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Communiqué de presse
31 octobre 2025
LES DIRIGEANTS DES NATIONS UNIES DANS LE SAHEL EN MISSION EN GUINÉE
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Communiqué de presse
22 août 2025
GLISSEMENT DE TERRAIN À MANÉAH – LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE EXPRIME SA SOLIDARITÉ AUX VICTIMES ET RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT AUX CÔTÉS DU GOUVERNEMENT
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Communiqué de presse
12 août 2025
DECLARATION DE LA DIRECTRICE EXECUTIVE ADJOINTE DE L’UNOPS A LA SUITE DE SA VISITE EN GUINEE
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
Histoire
01 mai 2025
INONDATIONS : ACCÈS À L’EAU POTABLE ET AUX SERVICES D’ASSAINISSEMENT
En 2024, de violentes inondations ont profondément bouleversé la vie de milliers de personnes, dont de nombreux enfants, en Guinée, en particulier dans les régions de Kankan et de N'Zérékoré. L’accès à l’eau potable, aux infrastructures sanitaires et aux services d’hygiène a été gravement compromis. Pour faire face à cette crise, l’UNICEF a collaboré avec l’OMS, le PAM, les institutions gouvernementales, la société civile et les partenaires humanitaires, en coordination avec l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) et le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Grâce au financement du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF), les efforts se sont concentrés sur la restauration de l’accès aux soins de santé, à la sécurité alimentaire, à l’eau, à l’assainissement, à l’hygiène et à l’éducation dans les zones les plus touchées. En Guinée, les inondations sont souvent provoquées par des pluies intenses et des vents violents, endommagent régulièrement les habitations, les écoles et les centres de santé, privant ainsi les enfants de services sociaux de base. Entre 2000 et 2017, 82 % des inondations en Guinée étaient dues à des crues fluviales. En septembre 2024, les inondations dans les régions de Kankan et de N'Zérékoré ont touché plus de 45 000 personnes, dont 21 600 enfants et 12 000 élèves dans 22 écoles primaires. Pour faire face à cette situation, l’UNICEF a installé des bornes-fontaines équipées de pompes solaires, réparé et désinfecté des puits contaminés, distribué des kits d’hygiène, et réhabilité des installations sanitaires dans les écoles, les centres de santé et les zones résidentielles. Ces interventions ont permis aux communautés affectées, en particulier aux enfants et aux mères, de retrouver un accès à l’eau propre et à un assainissement sûr, contribuant ainsi à la prévention des maladies hydriques et à l’amélioration des conditions de vie. La voix des communautésDans le village de Fangamadou, dans la commune de Guéckédou, Sidiki Mara se souvient des difficultés rencontrées par sa communauté après les inondations. « L’accès à l’eau était très difficile et épuisant », raconte-t-il. « Après les inondations, l’eau était contaminée et provoquait des maladies comme la fièvre typhoïde, ce qui a affecté ma santé. Depuis l’installation des bornes-fontaines, les choses se sont nettement améliorées. Je peux désormais accéder à de l’eau propre à tout moment. » Jean Louis Kpogomou, chef du centre de santé de Fangamadou, explique comment les nouvelles infrastructures ont transformé l’accès aux soins. « Avant, il fallait aller chercher de l’eau dans le quartier, ce qui prenait beaucoup de temps et mettait en danger la santé des femmes enceintes et des nouveau-nés », dit-il. « Désormais, le centre dispose de points d’eau à proximité. L’accès à l’eau a augmenté la fréquentation du centre et facilité l’accès aux soins. » À N'Zérékoré, l’école primaire N’Fally Touré a été fortement endommagée par les inondations. Mohamed, 12 ans, se souvient : « Après les inondations, les toilettes étaient inondées et nous ne pouvions plus les utiliser. Nous devions faire nos besoins dehors dans le quartier, ce qui décourageait beaucoup d’élèves de venir à l’école. » Il ajoute : « Maintenant, nous avons des toilettes propres et fonctionnelles. Cela a vraiment changé notre quotidien et nous permet d’étudier dans de meilleures conditions. » Mariame Condé, 17 ans, élève dans la même école, explique comment les kits d’hygiène ont changé son expérience scolaire. « Avant, pendant mes règles, je devais manquer plusieurs jours d’école car je n’avais pas de protections hygiéniques », raconte-t-elle. « Maintenant, grâce aux kits et aux conseils de ma maîtresse, je peux rester à l’école et suivre les cours sans problème. » À Siguiri, Fanta Condé, mère de famille, raconte comment les inondations ont perturbé l’approvisionnement en eau de son foyer. « Nos puits ont été envahis par les eaux de ruissellement, rendant l’eau impropre à la consommation. Des équipes sont venues désinfecter nos puits et forages. L’eau est redevenue propre et potable », explique-t-elle. « Aujourd’hui, nous utilisons cette eau pour tous nos besoins. Les enfants ne tombent plus malades et nous avons retrouvé la santé. » Kêwoulé Tounkara, secrétaire général de la commune urbaine de Guéckédou, décrit l’ampleur des dégâts. « L’eau a envahi tous les espaces : les marchés, les écoles, les centres de santé. C’était un véritable défi de santé publique », se souvient-il. « L’aide apportée a été un véritable sauvetage pour la population, car l’eau, c’est la vie. » Grâce à cette réponse coordonnée, l’UNICEF et ses partenaires ont permis le rétablissement des services essentiels et amélioré le bien-être de milliers de personnes, en particulier des enfants, démontrant ainsi l’impact concret d’une action humanitaire rapide et collective.
