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Communiqué de presse
20 novembre 2024
AÏCHA BAH, UNE NOUVELLE VICTIME DE TROP !
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Communiqué de presse
04 novembre 2024
Nations Unies : Une mission d’évaluation des besoins électoraux déployée en République de Guinée
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29 octobre 2024
LA GUINÉE SE DOTE D’UNE NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE PRÉVENTION DES CONFLITS ET DE RENFORCEMENT DE LA CITOYENNETÉ
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
Histoire
01 novembre 2024
CÉLÉBRER L'ÉLIMINATION DU TÉTANOS MATERNEL ET NÉONATAL
Si vous le voyez de loin, il émerge comme une lueur d'espoir avec ses murs jaunes. Le centre de santé Bernay-Fotoba, dans la vibrante commune de Matoto à Conakry, Guinée, suit son propre rythme. L'agitation est routinière : les patients arrivent, les consultations sont en cours, les vaccinations sont administrées. Mais aujourd'hui, cet endroit est empreint d'une signification particulière : après des années de travail acharné, la Guinée a officiellement éliminé le tétanos maternel et néonatal (TMN), devenant ainsi le 49e des 59 pays prioritaires à accomplir cet exploit remarquable.La Guinée fait face à des défis importants pour permettre à toute la population d’avoir accès aux services de santé. C'est donc un moment historique, une étape qui marque le début d'un avenir plus sain pour d'innombrables mères et leurs nouveau-nés en Guinée.Vêtue de sa blouse bleue et de sa coiffe assortie, Sambou Bayo, agente de vaccination du Programme Élargie de Vaccination, est assise à son bureau, manipulant soigneusement les papiers et s'assurant que chaque entrée est exacte et à jour. Sa journée de travail vient de commencer. À côté d'elle, la glacière contenant les vaccins et divers fournitures médicales sont soigneusement disposés, soulignant son organisation méthodique." Je suis cheffe du service au centre de santé Bernay-Fotoba depuis huit ans ", nous dit-elle. " Nous sommes généralement très occupées. Chaque jour, du lundi au samedi, nous vaccinons plus de 20 femmes et 30 enfants. Les lundis et jeudis, nous voyons plus de patients. Pour les femmes enceintes, nous administrons deux doses du vaccin contre le tétanos à un mois d'intervalle et nous poursuivons la vaccination après l'accouchement. " La matinée s'étend avec une longue file de mères et leurs bébés, certains nourrissons n’ont qu’une semaine, attendant patiemment sous le regard calme et compréhensif de Sambou pour recevoir leurs vaccinations. " Je suis actuellement enceinte de sept mois ", dit Assiatou, qui attend son troisième enfant. " Je suis venue me faire vacciner aujourd'hui pour me protéger contre les maladies et pour assurer la bonne santé de mon futur bébé. J'ai eu des vaccinations régulières et des examens prénatals depuis que j'ai commencé à avoir des enfants. " Sambou évalue la santé des mères, échange des anecdotes rapidement pour les mettre à l'aise. Lorsqu’elle jette un coup d'œil aux bébés, un sourire apparaît sur son visage. Puis, avec l'aide d'Aissatou, une stagiaire du service de vaccination, elle administre les vaccins." Les principales causes du tétanos néonatal sont liées aux pratiques d'accouchement non-hygiéniques. Les femmes enceintes qui ne reçoivent pas de soins prénatals adéquats, qui accouchent à domicile en utilisant des instruments non stérilisés ou qui ne sont pas entièrement vaccinées sont plus à risque ", explique Sambou. " En vaccinant systématiquement les femmes enceintes, nous avons pu contribuer de manière significative à l'élimination du tétanos maternel et néonatal en Guinée. J'encourage toutes les femmes en âge de procréer à se faire vacciner régulièrement. Le vaccin est gratuit et disponible dans tous les centres de santé. "Dans un coin, avec des yeux timides et un sourire éclatant, Habigoulo attend son tour. Elle a 20 ans et est enceinte de son premier enfant. Habigoulo est étudiante, l’année prochaine, elle va passer son baccalauréat. Elle a reçu des sensibilisations sur l’importance de la vaccination dans le cadre scolaire. Son attitude trahit une certaine nervosité, mais sa détermination est forte. " Je suis enceinte de quatre mois et c'est ma première grossesse. Aujourd'hui, j'ai eu ma première vaccination contre le tétanos pour me protéger ainsi que mon bébé. Nous avons beaucoup appris à l'école sur l'importance des vaccinations pour une bonne santé", dit-elle.Entre 2020 et 2022, alors que le monde entier était profondément affecté par la pandémie de la COVID-19, la couverture vaccinale contre les maladies évitables par la vaccination, y compris celle concernant le tétanos pour les femmes en âge de procréer, a connu une baisse significative. Cependant, malgré des défis importants, la Guinée a persévéré dans ses efforts pour maintenir les activités de vaccination. Ces défis comprenaient la suspension des activités de vaccination supplémentaires et une diminution de la demande de services de vaccination due à la peur d'une infection potentielle à la COVID-19 lors des sessions de vaccination dans les centres de santé. L'élimination du TMN en Guinée est le fruit d'efforts menés sur une longue période. Avec la contribution de donateurs tels que Kiwanis, P&G, the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints et le CDC, l'UNICEF a pu soutenir la mise en œuvre de campagnes de vaccination et aider le gouvernement à rendre les vaccins disponibles à grande échelle. Un rôle crucial a également été joué par les campagnes de sensibilisation communautaire et les sessions de rattrapage menées par des professionnels comme Sambou. " Nous menons des campagnes de sensibilisation communautaire pour encourager les femmes à se faire vacciner. En conséquence, il y a de moins en moins de réticence à se faire vacciner et la plupart des gens comprennent l'importance de se protéger eux-mêmes et leurs enfants ", dit-elle.Djenné, une jeune mère enceinte de son deuxième enfant et qui attend son vaccin, fait écho aux sentiments de Sambou. " Avant, je n'étais pas très bien informée, mais maintenant, grâce aux campagnes de sensibilisation dans mon quartier, je sais qu'il est essentiel de consulter un médecin et de suivre les conseils des professionnels de santé, surtout pendant la grossesse. "Avec la Guinée ayant atteint le statut d'élimination du tétanos maternel et néonatal, seulement 10 pays dans le monde restent confrontés à cette maladie. Certains d'entre eux font face à des défis majeurs dans la mise en œuvre de leurs campagnes de vaccination. L'UNICEF, avec le soutien de ses partenaires et donateurs, travaille pour aider à atteindre cet objectif significatif et ouvrir la voie à un avenir plus sain pour chaque mère et chaque enfant.
