’eau et les formations pour les femmes. « Vous êtes la première Coordonnatrice des Nations Unies à venir jusque-là pour nous écouter réellement », a confié une habitante, tandis que Mme Younès a rappelé que le SNU est là « pour vous, mais aussi avec vous ».Des résultats tangibles ont été observés : un centre de néonatologie rénové (UNICEF), un appui en santé maternelle (UNFPA), et un centre d’autonomisation des femmes avec plus de 300 bénéficiaires formées à des activités génératrices de revenus. L’accès à l’énergie et à l’eau potable a été amélioré grâce à une centrale solaire et un château d’eau (PNUD), tandis que des initiatives de reboisement ont été mises en place pour préserver les ressources naturelles et promouvoir la paix locale. Boké : gouvernance, nutrition et insertion des jeunesLa mission à Boké, les 10 et 11 juin 2025, a permis d’évaluer les interventions du SNU dans cette région stratégique riche en ressources minières et marquée par un dynamisme communautaire important. La visite, comme dans les autres régions, a servi de cadre pour rencontrer le personnel des agences présentes afin de renforcer la coordination et l’efficacité des interventions, et identifier des opportunités de collaboration avec les autorités locales et le secteur privé. Sur le terrain, la mission a constaté l’impact concret des projets : le centre de santé de Dibia lutte efficacement contre la malnutrition, l’Institut Supérieur des Mines et de Géologie contribue à la formation de cadres nationaux et à l’intégration de jeunes dans le secteur minier, tandis que le centre de formation en conduite d’engins lourds soutenu par l’OIM accompagne la réintégration des migrants et favorise l’inclusion des filles.Les échanges avec les autorités régionales et le Conseil National des Jeunes ont souligné la nécessité de renforcer la présence du SNU et de soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, tout en améliorant la coordination locale pour maximiser l’impact des projets. Une vision commune et des résultats tangiblesÀ travers ces missions soutenues par les agences, fonds et programmes, le SNU a démontré un modèle de coopération efficace : proximité avec les populations, approche multisectorielle, coordination entre agences et engagement concret auprès des autorités. Ces visites ont permis de valoriser les efforts des équipes sur le terrain, de renforcer la visibilité des projets et d’identifier les axes d’amélioration pour l’avenir.Mme Kristèle Younès a rappelé que malgré les contraintes budgétaires et les défis du multilatéralisme, « moins de ressources ne signifie pas moins d’ambition. Il est impératif de catalyser les efforts pour répondre aux besoins des populations et libérer le potentiel des jeunes et des communautés locales. »De Mamou à Labé et Boké, les Nations Unies incarnent un multilatéralisme concret et humain, porteur de résultats tangibles et d’espoir. Ces missions témoignent de l’impact direct sur les populations et réaffirment la nécessité de continuer à investir dans le développement inclusif, la jeunesse, les femmes, la protection des plus vulnérables et la durabilité environnementale.En conjuguant expertise technique, coordination institutionnelle et écoute active, la Guinée et ses partenaires multilatéraux dessinent une trajectoire commune vers un avenir plus résilient, équitable et durable.