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Histoire
18 février 2025
UNE MOBILISATION COMMUNAUTAIRE POUR DIRE NON AUX VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE
Room, 18 décembre 2024 – La célébration des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) en Guinée a connu l’introduction d’une innovation cette année. Pour la première fois, le Système des Nations Unies en Guinée (SNU), en partenariat avec le Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables (MPFEPV), a organisé une journée conjointe de sensibilisation communautaire en faveur des jeunes élèves et femmes des îles de Room.Un hommage bouleversant pour éveiller les consciencesUn moment d’une rare intensité a marqué cette journée : le témoignage poignant du père d’Aicha Bah, une jeune fille de 8 ans, victime de viol et décédée à Kagbelen. Avec une douleur palpable, il a relaté la dernière journée de sa fille, qu’il avait déposée à l’école sans imaginer que ce serait la dernière fois qu’il la verrait en vie. Un silence lourd et solennel a envahi l’assemblée, traduisant l’émotion collective et renforçant l’urgence d’agir contre les VBG. Des engagements forts pour lutter contre les VBGDans son allocution, la Représentante du MPFEPV, la Directrice Générale de l’Observatoire National de la Protection Sociale et des Violences Basées sur le Genre (ONPS-VBG), Mmee Binta NABE, a souligné le rôle clé de son département dans la lutte contre les VBG et salué le courage du père d’Aicha pour son témoignage, qu’elle fidèlement explicité pour les enfants.La Coordonnatrice Résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès, a quant à elle rappelé avec force que « l’épidémie de violence à l’égard des femmes et des filles est une honte pour l’humanité. Chaque jour, en moyenne, 140 femmes et filles sont tuées par un membre de leur famille. Aucun pays, aucun milieu n’est épargné. Il est impératif d’agir, ensemble et immédiatement, pour briser le cycle de l’impunité et protéger nos filles. » L’art et le sport au service de la sensibilisationL’impact de cette journée a été amplifié par la révélation d’une chanson inédite dédiée à la lutte contre les VBG, interprétée par de jeunes artistes. Leur prestation a captivé l’audience, confirmant le pouvoir de la musique comme levier de sensibilisation et d’engagement social.De plus, le Club des Jeunes Filles a livré une prestation de slam percutante, avec des messages inspirants dénonçant les violences et appelant à la mobilisation collective.Pour clôturer la journée, un match symbolique de Beach Soccer "He For She" a été organisé avec la participation des joueuses du club de football féminin AS Bolonta. Ce match a incarné l’engagement des femmes et des jeunes dans la lutte contre les VBG et la promotion de l’égalité des sexes à travers le sport. Un engagement local pour un changement durableLe Maire de Kassa, M. Abou Samaké, a salué cette initiative et pris l’engagement, au nom des communautés locales, de diffuser les messages clés auprès des autres îles de la localité. Il a insisté sur le fait que chaque personne sensibilisée représente un espoir de plus dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.Cette journée restera gravée dans les mémoires des jeunes et femmes insulaires comme une étape clé pour leur engagement dans la lutte contre les VBG, et prouve que la mobilisation communautaire et la collaboration entre partenaires sont essentielles pour un changement durable.Le message est clair : Plus jamais ça !
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Histoire
30 septembre 2024
LA GUINÉE SE POSITIONNE POUR RENFORCER SA PRÉSENCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE À TRAVERS LA ZLECAF, AVEC LE SOUTIEN DE LA CEA
Depuis la ratification de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) en octobre 2018, la Guinée a réalisé des avancées significatives dans sa mise en œuvre. Ces progrès sont le fruit de l’appui technique et financier de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le PNUD, le Cadre Intégré Renforcé (CIR/OMC) et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC-BIsD). Ce soutien a permis le lancement d’un projet visant à améliorer la compétitivité du pays dans le cadre de la ZLECAf.L’adoption d’une stratégie nationale de mise en œuvre en mars 2020, suivie de sa validation en novembre 2023, a marqué une étape clé vers une mise en œuvre réussie de la ZLECAf en Guinée, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et d’intégration régionale.Les consultations menées à Mamou et Conakry ont permis d’intégrer les aspirations des acteurs économiques, renforçant ainsi l’adhésion nationale autour de cette stratégie. L'objectif est de maximiser les opportunités offertes par la ZLECAf et d’accroître la part de la Guinée sur le marché continental.En décembre 2023, un manuel de l'exportateur guinéen et une plateforme de commerce digital dédiés aux produits prioritaires du pays ont été mis à disposition, renforçant ainsi les outils à disposition des entreprises locales. De plus, les capacités du Comité national ZLECAf et des principaux acteurs du commerce extérieur, y compris les douaniers, les représentants du secteur privé et les experts gouvernementaux, ont été renforcées à travers des formations sur les règles d’origine, les concessions tarifaires et les obstacles au commerce, conformément aux protocoles de la ZLECAf.Ces efforts soutenus ont déjà porté leurs fruits. La Guinée est mieux préparée à tirer parti des opportunités offertes par la ZLECAf et à renforcer sa compétitivité sur le marché continental. Selon Amadou Daff BALDE, Directeur national du commerce extérieur et de la compétitivité, ce projet conjoint avec la CEA a un impact considérable sur la mise en œuvre de la ZLECAf en Guinée.Grâce à une approche stratégique et à un partenariat solide avec la CEA, la Guinée est en passe de devenir un acteur majeur du commerce intra-africain. Les résultats obtenus jusqu'à présent témoignent de la pertinence des actions entreprises et ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays.Pour plus d'informations:Tahirou Gouro SoumanaEmail: gouro2@un.org
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Histoire
10 mars 2025
DE LA TOLÉRANCE ZÉRO À L’ACTION : BRISER LA CULTURE DU SILENCE CONTRE L’EXPLOITATION ET LES ABUS SEXUELS
Dans les contextes humanitaires, l’exploitation et les abus sexuels (EAS) commis par des travailleurs humanitaires demeurent une réalité douloureuse.