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Histoire
28 octobre 2024
L'UNOPS JOUE UN RÔLE ESSENTIEL DANS LE DÉSENCLAVEMENT URBAIN À CONAKRY
Dans le cadre des efforts de relance économique post-COVID-19, un projet de désenclavement d’axes routiers à Conakry, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l'UNOPS, apporte une contribution majeure au développement urbain et social. Ce projet est réalisé en partenariat avec la Direction nationale des voies urbaines (DNVU) du ministère des Infrastructures et des Travaux Publics et illustre le rôle clé de l'UNOPS dans la promotion d’infrastructures durables et inclusives.Un projet structurant pour désenclaver Conakry, au service des usagers et du développement durableLe projet concerne l’aménagement de l’axe SAMATRA (Plateau) – T8 – Ansoumania, un corridor stratégique pour la ville de Conakry. L’objectif principal est de désenclaver plusieurs quartiers, améliorant ainsi l’accès aux services essentiels pour plus de 500 000 habitants. En favorisant une meilleure connectivité entre ces zones, l'initiative contribue à réduire les embouteillages, particulièrement à la hauteur de la Cimenterie, tout en stimulant l'économie locale. Le périmètre de ce projet comprend la construction d’un axe routier de 1,578 km, avec une chaussée de 6 mètres de largeur répartie en deux voies. Pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic, des trottoirs pour piétons, des systèmes de drainage des eaux pluviales, ainsi qu'une signalisation routière adaptée ont été intégrés. Ceci permet à la fois d'améliorer la mobilité urbaine et de réduire les risques d’inondation, tout en renforçant la résilience aux aléas climatiques. Une approche inclusive en faveur de la mobilité et de l'économie localeL’une des spécificités de ce projet réside dans l’utilisation de la méthode HIMO (Haute Intensité de Main-d’Œuvre), qui place l’implication des communautés locales au cœur du processus. Près de 30 travailleurs locaux ont été employés, favorisant ainsi l’intégration socio-économique des habitants de Samatra et Ansoumania. Cette approche garantit que le projet ne se limite pas à l'infrastructure, mais qu’il crée également des opportunités d’emploi immédiates et renforce la participation des populations bénéficiaires. Aussi, grâce à ce projet, la fluidité de la circulation sur l'axe Samatra-Ansoumania est considérablement améliorée. La réduction des embouteillages, notamment autour de la Cimenterie, facilite les déplacements quotidiens et diminue le temps de trajet pour les habitants et les usagers. En outre, l’amélioration de l’accès aux infrastructures permet un essor du commerce local en offrant de nouvelles opportunités pour les petites entreprises et les habitants de ces quartiers.Aussi, la collaboration entre l'Union européenne, l'UNOPS et le gouvernement guinéen à travers la DNVU illustre l’importance du partenariat entre institutions internationales et nationales pour répondre aux besoins des populations. Une infrastructure bien pensée peut transformer la vie de milliers de personnes en améliorant l'accès, la sécurité et la mobilité, tout en dynamisant l’économie locale. L’UNOPS : Une expertise au service des infrastructures durablesL'UNOPS, agence spécialisée des Nations Unies, joue un rôle central dans la planification et la mise en œuvre des projets d'infrastructures durables en Guinée. En travaillant aux côtés du gouvernement et des partenaires internationaux, l'UNOPS garantit que les projets respectent les normes de qualité, de durabilité et d’inclusion sociale. Dans ce projet de désenclavement à Conakry, l'UNOPS a su mobiliser son expertise pour livrer une infrastructure conforme aux besoins des usagers et intégrée dans le tissu urbain local. Ce projet exemplaire témoigne de l'expertise de l'UNOPS dans la mise en œuvre de projets complexes qui répondent aux enjeux socio-économiques des territoires et renforcent les capacités locales.
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Histoire
28 octobre 2024
LA GUINÉE SE POSITIONNE POUR RENFORCER SA PRÉSENCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE À TRAVERS LA ZLECAF, AVEC LE SOUTIEN DE LA CEA
Depuis la ratification de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en octobre 2018, la Guinée a réalisé des avancées significatives dans sa mise en œuvre. Ces progrès sont le fruit de l’appui technique et financier de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le PNUD, le Cadre Intégré Renforcé (CIR/OMC) et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC-BIsD). Ce soutien a permis le lancement d’un projet visant à améliorer la compétitivité du pays dans le cadre de la ZLECAf.L’adoption d’une stratégie nationale de mise en œuvre en mars 2020, suivie de sa validation en novembre 2023, a marqué une étape clé vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAf en Guinée, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et d’intégration régionale.Les consultations menées à Mamou et Conakry ont permis d’intégrer les aspirations des acteurs économiques, renforçant ainsi l’adhésion nationale autour de cette stratégie. L'objectif est de maximiser les opportunités offertes par la ZLECAf et d’accroître la part de la Guinée sur le marché continental.En décembre 2023, un manuel de l'exportateur guinéen et une plateforme de commerce digital dédiés aux produits prioritaires du pays ont été mis à disposition, renforçant ainsi les outils à disposition des entreprises locales. De plus, les capacités du Comité national ZLECAf et des principaux acteurs du commerce extérieur, y compris les douaniers, les représentants du secteur privé et les experts gouvernementaux, ont été renforcées à travers des formations sur les règles d’origine, les concessions tarifaires et les obstacles au commerce, conformément aux protocoles de la ZLECAf.Ces efforts soutenus ont déjà porté leurs fruits. La Guinée est mieux préparée à tirer parti des opportunités offertes par la ZLECAf et à renforcer sa compétitivité sur le marché continental. Selon Amadou Daff BALDE, Directeur national du commerce extérieur et de la compétitivité, ce projet conjoint avec la CEA a un impact considérable sur la mise en œuvre de la ZLECAf en Guinée.Grâce à une approche stratégique et à un partenariat solide avec la CEA, la Guinée est en passe de devenir un acteur majeur du commerce intra-africain. Les résultats obtenus jusqu'à présent témoignent de la pertinence des actions entreprises et ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays.Pour plus d'informations:Tahirou Gouro SoumanaEmail: gouro2@un.org