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Histoire
30 juin 2025
ABDOULAYE CAMARA : DE LA SALLE DE CLASSE AU QUAI DE PECHE
Kamsar, Guinée – En cette fin d’après-midi de mars, la chaleur enveloppe doucement l’arrière du site d’Oceanic Pêche, à Kamsar. Des pirogues glissent vers le débarcadère. À peine accostées, les hommes se mettent en mouvement. Abdoulaye Camara est là, comme tous les jours depuis six mois. Il aide à décharger les paniers de poissons fraîchement pêchés, les charge dans la benne d’un tricycle motorisé, et parcourt les quelques mètres qui séparent le quai de la salle de traitement.Il arbore fièrement son t-shirt bleu de stagiaire, floqué sur le devant au nom du projet. Une manière discrète mais visible d’affirmer son engagement dans cette expérience qui a changé sa trajectoire.« J’ai toujours voulu travailler dans un domaine technique, surtout ce qui touche à la mécanique », dit-il, en posant un panier à même le sol. « J’ai fait l’école maritime, mais je sentais qu’il me manquait quelque chose. La pratique. C’est ce que je suis venu chercher ici. Et j’ai trouvé bien plus. » Abdoulaye, 27ans, est l’un des jeunes placés en entreprise par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre d’un programme d’insertion socio-professionnelle. Pendant six mois, il a été immergé au sein de l’équipe d’Océanic Pêche, une entreprise spécialisée dans la transformation et l’exportation de produits halieutiques. Là, il a découvert la rigueur, la polyvalence, l’endurance. Et surtout, sa place.« Ici, on touche à tout. C’est ce que j’aime. Le matin, je peux être sur le débarcadère à décharger du poisson. Ensuite, je passe à la chaîne de tri, on calibre selon la taille, la qualité. On apprend à reconnaître les bons poissons, à appliquer les normes. Rien n’est laissé au hasard. »Mais ce qui le fait vibrer, c’est la mécanique. Et dans l’univers d’Océanic Pêche, les occasions ne manquent pas : groupes électrogènes, chambres froides, pompes, circuits de glace… « J’observe, je pose des questions, on me laisse manipuler parfois. J’apprends. Il y a des machines partout. Chaque jour, je comprends un peu mieux comment tout ça fonctionne. »Il sourit. Il parle avec calme, mais ses yeux brillent. « Ce stage m’a transformé. Avant, je connaissais la théorie. Maintenant, je sais faire. Je suis capable. Je suis prêt. » Le travail n’est pas facile. Les horaires sont longs, les tâches physiques, et l’environnement exigeant. Mais Amadou n’en retient que le positif. « C’est intense, oui. Mais c’est ça qui me plaît. On apprend dans l’effort. On progresse quand on sort de sa zone de confort. »Ce stage lui a permis de se révéler. « Je ne sais pas encore si je serai embauché à la fin, mais ce n’est pas le plus important. Aujourd’hui, je connais mon métier. Et même plus. J’ai vu toutes les étapes, j’ai compris comment fonctionne une entreprise comme celle-là. Je me sens prêt. »Son rêve ? Continuer dans ce secteur, et aller encore plus loin. « Ce que je veux, c’est monter ma propre activité un jour. Peut-être une unité de froid, ou un service de maintenance pour les entreprises de pêche. J’ai des idées. Et maintenant, j’ai les bases pour les réaliser. »Le stage d’Abdoulaye s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir la migration de main-d’œuvre intrarégionale pour le développement local », mis en œuvre par l’OIM Guinée avec le soutien de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS). Ce projet soutient l’insertion socio-professionnelle des jeunes à travers des stages pratiques dans des entreprises locales, renforçant leurs compétences et facilitant leur accès à un emploi durable.