Malgré les politiques de tolérance zéro et les codes de conduite, une culture du silence et de la peur persiste. Trop souvent, circulent encore des idées fausses : « Ce n’est pas un problème ici », « Les victimes exagèrent », « Signaler met en danger ma carrière », ou encore « Les mécanismes de plainte ne servent à rien ».
Les enquêtes mondiales de perception sur les EAS confirment cette tendance : certains considèrent encore que « les EAS sont des relations mal négociées » ou que « les formations sur le sujet sont inutiles ».Ces préjugés banalisent les abus et freinent les efforts de prévention et de réponse.
En tant que personnel humanitaire, nous avons le devoir d’incarner les valeurs fondamentales des Nations Unies. Cela implique d’adopter, au quotidien, des comportements exemplaires visant à éradiquer toute forme d’exploitation et d’abus sexuels.C’est pourquoi il est essentiel que chacun·e s’engage comme champion·ne PSEA :déconstruire les idées reçues,briser le silence,intégrer la prévention dans les programmes,garantir la redevabilité envers les communautés,renforcer la confiance entre les populations et les acteurs humanitaires,s’assurer que les cas soient signalés, traités, et que les survivant·e·s bénéficient d’un soutien approprié. Le Groupe de Travail Inter-agences PSEA du Système des Nations Unies en Guinée illustre cette dynamique. Récemment redynamisé, il a mené des actions concrètes :renforcement des capacités sur le protocole d’assistance aux victimes,cartographie des mécanismes de signalement et des services disponibles,élaboration de procédures opérationnelles standard, incluant un protocole de partage d’information.En collaboration avec le Comité National PREAHS et les structures locales de protection, des formations ont été organisées à l’échelle nationale, impliquant ministères et communautés. Ces initiatives ont permis de former des centaines d’acteurs, de renforcer les mécanismes existants et de poser les bases d’une réponse coordonnée, inclusive et efficace.
Le Groupe prépare désormais une vaste campagne de formation à destination des agences, des partenaires et du réseau PSEA des ONG.Être champion·ne PSEA, c’est refuser l’indifférence. C’est agir, protéger, défendre.
C’est faire le choix de porter haut la voix de celles et ceux qui, trop souvent, sont réduits au silence.
C’est un engagement collectif, mais aussi profondément personnel, fondé sur la conviction que chaque être humain mérite d’être protégé, écouté et respecté.Sifa Kaite (UNICEF) et Merry Sylla (OIM), Championnes PSEA
Malgré les politiques de tolérance zéro et les codes de conduite, une culture du silence et de la peur persiste. Trop souvent, circulent encore des idées fausses : « Ce n’est pas un problème ici », « Les victimes exagèrent », « Signaler met en danger ma carrière », ou encore « Les mécanismes de plainte ne servent à rien ».
Les enquêtes mondiales de perception sur les EAS confirment cette tendance : certains considèrent encore que « les EAS sont des relations mal négociées » ou que « les formations sur le sujet sont inutiles ».Ces préjugés banalisent les abus et freinent les efforts de prévention et de réponse.
En tant que personnel humanitaire, nous avons le devoir d’incarner les valeurs fondamentales des Nations Unies. Cela implique d’adopter, au quotidien, des comportements exemplaires visant à éradiquer toute forme d’exploitation et d’abus sexuels.C’est pourquoi il est essentiel que chacun·e s’engage comme champion·ne PSEA :déconstruire les idées reçues,briser le silence,intégrer la prévention dans les programmes,garantir la redevabilité envers les communautés,renforcer la confiance entre les populations et les acteurs humanitaires,s’assurer que les cas soient signalés, traités, et que les survivant·e·s bénéficient d’un soutien approprié. Le Groupe de Travail Inter-agences PSEA du Système des Nations Unies en Guinée illustre cette dynamique. Récemment redynamisé, il a mené des actions concrètes :renforcement des capacités sur le protocole d’assistance aux victimes,cartographie des mécanismes de signalement et des services disponibles,élaboration de procédures opérationnelles standard, incluant un protocole de partage d’information.En collaboration avec le Comité National PREAHS et les structures locales de protection, des formations ont été organisées à l’échelle nationale, impliquant ministères et communautés. Ces initiatives ont permis de former des centaines d’acteurs, de renforcer les mécanismes existants et de poser les bases d’une réponse coordonnée, inclusive et efficace.
Le Groupe prépare désormais une vaste campagne de formation à destination des agences, des partenaires et du réseau PSEA des ONG.Être champion·ne PSEA, c’est refuser l’indifférence. C’est agir, protéger, défendre.
C’est faire le choix de porter haut la voix de celles et ceux qui, trop souvent, sont réduits au silence.