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Histoire
29 octobre 2024
LE BAC, FRUIT D’UNE LONGUE ROUTE : L’HISTOIRE DE MOIZE
N'Zérékoré, Guinée – Moize Condé, un jeune Guinéen d'une vingtaine d'années, a surmonté de nombreux obstacles qui auraient pu briser ses ambitions. Son parcours témoigne de résilience et d’espoir, et souligne aussi l'importance du soutien institutionnel dans la réintégration des migrants sur les plans économique, social et psychosocial.En 2022, Moize vit une grande déception alors qu’il rate son baccalauréat. « C’était la première fois que je vivais un échec scolaire », confie-t-il. Ne pouvant plus payer ses frais de scolarité, il décide de quitter la Guinée, espérant un avenir meilleur à l’étranger. « J’ai vendu mon téléphone pour financer mon voyage, puis j’ai pris la route pour l’Algérie via le Mali », explique-t-il. Son rêve était de rejoindre le Canada pour y poursuivre ses études et échapper à la pauvreté.Le voyage vire rapidement au cauchemar. Traversant le Sahara, le véhicule transportant Moize et 35 autres migrants se renverse, causant sept morts et plusieurs blessés. « J'ai repris connaissance dans un froid glacial », raconte-t-il. Grièvement blessé, il subit une opération pour stabiliser son fémur et passe trois mois dans un hôpital en Algérie.Par la suite, les survivants sont évacués vers le Niger, où l’OIM les prend en charge. Après avoir reçu des soins physiques et psychologiques, ils sont transférés à Agadez. En avril 2023, l’OIM organise leur retour volontaire en Guinée, clôturant ainsi un périple éprouvant.De retour en Guinée, Moize est à nouveau pris en charge par l’OIM, qui organise son hospitalisation à Conakry pour retirer la broche de son fémur. Une fois rétabli, il décide de retourner à N'Zérékoré et intègre un programme de réintégration socioéconomique. « Grâce à l’OIM, j’ai reçu des kits scolaires, un ordinateur portable et mes frais de scolarité ont été pris en charge », témoigne-t-il. Ce soutien lui permet de reprendre ses études en Sciences Sociales, un rêve autrefois interrompu. Moize poursuit son parcours scolaire sans encombre, encouragé par l’accompagnement de l’OIM.En 2024, après des mois de travail soutenu, Moize décroche enfin son baccalauréat. « Ce diplôme n’est qu’une étape. Je souhaite désormais étudier la sociologie ou le développement communautaire », déclare-t-il, plein d'espoir.Aujourd’hui, Moize souhaite encourager d’autres jeunes migrants de retour. « L’éducation est un pilier solide pour bâtir son avenir », dit-il avec conviction. Son expérience montre que, malgré les défis, des opportunités existent toujours. Lancé en 2022 et financé par l'Union européenne, le Programme de Protection, de Retour et de Réintégration des Migrants en Afrique subsaharienne (MPRR-SSA) est un projet ambitieux qui vise à répondre aux besoins des migrants vulnérables en Afrique subsaharienne. Ce programme, qui succède à l'Initiative Conjointe UE-OIM, se concentre principalement sur la protection des migrants en transit et leur réintégration durable dans leurs pays d'origine. Il propose un accompagnement holistique, en offrant à la fois une aide au retour volontaire assisté et un soutien à la réinsertion sociale, économique et psychosociale. L'un des objectifs majeurs de ce programme est également d'informer les migrants potentiels pour qu'ils puissent prendre des décisions éclairées sur leurs projets migratoires.
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Histoire
25 juillet 2024
L'ACCÈS À L'ÉNERGIE, UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE EN GUINÉE
TRIBUNE - L’Objectif de Développement Durable (ODD7) vise à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes et à un coût abordable. Sa réalisation aura un impact majeur sur la santé et le bien-être des populations, notamment les jeunes et les femmes, en leur offrant d’importantes opportunités d’autonomisation.Cependant en Afrique sub-saharienne, l'accès à l'énergie reste un défi majeur. Plus de 50% de la population ne bénéficie pas d’un accès fiable à l’électricité. En Guinée, bien que la production d’électricité a augmenté de 70 % sur la période 2018-2022, grâce notamment à la multiplication par 2,4 de la production d’énergie hydraulique sur cette période, l'accès des ménages à l'électricité reste un véritable défi. Le taux est passé de 2018 à 2023, de 44% à 53 %, en milieu urbain. Pour les ménages ruraux, ce taux chute complètement. Il est passé de 2% à 7%, pour la même période. En dépit des efforts d’investissements intervenus durant la dernière décennie en infrastructures de production - réalisation de barrages à l’image du barrage hydro-électrique de Souapiti d'une puissance installée de 515 mégawatts pour un coût de 1,3 milliard de dollars US - de transport et de distribution, l’État guinéen continue de subir une forte pression financière en subventionnant massivement les factures d’électricité des producteurs indépendants. Au titre de l’exercice 2023, le montant de la subvention à l’électricité se chiffrait à plus de 3 200 milliards GNF (environ 450 millions USD par an).Investir conjointement dans l'énergie pour briser le cycle de la pauvretéDans ce contexte, l'orientation de la Vice Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, qui lors du dialogue stratégique d’avril 2024 des Coordonnateurs Résidents des Nations Unies en Afrique, dans la capitale éthiopienne d'Addis-Abeba, où elle a mis l’accent sur les six leviers transformateurs à même d'accélérer les progrès sur les ODD en Afrique, prend tout son sens. Il s'agit de l’accès à une énergie abordable, en plus des systèmes alimentaires, de la connectivité numérique, de l'éducation, de l'emploi et la protection sociale; et du changement climatique,
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD.