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24 juin 2025
RÉUNION STRATÉGIQUE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS : RENFORCER LA COORDINATION ET L’ALIGNEMENT SUR LES PRIORITÉS NATIONALES
Le Premier ministre guinéen, S.E.M. Amadou Oury Bah, a pris part, le 24 juin 2025 à Conakry, à la réunion élargie des Partenaires Techniques et Financiers (PTFs), marquant une étape clé dans la coordination des interventions en faveur du développement de la Guinée. Organisée sous l’égide du Comité Exécutif (COMEX), présidé par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, cette rencontre a été conçue comme un espace stratégique de dialogue entre partenaires bilatéraux, multilatéraux, institutions de financement, Système des Nations Unies et ONG internationales. L’ouverture des travaux de la réunion a été assurée par Mme Maddalena Bertolotti, Représentante Résidente de l’UNICEF et membre du COMEX, qui a rappelé la mission centrale de ce comité : assurer l’alignement des actions des PTFs sur les priorités nationales et renforcer la coordination intersectorielle. Créé en 2021, le COMEX rassemble huit membres représentant un équilibre entre agences onusiennes, institutions financières internationales et partenaires bilatéraux. Son rôle politique et technique vise à harmoniser les interventions, soutenir les groupes sectoriels et faciliter un dialogue structuré avec les autorités guinéennes.La Présidente du COMEX, Mme Kristèle Younès, a salué l’engagement politique du gouvernement, incarné par la présence du Premier ministre, et a insisté sur la nécessité d’une gouvernance collective et d’une coopération alignée sur les priorités nationales. Les défis urgents ont été rappelés : l’incendie du dépôt de vaccins du PEV, les tensions récurrentes entre éleveurs et agriculteurs, ainsi que les limites de l’accès aux services de base et de la gouvernance locale. Selon elle, la réactivation du COMEX depuis décembre 2024, la structuration ciblée des groupes sectoriels et la décentralisation de la coordination vers les régions constituent des avancées notables.Le Premier ministre, S.E.M. Amadou Oury Bah, a profité de cette rencontre pour distribuer aux partenaires les lettres de mission de chacun des membres de son gouvernement, matérialisant ainsi la mise en œuvre effective de son approche de réforme et de responsabilisation ministérielle. Dans son intervention, il a réaffirmé la vision du Président Mamadi Doumbouya d’une action publique crédible et efficace, centrée sur la décentralisation et la mobilisation des ressources intérieures. Il a abordé plusieurs axes stratégiques, notamment la résilience du système de santé après l’incendie du dépôt de vaccins, la prévention des conflits et la cohésion sociale, les avancées électorales et la gouvernance économique. Le chef du gouvernement a également souligné l’importance de réformes institutionnelles ambitieuses, de la mise en œuvre du budget-programme et de l’appropriation nationale du programme Simandou 2040, qu’il a présenté comme structurant et transformateur pour toutes les populations guinéennes. La présentation du programme Simandou 2040 par M. Anthony Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du PNUD, a permis de détailler les contributions techniques et financières des PTFs, avec un accent sur le développement local inclusif, la transformation des systèmes agro-alimentaires et l’intégration des thématiques transversales comme la gouvernance, le genre et l’environnement. L’accent a été mis sur la prévention du « syndrome hollandais », par une diversification économique et un profilage territorial pour mieux cibler les interventions selon les besoins locaux.Le contexte économique national et mondial, présenté par M. Issa Diaw, Représentant Résident de la Banque mondiale, a mis en lumière les pressions sur les financements extérieurs, la nécessité de renforcer la mobilisation des ressources internes et la diversification économique. Malgré une dette publique croissante et des réserves de change limitées, la Guinée pourrait atteindre une croissance de 7,5 % en 2025, portée par le démarrage effectif de l’exploitation du projet Simandou.Dans la perspective d’une coordination renforcée, M. Gianpiero Borzillo, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne, a présenté la nouvelle structuration des Groupes Thématiques (GT) des PTFs. Le COMEX a proposé de passer de 22 à 7 groupes thématique pour mieux aligner les interventions sur les priorités stratégiques nationales, telles que la gouvernance économique, les infrastructures, la santé, l’éducation et la protection sociale. Cette réorganisation vise à améliorer l’efficacité, renforcer les synergies intersectorielles et faciliter le suivi des résultats des interventions des partenaires. Les recommandations portent sur la mise en place d’un secrétariat opérationnel, la rationalisation des synergies intersectorielles, et la mobilisation de ressources financières durables. La réunion s’est conclue sur un tour de table stratégique, avec un appel à un engagement collectif pour renforcer la coordination, la transparence et l’appropriation locale des actions de développement. La présidente du COMEX a insisté sur le rôle des PTFs dans un partenariat d’apprentissage et de co-construction, nécessaire pour atteindre les objectifs du programme Simandou 2040 et les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.Cette réunion élargie des PTFs, en présence du Premier Ministre, illustre la volonté de la Guinée de conjuguer ambition nationale et coopération internationale, avec un objectif clair : bâtir une économie résiliente, inclusive et autonome, en plaçant le développement territorial et la bonne gouvernance au cœur de l’action publique.