C’est un engagement collectif, mais aussi profondément personnel, fondé sur la conviction que chaque être humain mérite d’être protégé, écouté et respecté.Sifa Kaite (UNICEF) et Merry Sylla (OIM), Championnes PSEA
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Histoire
22 janvier 2025
GUINÉE : UN DIALOGUE STRATÉGIQUE SUR LE PACTE DE FINANCEMENT POUR LES ODD OUVRE DE NOUVELLES PERSPECTIVESUN PACTE DE FINANCEMENT POUR ACCÉLÉRER LES ODD, RENFORCER LA COOPÉRATION ET SOUTENIR LES PLUS VULNÉRABLES
Conakry, 21 janvier 2025 – La Guinée a franchi une étape décisive dans son engagement en faveur du développement durable avec la tenue, à Conakry, d’une session de dialogue stratégique consacrée au Pacte de financement pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Cette rencontre de haut niveau, présidée par M. Ismaël Nabé, Ministre du Plan et de la Coopération internationale, a réuni plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers ainsi que des représentants du corps diplomatique.L’initiative s’inscrit dans le sillage du Sommet des ODD de 2023, tenu à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, au cours duquel les dirigeants mondiaux ont réaffirmé l’urgence d’accélérer l’action et d’adopter des approches de financement novatrices pour répondre aux défis croissants.Le Pacte de financement : un engagement collectif pour transformer l’avenirLe Pacte de financement constitue un cadre non contraignant qui vise à encourager un Système des Nations Unies stratégique, collaboratif et efficace, capable d’accompagner les pays dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030. En Guinée, ce mécanisme vient appuyer les efforts nationaux autour des cinq piliers du Programme Simandou 2040, étroitement alignés sur les 17 ODD.Pour le Ministre Nabé, l’enjeu est clair : « Nous faisons face à des crises multiples qui freinent la pleine réalisation des ODD, en particulier dans le domaine des inégalités régionales, de l’accès aux services de base et de la résilience face aux chocs climatiques. La Guinée plaide pour des solutions innovantes afin de mobiliser des ressources diversifiées, renforcer la coopération internationale et garantir une gestion rigoureuse des financements », a-t-il affirmé, appelant à un partenariat renouvelé et solidaire. La voix des Nations Unies : un appel à l’action audacieuseLa Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Guinée, Mme Kristèle Younès, a lancé un vibrant appel à la synergie d’action entre partenaires internationaux et autorités nationales. « Le moment est critique. L’horizon 2030 approche à grands pas, et il nous faut des actions audacieuses et des financements mobilisés localement pour réaliser les ODD. Ce n’est pas seulement une question de montants mobilisés, mais c'est aussi la manière dont ces ressources seront utilisées de manière optimale au bénéfice des populations, notamment les plus vulnérables », a-t-elle déclaré.Sous son impulsion, le Système des Nations Unies en Guinée s’engage à accompagner le gouvernement dans le renforcement des capacités institutionnelles, la coordination des interventions et l’alignement des investissements sur les priorités nationales. Ce partenariat constitue un gage de transparence et d’efficacité, éléments clés pour gagner la confiance des partenaires financiers.Des ministres mobilisés autour des priorités nationalesAux côtés du Ministre du Plan, plusieurs membres du Gouvernement ont apporté leur vision. Le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Mourana Soumah, a souligné que « le développement n’est pas possible sans financement », insistant sur la nécessité de combiner ressources internes et soutien international. Mme Charlotte Daffé, Ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, ainsi que Mme Rose Pola Pricemou, Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, ont également pris part aux travaux, marquant l’importance transversale des ODD pour l’ensemble des secteurs. Une dynamique nationale inscrite dans un agenda globalCette rencontre s’est tenue à quelques mois de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement, prévue à Séville en juin 2025. Elle offre ainsi à la Guinée l’opportunité de porter sa voix et de partager ses priorités dans les discussions mondiales sur la mobilisation des ressources et la réforme de l’architecture financière internationale.La participation active de plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux, parmi lesquels des ambassades (Rwanda, Maroc, Japon, Turquie, Belgique, Chine, etc.) ainsi que des institutions telles que l’USAID et la Banque mondiale, illustre la pertinence du Pacte comme plateforme de dialogue et de coopération renforcée. Vers une trajectoire accélérée vers l’Agenda 2030Au terme de la session, un consensus s’est dégagé autour de la nécessité de mobiliser des financements innovants, tels que les obligations vertes ou les financements basés sur les résultats, tout en renforçant la coopération Sud-Sud et la solidarité internationale. L’accent a été mis sur l’utilisation efficiente et transparente des ressources afin de maximiser leur impact sur les conditions de vie des populations.En conjuguant l’engagement du gouvernement guinéen, l’appui technique du Système des Nations Unies et la solidarité de la communauté internationale, la Guinée entend se doter des moyens nécessaires pour transformer ses ambitions en réalités tangibles.Cette session marque ainsi une étape cruciale vers la réalisation des ODD en Guinée et rappelle que le financement du développement n’est pas une fin en soi, mais un levier pour bâtir un avenir inclusif, équitable et durable au bénéfice de toutes et tous.