la perte de biodiversité et la pollution. Dans cet esprit, le Système des Nations Unies en Guinée joue un rôle déterminant, en appui au Gouvernement, dans la promotion de l'accès à l'énergie durable pour tous, notamment en faveur des jeunes et des femmes en milieu rural.Dans le cadre des interventions « Eau Hygiène et Assainissement - EHA », mises en œuvre pour améliorer la résilience climatique, l’UNICEF Guinée contribue à la production de l’électricité, à partir d’énergies renouvelables, à travers l’appui à la réalisation du Barrage hydroélectrique de Kogbédou-Frankonédou qui intègre la construction d’une infrastructure capable de produire initialement 110 MW d'électricité, avec des plans d'expansion pour atteindre près de 200 MW grâce à l'hybridation avec des panneaux solaires. Aussi, des panneaux solaires sont déployés dans des zones critiques, notamment dans les centres de santé, et pour les systèmes d’alimentation en eau, pour garantir l'accès à l'énergie, même dans les régions les plus isolées ou touchées par les coupures fréquentes de courant. Également, on relève l’installation de Systèmes de Pompage Solaire pour garantir l'accès à l'eau dans les régions les plus affectées par la variabilité climatique, assurant une source d'énergie renouvelable et réduisant également la vulnérabilité des communautés aux coupures de courant et aux fluctuations des prix des énergies fossiles. Pour sa part, en matière d’accès à l’énergie renouvelable, le PNUD Guinée apporte sa contribution aux niveaux stratégique et opérationnel. D’une part, il appuie i) l’élaboration de la stratégie nationale de l’énergie durable pour tous (SE4ALL) à l’horizon 2030, ii) l’actualisation de la contribution Déterminée au niveau national (NDC/CDN), iii) l’élaboration du plan national d’électrification rurale (PNER) structuré autour de trois programmes(1) avec un objectif de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2040. D'autre part, sur le terrain, le PNUD contribue directement à la construction de minicentrales hydroélectriques hors réseaux. Dans le District de Firadou, Préfecture de Kissidougou et dans la Commune Rurale de Bolodou, Préfecture de Guéckédou, une capacité totale de 94 kVA est fournie, respectivement de 60 kVA et de 34 kVA. La mini centrale hydroélectrique de Bolodou a été hybridée avec une centrale solaire de 20 KiloWatt Crête. Aussi, à travers l’Agence Guinéenne d’électrification rurale, le PNUD a inauguré le 8 juin 2024, une nouvelle centrale solaire de 103,4 kWc, à Thianguel Bori, avec une capacité de stockage de 192 kWh. Cette centrale solaire va transformer la vie des 34 142 habitants de cette localité agropastorale. Il est prévu d'améliorer la centrale, en augmentant sa puissance à 150 kWc, sa capacité de stockage à 250 kWh et d’étendre le réseau de distribution à 12 km.En ce qui concerne l’UNOPS, dans le cadre du Projet d’Appui à l’Agriculture Familiale, Résilience et Marché en Haute et Moyenne Guinée (AGRIFARM), l'énergie solaire est utilisée dans l'irrigation agricole. En effet, les systèmes d'irrigation à énergie solaire (SPIS) constituent une option technologique propre pour l'irrigation, permettant d'utiliser l'énergie solaire pour le pompage de l'eau, remplaçant les combustibles fossiles comme source d'énergie et réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l'agriculture irriguée. Le système d'alimentation solaire par immersion (SPI) permet de réaliser des économies de coûts, de réduire l'impact environnemental et d'améliorer la fiabilité et la durabilité de l'alimentation électrique. Plus de quatre (04) sites de 12 à 60 hectares chacun ont été aménagés, avec une production d'énergie solaire variant entre 1,8 kWatts et 10 kWatts. Il est à mentionner que des efforts sont tout aussi déployés pour l’installation de panneaux au profit de 42 infrastructures sanitaires, 4 dépôts pharmaceutiques et 7 base vie des agents conservateurs.Le PAM a, pour sa part, contribué à l’insertion de trois sources d’énergie au sein de deux écoles à cantines scolaires à Kissidougou. Il s’agit des écoles de Soulankolo ( 177 élèves) et de Finaya (192 élèves) qui utilisent les sources d’énergie solaire, les foyers améliorés et les 3 pierres traditionnelles. Une étude a été engagée sur l’utilisation énergétique, pour connaitre la source la plus favorable et économique sans effet négatif sur l’environnement notamment pour la cuisson des aliments et leur conservation. Grâce à l’accès à l’énergie renouvelable, les deux écoles citées ont pu générer des revenus, à travers l’aménagement d’espaces offrants des services rémunérés de recharge de téléphones et de conservation des aliments et légumes en faveur des communautés villageoises. Cette innovation a permis respectivement aux écoles d’épargner des revenus de 2.180.000 Francs Guinéens et de 3.056.000 Francs Guinéens, gérés par un comité de l’école qui prend en charge l’entretien des matériels et équipements ou autres dépenses de l’école.Adoption d’une approche conjointe pour plus d’efficacité et d’impacts en faveur des populations vulnérablesEn considérant la diversité des initiatives soutenues par plusieurs agences des Nations Unies et leurs partenaires, la coordination des interventions pour l'accès à l'énergie en Guinée pourrait contribuer à offrir des solutions innovantes à la crise énergétique en Guinée, à travers la combinaison des investissements diversifiés dans les infrastructures, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et le renforcement des capacités institutionnelles. L’expertise de coordination des Nations Unies est un levier central pour renforcer les efforts de mobilisation de ressources, favoriser le transfert de technologies, y compris la promotion de la coopération régionale, prendre en compte les effets de changements climatiques qui menacent, entre autres, les sources d’eau, et soutenir la recherche et le développement.-------------Note: (1) 1. Un programme prioritaire quinquennal d’électrification pour les années 2023 à 2027, appelé « Programme d’Urgence d’Electrification Rurale de la Guinée- PUERG » avec deux phases distinctes, qui va permettre d’électrifier 4 550 localités et faire passer le taux d’électrification successivement de 7% à 17% et ensuite à 36% pour un coût global de 1 582 123 850 USD ;2. Un programme à moyen terme pour la période 2028 à 2033 appelé « Programme d’Electrification Rurale à Moyen Terme – PERMT » qui va couvrir 7 110 localités et faire passer le taux d’électrification à 83%, pour un coût global de 1 483 537 810 USD ;3. Un programme à long terme pour la période 2034 à 2040 appelé « Programme Final pour l’Accès Universel à l’Electricité dans le Rural- PFAUER » en couvrant le reste des 3 520 localités qui permettra la couverture à 100% du pays, pour un Coût globalde 541 483 330 USD.