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Histoire
23 juin 2025
GUINÉE, LE CONSEIL NATIONAL DES FILLES ET FEMMES DE GUINÉE OFFICIELEMENT MIS EN PLACE
Après 21 ans d’attente, la Guinée franchit un tournant historique pour l’inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles. Le pays a procédé, le 23 juin 2025, à l’installation officielle du bureau national du Conseil National des Filles et Femmes de Guinée, un organe consultatif destiné à porter haut les voix des femmes et à défendre leurs intérêts sur les questions qui les concernent directement. C’est une avancée majeure rendue possible grâce au soutien des Nations Unies, à travers le projet « Appui à la participation des femmes pour une transition inclusive et apaisée en Guinée », financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix et mis en œuvre conjointement par l’UNFPA, le PNUD et l’UNICEF. La cérémonie officielle de présentation du Bureau national du CONAFFEG marquant la dernière étape de la mise en place de ce conseil s’est tenue au Palais du Peuple de Conakry, en présence des membres du Gouvernement, des représentants des agences onusiennes, partenaires techniques et financiers, des acteurs de la société civile ainsi de nombreuses organisations féminines. CONAFFEG, fruit d’un soutien du système des Nations Unies à travers le PBFLe Conseil National des Filleset Femmes de Guinée (CONAFFEG) est un organe consultatif et fédérateur, composé du bureau national, des bureaux régionaux, préfectoraux et communaux. Il vise à offrir aux guinéennes un espace institutionnel d’expression, de concertation et de participation active aux décisions publiques. Sa mise en place résulte d’un engagement du gouvernement avec l’appui technique et financier des Nations Unies."L'ensemble du Système des Nations Unies travaille avec les femmes, les filles et les représentantes des filières qui ont alimenté et accompagné le gouvernement dans son effort de mise en place de l'ensemble des bureaux de ce conseil," a rappeléFrancesco GALTIERI, Représentant de l’UNFPA, portant la voix du Système des Nations Unies à l’occasion. De son côté, la ministre de la Promotion Fémine, de l’Enfance et des personnes Vulnérables, Charlotte Daffé, a salué cet appui des Nations Unies, à travers le PBF, qui a considérablement contribué à concrétiser un projet de société porté de longue date par les femmes guinéennes et qui s’aligne « sur la “vision inclusiviste de l’État” Un processus inclusif et transparent en plusieurs étapesLe processus de mise en place du CONAFFEG a été mené de manière participative et transparente, honorant l’exigence d’inclusivité. Plusieurs étapes clés ont jalonné la mise en place de cette instance représentative touchant au total, près de 2 000 femmes et filles, représentant les organisations féminines et de l’ensemble des communes. Selon Fanta WAGUÉ, la Coordonnatrice du projet au compte de l’UNFPA : La mise en place du est le fruit d’un processus participatif et inclusif a débuté par un atelier national de concertation pour poser les bases d’un organe représentatif des femmes de toutes les régions et catégories sociales. Ensuite, un travail juridique a permis d’élaborer les textes fondateurs, en collaboration avec les ministères concernés et les experts du domaine sous le leadership du Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables. Des consultations élargies ont été organisées dans toutes les préfectures ainsi qu’à Conakry, avec la participation des communes rurales, mobilisant plus de 1 500 organisations féminines à l’échelle nationale. Enfin, les membres des Bureaux, à différents niveaux, ont été désignées selon une méthode démocratique et transparente par vote ou par consensus sous la supervision d’un comité mixte d’organisation chargé de valider le processus.»