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Histoire
10 juillet 2025
GUINÉE : UN PACTE NATIONAL POUR LA PAIX, L’UNITÉ ET LA COHÉSION SOCIALE SIGNÉ ENTRE LES AUTORITÉS COUTUMIÈRES, RÉLIGIEUSES ET MORALES
Sous la présidence du Premier ministre Amadou Oury Bah, les représentants des autorités coutumières, religieuses et morales des quatre régions naturelles de la Guinée ont signé le 10 juillet 2025 un Pacte d’Entente Nationale pour la Paix, l’Unité et la Cohésion Sociale. Ce Pacte est le fruit d’un effort conjoint du Gouvernement guinéen et des Nations Unies à travers le projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre conjointement par le HCDH, le PNUD et l’UNFPA. La signature de ce Pacte marque une étapte importante pour le renforcement de la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans le pays. Ce Pacte intervient dans un contexte sociopolitique marqué par la transition entamée depuis le 5 septembre 2021. Il vise à concrétiser les engagements des autorités coutumières, religieuses et morales en faveur de l’unité nationale, de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Guinée avec un endossement du Gouvernement. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a insisté sur l’importance capitale de cet engagement. « Ce que nous signons aujourd’hui est un engagement solennel au service de la paix, de la cohésion et de la stabilité durables. La Guinée doit montrer la voie, pour elle-même et pour la région ».Une initiative du Gouvernement guinéen soutenue par les Nations Unies Le Pacte d’entente nationale est l’aboutissement d’un long processus participatif mené par des chercheurs du Centre d’Innovation, de Recherche pour le Développement (CIRD), partenaire de mise en œuvre du projet. Ils ont sillonné l’ensemble des régions guinéennes (Basse Guinée, Moyenne Guinée, Haute Guinée et Guinée forestière) pour recueillir les avis et perceptions des citoyens, des leaders communautaires, chefs traditionnels et religieux sur les pratiques et savoirs locaux en matière de prévention et de gestion des conflits. « Cette étude a reposé sur des entretiens, des observations et de la recherche documentaire. Nous avons écouté les citoyens, les coordinations régionales, les chefs religieux, les femmes, les jeunes pour comprendre leurs expériences en matière de conflit, leurs attentes, leurs craintes et surtout leurs aspirations pour la paix », explique Dre Safiatou Diallo, Fondatrice du CIRD. De ces consultations à l’échelle nationale est né ce Pacte d’entente qui formalise les principes, valeurs et engagements des signataires pour prévenir et résoudre pacifiquement les conflits et renforcer le vivre-ensemble entre filles et fils de la Guinée. Dans son allocution, Antony Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du PNUD en Guinée a souligné que le Pacte constitue une « boussole éthique et politique pour guider nos actions futures. Il nous interpelle tous : signataires, autorités et citoyens sur notre responsabilité collective qui exige vigilance et engagement constant ». Des leaders d’opinion et acteurs sociaux au service de la cohésion socialeLa symbolique des signataires confère à ce Pacte toute sa force morale. Autour de la table, on retrouvait les représentants des Coordinations régionales de chacune des quatre régions naturelles de Guinée, aux côtés des autorités religieuses (Premier Imam de la Grande mosquée Fayçal de Conakry, l’Archéveque de Conakry…), des chefs coutumiers et d’autres personnalités morales influentes. Ces personnalités incarnent les traditions et les valeurs les plus respectées et partagées à travers le pays, ce qui fait de leur engagement un levier puissant pour promouvoir la paix. Leur présence conjointe à Conakry témoigne d’une dynamique collective pour l’unité nationale et la paix durable. Des engagements pour une paix durable et une justice pérenneLa Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies en Guinée, Kristèle Younès, a rendu hommage à ces leaders communautaires qui, selon elle, jouent un rôle de médiateurs au quotidien. Elle a salué « l’engagement exemplaire des autorités coutumières, religieuses et morales » qui, par la signature du Pacte, « réaffirment leur rôle central dans la consolidation de la paix ». « Votre connaissance du contexte historique du pays, votre savoir-faire, votre neutralité et votre capacité à rassembler sont des éléments essentiels pour la stabilité et la cohésion sociale », a-t-elle déclaré en s’adressant aux signataires réunis.
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Histoire
30 juin 2025
ABDOULAYE CAMARA : DE LA SALLE DE CLASSE AU QUAI DE PECHE
Kamsar, Guinée – En cette fin d’après-midi de mars, la chaleur enveloppe doucement l’arrière du site d’Oceanic Pêche, à Kamsar. Des pirogues glissent vers le débarcadère. À peine accostées, les hommes se mettent en mouvement. Abdoulaye Camara est là, comme tous les jours depuis six mois. Il aide à décharger les paniers de poissons fraîchement pêchés, les charge dans la benne d’un tricycle motorisé, et parcourt les quelques mètres qui séparent le quai de la salle de traitement.Il arbore fièrement son t-shirt bleu de stagiaire, floqué sur le devant au nom du projet. Une manière discrète mais visible d’affirmer son engagement dans cette expérience qui a changé sa trajectoire.« J’ai toujours voulu travailler dans un domaine technique, surtout ce qui touche à la mécanique », dit-il, en posant un panier à même le sol. « J’ai fait l’école maritime, mais je sentais qu’il me manquait quelque chose. La pratique. C’est ce que je suis venu chercher ici. Et j’ai trouvé bien plus. » Abdoulaye, 27ans, est l’un des jeunes placés en entreprise par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre d’un programme d’insertion socio-professionnelle. Pendant six mois, il a été immergé au sein de l’équipe d’Océanic Pêche, une entreprise spécialisée dans la transformation et l’exportation de produits halieutiques. Là, il a découvert la rigueur, la polyvalence, l’endurance. Et surtout, sa place.« Ici, on touche à tout. C’est ce que j’aime. Le matin, je peux être sur le débarcadère à décharger du poisson. Ensuite, je passe à la chaîne de tri, on calibre selon la taille, la qualité. On apprend à reconnaître les bons poissons, à appliquer les normes. Rien n’est laissé au hasard. »Mais ce qui le fait vibrer, c’est la mécanique. Et dans l’univers d’Océanic Pêche, les occasions ne manquent pas : groupes électrogènes, chambres froides, pompes, circuits de glace… « J’observe, je pose des questions, on me laisse manipuler parfois. J’apprends. Il y a des machines partout. Chaque jour, je comprends un peu mieux comment tout ça fonctionne. »Il sourit. Il parle avec calme, mais ses yeux brillent. « Ce stage m’a transformé. Avant, je connaissais la théorie. Maintenant, je sais faire. Je suis capable. Je suis prêt. » Le travail n’est pas facile. Les horaires sont longs, les tâches physiques, et l’environnement exigeant. Mais Amadou n’en retient que le positif. « C’est intense, oui. Mais c’est ça qui me plaît. On apprend dans l’effort. On progresse quand on sort de sa zone de confort. »Ce stage lui a permis de se révéler. « Je ne sais pas encore si je serai embauché à la fin, mais ce n’est pas le plus important. Aujourd’hui, je connais mon métier. Et même plus. J’ai vu toutes les étapes, j’ai compris comment fonctionne une entreprise comme celle-là. Je me sens prêt. »Son rêve ? Continuer dans ce secteur, et aller encore plus loin. « Ce que je veux, c’est monter ma propre activité un jour. Peut-être une unité de froid, ou un service de maintenance pour les entreprises de pêche. J’ai des idées. Et maintenant, j’ai les bases pour les réaliser. »Le stage d’Abdoulaye s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir la migration de main-d’œuvre intrarégionale pour le développement local », mis en œuvre par l’OIM Guinée avec le soutien de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS). Ce projet soutient l’insertion socio-professionnelle des jeunes à travers des stages pratiques dans des entreprises locales, renforçant leurs compétences et facilitant leur accès à un emploi durable.