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29 octobre 2024
LA GUINÉE SE DOTE D’UNE NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE DE PRÉVENTION DES CONFLITS ET DE RENFORCEMENT DE LA CITOYENNETÉ
Vendredi 13 septembre 2014 – A Conakry, un édifice hôtelier a été le théâtre d'une avancée décisive dans les efforts de consolidation de la paix et de promotion de la citoyenneté, avec la validation de la nouvelle stratégie nationale de prévention des conflits et de renforcement de la citoyenneté. Cet événement crucial a été marqué par la présence de diverses parties prenantes, réunies autour de l'objectif commun de stabilisation sociale et de développement durable. L'atelier, organisé par le ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), à travers l'Agence Nationale pour la Promotion de la Citoyenneté (ANACIP), avait pour but de présenter aux participants ce document stratégique accompagné d'un plan d'action budgétisé couvrant la période 2024-2028. Ce document constitue une étape phare du projet de renforcement de la cohésion nationale, financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF). Des efforts concertés pour une Paix durable Pour le Secrétaire Général du MATD, M. Mohamed Sikhé CAMARA, la paix et la cohésion sociale sont les piliers d'une société stable et prospère. Lors de son discours, il a insisté sur l'importance de l'harmonie entre les différentes composantes socio-culturelles de la Guinée. « La question de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble est d’une importance capitale. Toute société qui se veut évoluer sur des bases solides doit pouvoir s’assurer de la bonne harmonie qui règne entre les différentes composantes socio-culturelles » a-t-il déclaré. M. CAMARA a exprimé sa conviction que, grâce à cet atelier, la Guinée franchira une étape significative vers la construction d’une paix durable et d’un développement inclusif. Une Collaboration fructueuse avec les Nations Unies M.Amirou DIAWARA, Directeur Général de l'ANACIP, a souligné l'importance du processus d'élaboration de cette stratégie. Ce processus a débuté par un diagnostic détaillé de l'éducation à la citoyenneté en Guinée. M.Diawara a mis en avant la collaboration étroite entre les différentes entités du système des Nation unies. « Ce document est le résultat d’une étroite et fructueuse collaboration entre l’ANACIP, le PNUD, l’UNFPA et ONU Droits de l’Homme à travers le projet de renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale en Guinée avec l’appui financier du Fonds de consolidation de la paix » a-t-il précisé. Il a également rappelé que cette stratégie s’aligne avec l'Axe 4 du programme de référence intérimaire (PRI) 2022, qui met l'accent sur l'action sociale et l'employabilité. Appel à l'Action A cet atelier, Dr Walters SAMAH, Conseiller Paix et Développement a porté la voix du bureau de Coordination de l’ONU Guinée en lançant un appel à la mise en œuvre effective de la stratégie validée. « Après sa validation, une stratégie reste seulement une stratégie si elle n’est pas mise en œuvre. Mettons-nous donc au travail ». A-t-il exhorté. Dr SAMAH a également souligné l'engagement continu du système des Nations Unies à soutenir le gouvernement et la population guinéenne dans cette entreprise cruciale. « En tant que partenaire de choix de la Guinée, le système des Nations Unies à travers ses différentes agences et entités, va continuer à accompagner le gouvernement et la population guinéenne ». Implications et prochains pas La validation de cette stratégie marque une étape clé dans le parcours de la Guinée vers une société plus pacifique et plus cohésive. Le plan d'action budgétisé, couvrant une période de cinq ans (2024 – 2028), prévoit diverses initiatives pour promouvoir la citoyenneté active, prévenir les conflits et renforcer la cohésion sociale. Les parties prenantes, incluant le gouvernement, le secteur privé, et les partenaires financiers et techniques, ont un rôle déterminant à jouer pour assurer la mise en œuvre efficace de ces initiatives. Les prochaines étapes comprennent la sensibilisation et l'engagement des communautés locales, l'intégration des initiatives de citoyenneté dans le curriculum éducatif, et le renforcement des mécanismes de résolution des conflits. En outre, une évaluation périodique de l'impact des actions menées sera essentielle pour ajuster les stratégies et garantir leur efficacité sur le long terme. L’atelier de validation de la stratégie nationale de prévention des conflits et de renforcement de la citoyenneté en Guinée jette les bases d'une action concertée vers la paix et la cohésion sociale. Grâce à l'engagement des acteurs nationaux et internationaux et à une stratégie bien définie, la Guinée peut aspirer à une société plus harmonieuse et prospère. Ce jalon significatif ouvre la voie à des efforts renouvelés du gouvernement et de ses partenaires techniques et financiers pour bâtir une paix durable, essentielle au développement social et économique du pays.