À l’issue de ce processus, 17 femmes ont été élues pour constituer le Bureau national du CONAFFEG, incarnant la diversité régionale et sociale du pays.. Exprimant la portée historique de cet événement, la Présidente du CONAFFEG, M’Balou Kaba, a précisé que la création de cet organe consultatif destiné aux filles et femmes de Guinée n’est pas un aboutissement, mais un commencement” et s’est engagée à faire du CONAFFEG un “levier de changement, un pont entre les préoccupations des femmes et les politiques publiques.» La nouvelle présidente a également décliné les grandes priorités de son mandat, qui rejoignent les grands axes du développement national : promouvoir l’autonomisation économique des femmes, l’accès équitable à l’éducation, à la santé et à la justice, la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion d’une paix durable. Dans le contexte de la Transition guinéenne, l’installation du Conseil National des Femmes de Guinée concrétise enfin une revendication vieille de 21 ans, témoignant de la reconnaissance du rôle indispensable des femmes dans la société et dans la gouvernance du pays. Aussi, cet organe arrive à point nommé pour renforcer l’inclusivité du processus de transition en cours, en offrant aux femmes et aux filles un cadre institutionnel pour faire entendre leurs voix dans les décisions qui engagent l’avenir de la nation.
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Communiqué de presse
22 août 2025
GLISSEMENT DE TERRAIN À MANÉAH – LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE EXPRIME SA SOLIDARITÉ AUX VICTIMES ET RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT AUX CÔTÉS DU GOUVERNEMENT
Conakry, 21 août 2025 – Le Système des Nations Unies en Guinée exprime sa vive émotion et présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées. Il exprime également sa solidarité et souhaite un prompt rétablissement aux blessés, à la suite du glissement de terrain survenu à Manéah dans la nuit du 20 au 21 août 2025.Dans un communiqué, le gouvernement guinéen a indiqué que ce sinistre a entraîné l’ensevelissement de 22 bâtiments, dont une dizaine étaient habités. Le bilan provisoire fait état de quinze (15) décès et de douze (12) blessés, dont trois (03) extraits des décombres, ainsi que dix (10) personnes toujours portées disparues. Ce drame vient aggraver une situation déjà très critique, marquée par de lourdes pertes liées aux récentes inondations..Nous saluons la mobilisation rapide du Gouvernement guinéen, de l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (ANGUCH), des forces de défense et de sécurité, de la Croix-Rouge ainsi que des habitants mobilisés pour porter secours.« Nous partageons la douleur du peuple guinéen et présentons nos condoléances aux familles touchées par ce sinistre. Le Système des Nations Unies en Guinée reste aux côtés du Gouvernement et des communautés pour répondre aux besoins immédiats et appuyer la résilience », a déclaré Mme Kristèle YOUNÈS, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Guinée.Le Système des Nations Unies, à travers ses agences, fonds et programmes, reste pleinement engagé à soutenir les efforts de réponse et de relèvement, en étroite coordination avec les autorités nationales et locales. Les agences onusiennes évaluent actuellement, en concertation avec le Gouvernement et les partenaires humanitaires, les besoins afin de contribuer à :l’appui immédiat aux secours et à la prise en charge des victimes ;la mobilisation de moyens logistiques et techniques pour renforcer les opérations de réponse ;l’accompagnement des communautés affectées vers une reprise rapide et résiliente.Cet accompagnement s’inscrit dans une réponse plus générale aux inondations qui ont impacté plusieurs autres districts en Guinée. Dans ce moment de douleur, nous nous tenons aux côtés du peuple de Guinée avec solidarité et engagement.