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30 juin 2025
GUINÉE : LES NATIONS UNIES À L’ÉCOUTE DES POPULATIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE INCLUSIF
Dans le cadre de son engagement à soutenir la Guinée dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), la Coordonnatrice résidente des Nations Unies, Mme Kristèle Younès, a mené une série de missions de terrain dans les régions de Mamou, Labé et Boké. Ces visites ont permis d’évaluer les projets en cours, d’identifier les besoins prioritaires des populations et de renforcer la coordination entre le Système des Nations Unies (SNU), les autorités locales et les partenaires.Mamou : innovation, jeunesse et autonomisationLa mission à Mamou, du 21 au 24 janvier 2025, a été conduite avec la participation de plusieurs agences onusiennes (OIM, PNUD, UNFPA, UNICEF, UNCDF) et visait à évaluer les initiatives locales, renforcer les partenariats et identifier les opportunités pour un développement durable et inclusif.La visite a débuté par des rencontres avec les autorités locales ( Gouverneur, le Préfet, Maire et sages) permettant de souligner les défis de la région et les attentes des populations, notamment les jeunes et les groupes vulnérables. Mme Younès a remercié les autorités pour leur collaboration et abordé la sécurité du personnel des Nations Unies.Parmi les initiatives phares figurent la lutte contre la traite des personnes et l’accompagnement des victimes, qui a touché 630 personnes avec 13 cas pris en charge, et la réintégration économique des migrants de retour grâce à des formations en couture, agriculture, chaudronnerie et commerce. Le Hub technologique de Mamou (UNIPOD), au sein de l’Institut de Technologie permet de renforcer l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes, tandis que des projets en santé reproductive et lutte contre les mutilations génitales féminines ont été visités et fait objet d’échanges avec les inspecteurs régionaux et les jeunes. D’autres actions ont concerné le soutien à l’éducation et à la petite enfance (163 enfants inscrits au Centre d’Encadrement Communautaire), l’appui à l’artisanat local, la gestion des déchets et l’assainissement urbain, ainsi que la promotion de l’agriculture et de la pisciculture. Ces initiatives reflètent l’approche intégrée et multisectorielle du SNU, visant à répondre aux besoins essentiels tout en favorisant l’autonomisation et l’innovation.Labé : proximité et résultats concrets sur le terrainEn avril 2025, la Coordonnatrice résidente s’est rendue à Labé, dans le Fouta Djallon, pour une mission de trois jours centrée sur le dialogue avec les communautés et les autorités locales. À Donghel Sigon, les habitants ont exprimé leurs besoins en matière d’éducation, de santé, d’infrastructures et de services de base, tout en reconnaissant les projets déjà en cours, comme l’adduction d’eau et les formations pour les femmes. « Vous êtes la première Coordonnatrice des Nations Unies à venir jusque-là pour nous écouter réellement », a confié une habitante, tandis que Mme Younès a rappelé que le SNU est là « pour vous, mais aussi avec vous ».Des résultats tangibles ont été observés : un centre de néonatologie rénové (UNICEF), un appui en santé maternelle (UNFPA), et un centre d’autonomisation des femmes avec plus de 300 bénéficiaires formées à des activités génératrices de revenus. L’accès à l’énergie et à l’eau potable a été amélioré grâce à une centrale solaire et un château d’eau (PNUD), tandis que des initiatives de reboisement ont été mises en place pour préserver les ressources naturelles et promouvoir la paix locale. Boké : gouvernance, nutrition et insertion des jeunesLa mission à Boké, les 10 et 11 juin 2025, a permis d’évaluer les interventions du SNU dans cette région stratégique riche en ressources minières et marquée par un dynamisme communautaire important. La visite, comme dans les autres régions, a servi de cadre pour rencontrer le personnel des agences présentes afin de renforcer la coordination et l’efficacité des interventions, et identifier des opportunités de collaboration avec les autorités locales et le secteur privé. Sur le terrain, la mission a constaté l’impact concret des projets : le centre de santé de Dibia lutte efficacement contre la malnutrition, l’Institut Supérieur des Mines et de Géologie contribue à la formation de cadres nationaux et à l’intégration de jeunes dans le secteur minier, tandis que le centre de formation en conduite d’engins lourds soutenu par l’OIM accompagne la réintégration des migrants et favorise l’inclusion des filles.Les échanges avec les autorités régionales et le Conseil National des Jeunes ont souligné la nécessité de renforcer la présence du SNU et de soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, tout en améliorant la coordination locale pour maximiser l’impact des projets. Une vision commune et des résultats tangiblesÀ travers ces missions soutenues par les agences, fonds et programmes, le SNU a démontré un modèle de coopération efficace : proximité avec les populations, approche multisectorielle, coordination entre agences et engagement concret auprès des autorités. Ces visites ont permis de valoriser les efforts des équipes sur le terrain, de renforcer la visibilité des projets et d’identifier les axes d’amélioration pour l’avenir.Mme Kristèle Younès a rappelé que malgré les contraintes budgétaires et les défis du multilatéralisme, « moins de ressources ne signifie pas moins d’ambition. Il est impératif de catalyser les efforts pour répondre aux besoins des populations et libérer le potentiel des jeunes et des communautés locales. »De Mamou à Labé et Boké, les Nations Unies incarnent un multilatéralisme concret et humain, porteur de résultats tangibles et d’espoir. Ces missions témoignent de l’impact direct sur les populations et réaffirment la nécessité de continuer à investir dans le développement inclusif, la jeunesse, les femmes, la protection des plus vulnérables et la durabilité environnementale.En conjuguant expertise technique, coordination institutionnelle et écoute active, la Guinée et ses partenaires multilatéraux dessinent une trajectoire commune vers un avenir plus résilient, équitable et durable.