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Histoire
31 octobre 2024
DES VOLONTAIRES DES NATIONS UNIES AU SERVICE DES COMMUNAUTÉS EN GUINÉE
En Guinée, les Volontaires des Nations Unies jouent un rôle crucial dans l'accompagnement des communautés locales en collaboration avec les agences des Nations Unies. M. Ibrahima Barry, Coordonnateur du Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF) en Guinée, et M. Alassane Ba, Représentant Résident adjoint du PNUD en Guinée, témoignent de l'apport précieux des Volontaires des Nations Unies. Leur collaboration avec le Programme des Volontaires des Nations Unies contribue à l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), pour une Guinée plus inclusive et prospère.Dr. Francesco Galtieri, Représentant de l'UNFPA en Guinée, souligne l'importance des Volontaires des Nations Unies dans le renforcement des capacités nationales, la mobilisation communautaire et la sensibilisation des jeunes à la santé reproductive.Ci-dessous les vidéos successives:
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Histoire
23 octobre 2024
UNE COOPÉRATION RENOUVELÉE POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE EN GUINÉE
Le lundi 30 septembre 2024, Mme Kristèle YOUNES a présenté ses lettres de créances au Président Mamadi Doumbouya, marquant officiellement son accréditation par le Secrétaire Général de l’ONU, en qualité de Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en République de Guinée.Cette cérémonie de présentation des lettres marque une nouvelle étape dans la Coopération pour le développement durable et symbolise la bonne collaboration entre la République de Guinée et le Système des Nations Unies. Lors d'un entretien qui a suivi la cérémonie, le Président Mamadi Doumbouya a salué le rôle crucial des Nations Unies en Guinée, soulignant la nécessité d'un appui constant et solide dans les domaines clés du développement, notamment l'éducation, l'agriculture et la promotion des femmes. Il a aussi mis en avant le Programme de Référence Intérimaire (PRI) 2022-2025, un plan stratégique pour le développement de la Guinée, et a sollicité l'aide des Nations Unies pour sa mise en œuvre. Il a également exprimé un fort intérêt pour la création de l'Institut de Coopération Sud-Sud et Triangulaire à Conakry, une initiative prometteuse pour renforcer la collaboration entre les pays du Sud. Mme Kristèle YOUNES, de son côté, a réaffirmé l'engagement indéfectible des Nations Unies à soutenir le Gouvernement guinéen dans ses efforts pour créer les conditions d'un développement durable et d'une prospérité partagée. Elle a rappelé la récente visite en Guinée de la Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies, Mme Amina J. Mohammed, comme preuve tangible de cet engagement. Mme YOUNES a également confirmé l’intérêt actif des Nations Unies dans l'élaboration et la mise en œuvre du Programme Simandou 2040, un projet ambitieux visant à mieux exploiter les ressources minières du pays pour porter son développement, en mettant à profit toute l'expertise des Nations Unies au service des populations guinéennes, notamment les jeunes, les femmes et toutes les personnes vulnérables. Elle conclut en confirmant au Président Mamadi Doumbouya l’approbation de la requête de la Guinée pour l’organisation d’une mission d’évaluation électorale qui démarrera en octobre 2024, confirmant ainsi l'appui de l'Organisation des Nations Unies à la Guinée dans le processus de transition politique.Le Président de la République et la Coordonnatrice Résidente ont convenu d'instaurer un dialogue régulier et de mettre en place un mécanisme de coordination efficace, impliquant tous les services concernés, afin de garantir la réussite totale de la mission des Nations Unies en République de Guinée.Ce rendez-vous marque un nouveau départ dans la collaboration entre la Guinée et les Nations Unies, un partenariat prometteur pour le développement durable et la paix.
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Histoire
23 octobre 2024
LA GUINÉE A ACTIVEMENT PARTICIPÉ AU SOMMET DE L’AVENIR
Une forte délégation guinéenne conduite par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury BAH, a pris part aux travaux de deux jours, les 22 et 23 septembre 2024, du Sommet de l’avenir, qui se sont déroulés à New York, au siège des Nations Unies.Durant ce sommet, la Guinée, à l’instar de l’ensemble des pays membres des Nations Unies, s’est prononcée en faveur de l’adoption du Pacte de l’Avenir, en s'engageant à revigorer le multilatéralisme, à intensifier les efforts déployés pour le respect des engagements internationaux existants et à prendre des mesures concrètes pour relever les nouveaux défis. Pour préparer la participation réussie de la Guinée à cet important Sommet, une série de consultations techniques sur le projet de « Pacte pour l’Avenir » a été menée du 16 au 23 août 2024 dans le pays, avec l’appui du Système des Nations Unies et le leadership du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale.Ces sessions qui ont connu la présence massive des hauts cadres et représentants de l’administration, des organisations de la Société Civile, des syndicats, du Système des Nations Unies, etc.. ont permis d’examiner les cinq thèmes du Pacte de l’Avenir qui constituent également des priorités nationales : à savoir (i) Financement du développement durable ; (ii) Paix et sécurité internationales ; (iii) Science, technologie, innovation et coopération numérique ; (iv) Jeunesse et génération future ; et enfin (v) la gouvernance mondiale.Au terme de ces consultations, les participants se sont appropriés les enjeux stratégiques et les actions préconisées dans le cadre du Pacte pour l’avenir, en tenant compte des priorités nationales. Ils ont aussi formulé des recommandations permettant de renforcer l’adhésion et l’attachement de la République de Guinée au multilatéralisme et aux axes prioritaires du projet de Pacte de l’Avenir.Un groupe de jeunes filles soutenues par les Nations Unies a pu prendre part au sommet de l'avenir à New York. A Conakry, une session de retransmission en ligne des activités ciblant les jeunes a été organisée, réunissant une quarantaine de jeunes leaders.Il est à noter, par ailleurs, que le Premier ministre Amadou Oury Bah a rencontré le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le 27 septembre 2024, à la veille de la présentation du message de la République de Guinée à la 79e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Au nom du Président Mamadi Doumbouya, le Premier ministre a remercié M. Guterres pour son attention envers la Guinée et a présenté les avancées du programme de refondation en cours, axé sur les volets social, économique et politique. Le Secrétaire général a rappelé le rôle historique du pays dans les luttes de libération en Afrique et exprimé l'engagement des Nations Unies à soutenir les efforts de développement et de paix en Guinée.La participation active de la Guinée au Sommet de l’Avenir permet de réaffirmer l'engagement des autorités de la transition envers le multilatéralisme, le développement durable et l’inclusion des jeunes, et concourt à aligner les priorités nationales aux défis mondiaux pour construire un avenir plus juste et solidaire.