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Communiqué de presse
12 août 2025
DECLARATION DE LA DIRECTRICE EXECUTIVE ADJOINTE DE L’UNOPS A LA SUITE DE SA VISITE EN GUINEE
La Guinée vise à passer d’une économie dépendante de l’exploitation minière à une économie diversifiée et compétitive avant 2040. Le pays prévoit également d’investir dans le capital humain, les infrastructures, l’agriculture et l’éducation dans le but de réaliser les Objectifs de développement durable ainsi que les objectifs de l’indice de développement humain d’ici à 2030.Lors de ma récente visite en Guinée, j’ai eu l’occasion rencontrer le premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre du Plan et de la Coopération internationale Ismaël Nabé, le ministre des Affaires étrangères Morrissanda Kouyaté ainsi que d’autres partenaires pour discuter du soutien que l’UNOPS peut apporter afin de transformer les priorités nationales de développement en résultats tangibles pour les communautés.Ces discussions ont porté sur le rôle que l’UNOPS peut jouer pour aider la Guinée à parvenir à une croissance durable et équitable, notamment en favorisant la diversification de l’économie et le renforcement de la résilience ainsi qu’en apportant son appui à des secteurs tels que l’agriculture, la santé et l’éducation.Depuis déjà plus de dix ans, l’UNOPS soutient d’importants projets en Guinée visant à améliorer des infrastructures essentielles, la protection de l’environnement et les moyens de subsistance des communautés.En compagnie de Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, j’ai pu constater les résultats des activités de l’UNOPS dans les domaines des infrastructures, de la gestion de projet et des achats, de même que le dévouement des membres du personnel de l’UNOPS qui mettent en œuvre ces activités.Nous avons pu observer directement les bénéfices d’infrastructures bien planifiées pour les communautés. Grâce au Projet d’appui au secteur de la santé post-Ebola, financé par la Banque islamique de développement, le centre médical communal Les Flamboyants de Conakry ainsi que 26 centres de santé régionaux et 13 unités d’urgence aux quatre coins du pays sont déjà au service des communautés.Le nouveau Centre national de santé familiale et de reproduction humaine, le premier en son genre en Afrique de l’Ouest, fournira en outre des soins de santé maternelle et d’urgence améliorés aux mères, aux nouveau-nés et aux familles.Nous avons également discuté avec Soriba Keita, un chef communautaire local, qui nous a expliqué qu’une route de 1,6 kilomètre récemment rénovée grâce à des fonds de l’Union européenne a permis de réduire les inondations dans son quartier et a facilité l’accès des membres de sa communauté, en particulier des femmes, aux marchés locaux.Que ce soit en construisant des centres de santé, en améliorant des routes ou en modernisant des services publics, l’UNOPS s’engage à aider le gouvernement guinéen à opérer des changements positifs durables au bénéfice des communautés.
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Communiqué de presse
04 août 2025
Inondations à Conakry – Message de compassion, d’engagement et d’appel à l’action durable
Selon un récent communiqué de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), au moins quinze personnes ont perdu la vie ces derniers jours, y compris cinq enfants. Trois personnes sont portées disparues à Conakry, et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés dans plusieurs quartiers de la capitale et ailleurs à l’intérieur du pays.Les populations les plus vulnérables, souvent installées dans des zones à haut risque tant au niveau urbain que rural, sont les plus durement touchées. Ces pertes humaines rappellent l’urgence d’investir dans des mesures structurelles pour éviter la répétition de telles tragédies.Le Système des Nations Unies salue les actions prises par le gouvernement et s’engage à soutenir une mobilisation collective autour des priorités suivantes :L’assistance immédiate aux personnes affectées et la garantie de la continuité des services sociaux de base ;Une relocalisation planifiée et digne des populations vivant dans les zones inondables ;Le renforcement durable des infrastructures d’assainissement et de drainage ;Une urbanisation résiliente et inclusive, intégrant la gestion des risques climatiques.Comme l’a souligné le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le 22 juillet 2025 : « Pendant ce temps, des vies et des moyens de subsistance sont anéantis par la crise climatique [...]. Il y va de la sécurité énergétique et de la sécurité des personnes. »Le Système des Nations Unies en Guinée reste pleinement engagé aux côtés des autorités et des communautés, non seulement pour contribuer à l’assistance immédiate sur toute l’étendue du pays, mais aussi pour appuyer le développement de solutions durables, centrées sur la prévention des risques, la mise en place de systèmes d’alerte précoce efficaces et le renforcement de la résilience des communautés locales, en intégrant les voix et les actions précoces des populations les plus exposées.Ensemble, protégeons les vies et préservons l’avenir.