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Histoire
24 juin 2025
RÉUNION STRATÉGIQUE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS : RENFORCER LA COORDINATION ET L’ALIGNEMENT SUR LES PRIORITÉS NATIONALES
Le Premier ministre guinéen, S.E.M. Amadou Oury Bah, a pris part, le 24 juin 2025 à Conakry, à la réunion élargie des Partenaires Techniques et Financiers (PTFs), marquant une étape clé dans la coordination des interventions en faveur du développement de la Guinée. Organisée sous l’égide du Comité Exécutif (COMEX), présidé par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, cette rencontre a été conçue comme un espace stratégique de dialogue entre partenaires bilatéraux, multilatéraux, institutions de financement, Système des Nations Unies et ONG internationales. L’ouverture des travaux de la réunion a été assurée par Mme Maddalena Bertolotti, Représentante Résidente de l’UNICEF et membre du COMEX, qui a rappelé la mission centrale de ce comité : assurer l’alignement des actions des PTFs sur les priorités nationales et renforcer la coordination intersectorielle. Créé en 2021, le COMEX rassemble huit membres représentant un équilibre entre agences onusiennes, institutions financières internationales et partenaires bilatéraux. Son rôle politique et technique vise à harmoniser les interventions, soutenir les groupes sectoriels et faciliter un dialogue structuré avec les autorités guinéennes.La Présidente du COMEX, Mme Kristèle Younès, a salué l’engagement politique du gouvernement, incarné par la présence du Premier ministre, et a insisté sur la nécessité d’une gouvernance collective et d’une coopération alignée sur les priorités nationales. Les défis urgents ont été rappelés : l’incendie du dépôt de vaccins du PEV, les tensions récurrentes entre éleveurs et agriculteurs, ainsi que les limites de l’accès aux services de base et de la gouvernance locale. Selon elle, la réactivation du COMEX depuis décembre 2024, la structuration ciblée des groupes sectoriels et la décentralisation de la coordination vers les régions constituent des avancées notables.Le Premier ministre, S.E.M. Amadou Oury Bah, a profité de cette rencontre pour distribuer aux partenaires les lettres de mission de chacun des membres de son gouvernement, matérialisant ainsi la mise en œuvre effective de son approche de réforme et de responsabilisation ministérielle. Dans son intervention, il a réaffirmé la vision du Président Mamadi Doumbouya d’une action publique crédible et efficace, centrée sur la décentralisation et la mobilisation des ressources intérieures. Il a abordé plusieurs axes stratégiques, notamment la résilience du système de santé après l’incendie du dépôt de vaccins, la prévention des conflits et la cohésion sociale, les avancées électorales et la gouvernance économique. Le chef du gouvernement a également souligné l’importance de réformes institutionnelles ambitieuses, de la mise en œuvre du budget-programme et de l’appropriation nationale du programme Simandou 2040, qu’il a présenté comme structurant et transformateur pour toutes les populations guinéennes. La présentation du programme Simandou 2040 par M. Anthony Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du PNUD, a permis de détailler les contributions techniques et financières des PTFs, avec un accent sur le développement local inclusif, la transformation des systèmes agro-alimentaires et l’intégration des thématiques transversales comme la gouvernance, le genre et l’environnement. L’accent a été mis sur la prévention du « syndrome hollandais », par une diversification économique et un profilage territorial pour mieux cibler les interventions selon les besoins locaux.Le contexte économique national et mondial, présenté par M. Issa Diaw, Représentant Résident de la Banque mondiale, a mis en lumière les pressions sur les financements extérieurs, la nécessité de renforcer la mobilisation des ressources internes et la diversification économique. Malgré une dette publique croissante et des réserves de change limitées, la Guinée pourrait atteindre une croissance de 7,5 % en 2025, portée par le démarrage effectif de l’exploitation du projet Simandou.Dans la perspective d’une coordination renforcée, M. Gianpiero Borzillo, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne, a présenté la nouvelle structuration des Groupes Thématiques (GT) des PTFs. Le COMEX a proposé de passer de 22 à 7 groupes thématique pour mieux aligner les interventions sur les priorités stratégiques nationales, telles que la gouvernance économique, les infrastructures, la santé, l’éducation et la protection sociale. Cette réorganisation vise à améliorer l’efficacité, renforcer les synergies intersectorielles et faciliter le suivi des résultats des interventions des partenaires. Les recommandations portent sur la mise en place d’un secrétariat opérationnel, la rationalisation des synergies intersectorielles, et la mobilisation de ressources financières durables. La réunion s’est conclue sur un tour de table stratégique, avec un appel à un engagement collectif pour renforcer la coordination, la transparence et l’appropriation locale des actions de développement. La présidente du COMEX a insisté sur le rôle des PTFs dans un partenariat d’apprentissage et de co-construction, nécessaire pour atteindre les objectifs du programme Simandou 2040 et les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.Cette réunion élargie des PTFs, en présence du Premier Ministre, illustre la volonté de la Guinée de conjuguer ambition nationale et coopération internationale, avec un objectif clair : bâtir une économie résiliente, inclusive et autonome, en plaçant le développement territorial et la bonne gouvernance au cœur de l’action publique.