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Histoire
02 novembre 2024
L’OMS ET LA BANQUE MONDIALE OFFRENT DE NOUVEAUX INCINÉRATEURS AUX HÔPITAUX DE BOFFA ET GAOUAL
Les hôpitaux des districts sanitaires de Boffa et de Gaoual bénéficient de nouveaux incinérateurs offerts par l’OMS sur financement de la Banque mondiale. La remise technique de ces équipements a été faite par le Responsable de la planification de l’OMS, en présence des experts de la Banque mondiale et des cadres du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.La mise en place de ces nouveaux incinérateurs vise à assurer une gestion appropriée et sécurisée des déchets dangereux pour protéger la santé publique, réduire les risques de contamination de l’environnement et renforcer les bonnes pratiques hospitalières.En effet, d’importantes quantité de déchets biomédicaux étaient jusque-là produits et stockés dans les Centres et Postes de santé et les hôpitaux des districts sanitaires de Boffa et Gaoual. Souvent, ces déchets sont exposés dans la nature avec l’impact sur l’environnement et les risques d’infection pour la population et le personnel de santé. Selon l’OMS, le non-traitement et l'élimination des déchets biomédicaux dans les normes requises liées aux soins peuvent entraîner des risques pour la santé, en raison du rejet d'agents pathogènes et de polluants toxiques dans l'environnement, allant jusqu’à la contamination des nappes phréatiques est pourquoi, l’OMS recommande de disposer dans les structures de soins des matériels et équipements appropriés pour une gestion sécurisée des déchets. Des incinérateurs adaptés aux besoinsLes incinérateurs mis à la disposition répondent aux normes internationales en matière de sécurité et d'efficacité environnementale. Ils sont essentiels pour l'élimination sûre des déchets médicaux produits par les établissements de santé. Sur le plan des caractéristiques, il s’agit d’incinérateurs à fours discontinus avec une chambre statique, dotés d’une chambre de post-combustion des gaz, et conçus pour la destruction thermique des déchets moyenne-haute PCI et respectant l’article 5 et l’annexe C de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants. Il s’agit d’incinérateurs électriques, avec une consommation de 3 litres de gasoil/heure pour la destruction pour plus de 100 kg de déchets. La fourniture de ces incinérateurs s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges visant à renforcer les capacités des hôpitaux guinéens en matière de santé et sécurité au travail et de prévention des infections.Cette initiative conjointe de la Banque mondiale et de l'OMS marque une étape importante vers l'amélioration des conditions sanitaires et environnementales à Boffa et Gaoual. Elle reflète également l'importance de la coopération internationale pour renforcer les capacités locales et répondre aux besoins urgents en matière de santé publique.M. Maoro BEAVOGUI, Responsable du Programme Santé/Environnement de l'OMS en Guinée, a souligné l'importance de cette contribution en déclarant « ces incinérateurs fournissent une solution durable pour la gestion des déchets médicaux dans les hôpitaux bénéficiaires. Cela permettra de prévenir les risques sanitaires associés à une élimination inadéquate des déchets et contribuera à la sécurité environnementale ».Les Directeurs préfectoraux de la santé de Gaoual et de Boffa ont exprimé leur gratitude envers la Banque mondiale et l'OMS pour leur soutien dans la mise en œuvre de cette initiative cruciale. Ils ont également souligné l'importance de ces incinérateurs dans le contexte local, où la gestion des déchets médicaux représente un défi majeur pour les structures sanitaires, tant au niveau des hôpitaux préfectoraux qu’au niveau des Centres et Postes de santé.
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Communiqué de presse
20 novembre 2024
AÏCHA BAH, UNE NOUVELLE VICTIME DE TROP !
Ce drame poignant, qui survient à peine un an après la tragédie similaire ayant coûté la vie à Aissatou Tambassa, illustre de manière alarmante l'urgence d'une mobilisation collective pour éradiquer le viol et toutes les formes de violences sexuelles. Ces actes odieux, perpétrés dans des lieux censés être des sanctuaires de sécurité et d’éducation pour nos enfants, interpellent notre conscience collective et exigent des mesures concrètes et immédiates.Le Système des Nations Unies (SNU) exprime sa profonde compassion à la famille endeuillée, à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble du peuple guinéen, bouleversé par cette perte tragique et inacceptable. À l’approche des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en ce mois de novembre, cette tragédie nous rappelle l’urgence de renforcer la prévention, de soutenir les victimes et survivantes, et de garantir un environnement où plus aucune fille ou femme ne sera exposée à de telles atrocités, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD 5), afin de bâtir une société plus juste et équitable.Prenant acte de l’enquête en cours, le SNU rappelle les engagements internationaux pris par la Guinée, qui doivent se traduire en actions concrètes pour prévenir ces crimes, protéger les victimes et punir fermement les auteurs, tout en renforçant les mécanismes de prévention et de protection.En ce jour, 20 novembre, marquant l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant [A/RES/1386(XIV)], en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989, l’Équipe Pays des Nations Unies en Guinée réitère son soutien au Gouvernement guinéen, et appelle à un sursaut national. Autorités, société civile et partenaires doivent unir leurs forces pour éradiquer les violences sexuelles et garantir qu’aucune femme, fille ou enfant ne soit à nouveau victime de telles atrocités en République de Guinée.L'équipe des Nations Unies adresse ses plus sincères condoléances au gouvernement et peuple de Guinée.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies : RCS-Guinea@un.org
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Communiqué de presse
04 novembre 2024
Nations Unies : Une mission d’évaluation des besoins électoraux déployée en République de Guinée
En réponse à la demande par le gouvernement d’une assistance au processus électoral en cours en République de Guinée, une mission des Nations Unies d’évaluation des besoins électoraux est déployée dans le pays pour la période du 4 au 15 novembre 2024. Cette mission vise à analyser le contexte dans lequel le processus électoral pourrait se dérouler, de même que le cadre juridique et institutionnel régissant ce processus, ainsi que les capacités et les besoins des principaux acteurs électoraux. Dans le cadre de cette évaluation technique, les membres de la mission envisagent de rencontrer plusieurs responsables gouvernementaux, responsables d’institutions, acteurs politiques, représentants de la société civile et partenaires internationaux.A l’issue de cette mission, un rapport sera produit à l’attention du Secrétaire général des Nations Unies et de la Coordinatrice des Nations Unies pour les questions électorales, avec notamment des recommandations concernant un éventuel soutien des Nations Unies au processus électoral, et en précisant les types d’assistance, envisageables de même que les paramètres éventuels de mise en œuvre.
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Le Système des Nations Unies en Guinée déplore l'incendie meurtrier du dépôt d’hydrocarbures du Port de Conakry et manifeste sa solidarité
C'est avec une profonde tristesse que nous avons a appris la perte de vies humaines, les blessures de nombreuses personnes et les dégâts matériels importants causés par ce tragique incident. En ces moments difficiles, toutes nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes, ainsi qu'aux personnes blessées. Nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes affectées.