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Communiqué de presse
03 décembre 2024
Les Nations Unies expriment leur profonde compassion suite à la tragédie de Nzérékoré et annoncent une mobilisation d’urgence pour appuyer les victimes et leurs familles
« Ce drame nous rappelle douloureusement l'importance cruciale de garantir la sécurité dans les lieux publics. Nos pensées vont aux familles endeuillées, aux blessé.e.s et à tou.te.s ceux/celles touché.e.s par cette catastrophe. Nous saluons la mobilisation rapide du gouvernement pour soutenir les victimes et offrir une prise en charge psycho-médicale adaptée. Par ailleurs, l'engagement des autorités à mener une enquête approfondie est une étape essentielle pour faire la lumière sur les faits, renforcer les mesures de prévention et garantir la justice " a déclaré la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès.Conformément à l'engagement de l’ONU à répondre rapidement aux crises, une réunion d’urgence de l'Équipe d’Urgences Pays (EUP) a été convoquée ce jour, pour coordonner une réponse immédiate et adaptée à la gravité de la situation. Cette rencontre vise à évaluer les besoins prioritaires et à mieux organiser, en complémentarité des efforts du Gouvernement, l’assistance humanitaire, médicale et psychologique pour les victimes et leurs proches.En ces moments difficiles, les Nations Unies appellent à une solidarité renforcée et à une mobilisation collective afin de prévenir de telles tragédies à l’avenir et de consolider les mécanismes de gestion des foules et de sécurité dans les lieux publics.L'équipe des Nations Unies se tient aux côtés du gouvernement et peuple de Guinée.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies : RCS-Guinea@un.org
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
AÏCHA BAH, UNE NOUVELLE VICTIME DE TROP !
Ce drame poignant, qui survient à peine un an après la tragédie similaire ayant coûté la vie à Aissatou Tambassa, illustre de manière alarmante l'urgence d'une mobilisation collective pour éradiquer le viol et toutes les formes de violences sexuelles. Ces actes odieux, perpétrés dans des lieux censés être des sanctuaires de sécurité et d’éducation pour nos enfants, interpellent notre conscience collective et exigent des mesures concrètes et immédiates.Le Système des Nations Unies (SNU) exprime sa profonde compassion à la famille endeuillée, à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble du peuple guinéen, bouleversé par cette perte tragique et inacceptable. À l’approche des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en ce mois de novembre, cette tragédie nous rappelle l’urgence de renforcer la prévention, de soutenir les victimes et survivantes, et de garantir un environnement où plus aucune fille ou femme ne sera exposée à de telles atrocités, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD 5), afin de bâtir une société plus juste et équitable.Prenant acte de l’enquête en cours, le SNU rappelle les engagements internationaux pris par la Guinée, qui doivent se traduire en actions concrètes pour prévenir ces crimes, protéger les victimes et punir fermement les auteurs, tout en renforçant les mécanismes de prévention et de protection.En ce jour, 20 novembre, marquant l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)], en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989, l’Équipe Pays des Nations Unies en Guinée réitère son soutien au Gouvernement guinéen, et appelle à un sursaut national. Autorités, société civile et partenaires doivent unir leurs forces pour éradiquer les violences sexuelles et garantir qu’aucune femme, fille ou enfant ne soit à nouveau victime de telles atrocités en République de Guinée.L'équipe des Nations Unies adresse ses plus sincères condoléances au gouvernement et peuple de Guinée.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies : RCS-Guinea@un.org
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