Le Système des Nations Unies exprime sa solidarité avec le peuple guinéen et reste engagé à apporter tout le soutien nécessaire au Gouvernement guinéen dans ses efforts de secours et de reconstruction. Les interventions d’urgences déployées contribuent à répondre aux besoins immédiats sanitaires, en eau, hygiène et assainissement de la population affectée, notamment les femmes et les enfants, en fournissant des abris sous forme de tentes, des citernes d’eau, des toilettes mobiles, ainsi que des kits d'hygiène, de dignité, des médicaments et d'autres fournitures essentielles.
Nous saluons la réaction des autorités marquée par l’annonce préventive de mesures sécuritaires et la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise et de coordination. Aussi, les résultats des enquêtes diligentées par le Gouvernement afin de comprendre les causes exactes de cet incendie sont très attendus.
Nous réaffirmons l’engagement des Nations Unies à apporter un soutien constant aux populations guinéennes, en étroite collaboration avec le gouvernement guinéen et la communauté internationale, autour de l’Équipe d’Urgences Pays, pour surmonter cette épreuve et œuvrer, ensemble, en faveur d'un avenir plus sûr et résilient pour la Guinée.
Le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies
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Communiqué de presse
19 septembre 2023
#AG78 : les nations doivent tenir leurs promesses en matière de climat et de développement - Interview du Secrétaire général Antonio Guterres
« Ce n'est pas une foire aux vanités. Il s'agit d'un organe politique dans lequel les gouvernements sont représentés », a-t-il déclaré à ONU Info lors d’un entretien exclusif.
« Ce qui compte, c'est que les pays soient représentés par quelqu'un qui peut se montrer à la hauteur du moment présent », a-t-il ajouté.
Les sociétés veulent avoir une voix
« La présence de la société civile, d'entreprises, la présence d'hommes et de femmes de science, la présence de jeunes et d'organisations de femmes sont absolument essentielles pour que cette Assemblée générale puisse être le reflet de ce que veut la société au niveau global », a indiqué le Secrétaire général.
Et la société a un message très clair, même si quelquefois les gouvernements ne suivent pas : « la société veut la paix, la société veut la justice, la société veut que les objectifs de développement durable soient atteints. La société veut que le climat soit l'objet de politiques effectives pour que le changement climatique ne devienne pas le cauchemar collectif de l'humanité ».
António Guterres a ajouté qu’il n’était pas si inquiet de savoir qui allait venir. « Ce qui me préoccupe, c'est de m'assurer que les pays qui sont ici (...) soient prêts à assumer les engagements nécessaires pour faire des objectifs de développement durable, qui malheureusement n'évoluent pas dans la bonne direction, une réalité ».
M. Guterres a insisté sur la nécessité de réformer le système financier mondial actuel, « injuste, dysfonctionnel et dépassé », afin de garantir la réalisation des ODD d'ici à 2030.
Il a rappelé sa proposition de relance de 500 milliards de dollars pour soutenir les nations en développement afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources nécessaires pour atteindre les ODD.
Action sur le changement climatique
Le chef de l'ONU a également déclaré que le Sommet sur l'ambition climatique de 2023 sera l'occasion pour les pays, les entreprises et la société civile d'intensifier leurs efforts pour enrayer un changement climatique galopant.
Contrairement aux pratiques habituelles où les pays sont au premier plan, ce sommet offrira une plateforme à ceux que le Secrétaire général a appelé les « pionniers », c'est-à-dire ceux qui sont les plus engagés dans l'action climatique et qui sont en mesure de partager les meilleures pratiques.
« Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température mondiale de 2,6 à 2,8 °C d'ici la fin du siècle », a-t-il averti, soulignant l'urgence de revenir à l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
António Guterres a souligné que « c'est encore possible avec de la volonté politique, mais il reste beaucoup à faire ».
Encourager la paix en Ukraine
En ce qui concerne la guerre actuelle en Ukraine, le Secrétaire général a réitéré que l'objectif central est de garantir la paix, qui soit juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif, reconnaissant que les conditions actuelles ne favorisent peut-être pas un « dialogue sérieux » sur la paix.
« Je pense que les parties sont loin de cette possibilité à l'heure actuelle, mais nous ne cesserons jamais, jamais, nos efforts pour faire en sorte que la paix revienne en Ukraine », a-t-il souligné.
Pleins feux sur la santé publique
M. Guterres a également évoqué les trois dialogues ministériels sans précédent qui se tiendront la semaine prochaine sur la santé publique mondiale : la préparation aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.
« La couverture sanitaire universelle est un objectif essentiel des Nations Unies », a-t-il déclaré, ajoutant que « cela exige non seulement que le système des Nations Unies fonctionne, mais aussi que les systèmes financiers soient beaucoup plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui ».
M. Guterres a également souligné qu’il considérait essentiel « d'augmenter les ressources et le pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
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Communiqué de presse
31 juillet 2022
COMMUNIQUE DU G5 GUINEE (NATIONS UNIES, CEDEAO, UNION EUROPEENNE, ETATS-UNIS, FRANCE) EN DATE DU 31 JUILLET 2022
Le G5 déplore le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l’ordre et rappelle à toutes les parties l'obligation de protéger les mineurs. Le G5 suggère au Gouvernement de la Transition de diligenter une enquête sur les violations et abus des droits de l'homme.
Les événements des derniers jours soulignent l’urgence d’instaurer un dialogue inclusif en vue d’une transition participative, apaisée et garante de la paix sociale.
Pour ce faire, le G5 appelle tous les acteurs, responsables civils et militaires, leaders politiques et représentants de la société civile à œuvrer pour l'apaisement et la création des conditions pour le dialogue.
Le G5 renouvelle son soutien au médiateur de la CEDEAO en Guinée, S.E. Monsieur Thomas Boni YAYI, qui dans le cadre de sa mission peut contribuer à l’apaisement et la concertation en vue d'un retour à la stabilité dans le pays.
Pour plus d’informations
Contactez Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en République de Guinée
E-mail : coordination.gn@one.un.org
Tél : 00224 623 97 000
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