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Histoire
23 juin 2025
GUINÉE, LE CONSEIL NATIONAL DES FILLES ET FEMMES DE GUINÉE OFFICIELEMENT MIS EN PLACE
Après 21 ans d’attente, la Guinée franchit un tournant historique pour l’inclusion des femmes dans les sphères décisionnelles. Le pays a procédé, le 23 juin 2025, à l’installation officielle du bureau national du Conseil National des Filles et Femmes de Guinée, un organe consultatif destiné à porter haut les voix des femmes et à défendre leurs intérêts sur les questions qui les concernent directement. C’est une avancée majeure rendue possible grâce au soutien des Nations Unies, à travers le projet « Appui à la participation des femmes pour une transition inclusive et apaisée en Guinée », financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix et mis en œuvre conjointement par l’UNFPA, le PNUD et l’UNICEF. La cérémonie officielle de présentation du Bureau national du CONAFFEG marquant la dernière étape de la mise en place de ce conseil s’est tenue au Palais du Peuple de Conakry, en présence des membres du Gouvernement, des représentants des agences onusiennes, partenaires techniques et financiers, des acteurs de la société civile ainsi de nombreuses organisations féminines. CONAFFEG, fruit d’un soutien du système des Nations Unies à travers le PBFLe Conseil National des Filleset Femmes de Guinée (CONAFFEG) est un organe consultatif et fédérateur, composé du bureau national, des bureaux régionaux, préfectoraux et communaux. Il vise à offrir aux guinéennes un espace institutionnel d’expression, de concertation et de participation active aux décisions publiques. Sa mise en place résulte d’un engagement du gouvernement avec l’appui technique et financier des Nations Unies."L'ensemble du Système des Nations Unies travaille avec les femmes, les filles et les représentantes des filières qui ont alimenté et accompagné le gouvernement dans son effort de mise en place de l'ensemble des bureaux de ce conseil," a rappeléFrancesco GALTIERI, Représentant de l’UNFPA, portant la voix du Système des Nations Unies à l’occasion. De son côté, la ministre de la Promotion Fémine, de l’Enfance et des personnes Vulnérables, Charlotte Daffé, a salué cet appui des Nations Unies, à travers le PBF, qui a considérablement contribué à concrétiser un projet de société porté de longue date par les femmes guinéennes et qui s’aligne « sur la “vision inclusiviste de l’État” Un processus inclusif et transparent en plusieurs étapesLe processus de mise en place du CONAFFEG a été mené de manière participative et transparente, honorant l’exigence d’inclusivité. Plusieurs étapes clés ont jalonné la mise en place de cette instance représentative touchant au total, près de 2 000 femmes et filles, représentant les organisations féminines et de l’ensemble des communes. Selon Fanta WAGUÉ, la Coordonnatrice du projet au compte de l’UNFPA : La mise en place du est le fruit d’un processus participatif et inclusif a débuté par un atelier national de concertation pour poser les bases d’un organe représentatif des femmes de toutes les régions et catégories sociales. Ensuite, un travail juridique a permis d’élaborer les textes fondateurs, en collaboration avec les ministères concernés et les experts du domaine sous le leadership du Ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables. Des consultations élargies ont été organisées dans toutes les préfectures ainsi qu’à Conakry, avec la participation des communes rurales, mobilisant plus de 1 500 organisations féminines à l’échelle nationale. Enfin, les membres des Bureaux, à différents niveaux, ont été désignées selon une méthode démocratique et transparente par vote ou par consensus sous la supervision d’un comité mixte d’organisation chargé de valider le processus.»À l’issue de ce processus, 17 femmes ont été élues pour constituer le Bureau national du CONAFFEG, incarnant la diversité régionale et sociale du pays.. Exprimant la portée historique de cet événement, la Présidente du CONAFFEG, M’Balou Kaba, a précisé que la création de cet organe consultatif destiné aux filles et femmes de Guinée n’est pas un aboutissement, mais un commencement” et s’est engagée à faire du CONAFFEG un “levier de changement, un pont entre les préoccupations des femmes et les politiques publiques.» La nouvelle présidente a également décliné les grandes priorités de son mandat, qui rejoignent les grands axes du développement national : promouvoir l’autonomisation économique des femmes, l’accès équitable à l’éducation, à la santé et à la justice, la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion d’une paix durable. Dans le contexte de la Transition guinéenne, l’installation du Conseil National des Femmes de Guinée concrétise enfin une revendication vieille de 21 ans, témoignant de la reconnaissance du rôle indispensable des femmes dans la société et dans la gouvernance du pays. Aussi, cet organe arrive à point nommé pour renforcer l’inclusivité du processus de transition en cours, en offrant aux femmes et aux filles un cadre institutionnel pour faire entendre leurs voix dans les décisions qui engagent l’avenir de la nation.
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Communiqué de presse
31 octobre 2025
LES DIRIGEANTS DES NATIONS UNIES DANS LE SAHEL EN MISSION EN GUINÉE
Conakry, Guinée – 31 octobre 2025 : Les Nations Unies tiennent la 18e réunion du Comité de pilotage de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel (UNISS) les 30 et 31 octobre 2025 à Conakry, République de Guinée. Cette rencontre réunit de hauts responsables des Nations unies, des représentants onusiens des pays du Sahel, des partenaires ainsi que le Gouvernement, afin d’évaluer les progrès réalisés et de définir les priorités en matière de paix, de sécurité, de gouvernance et de développement durable dans la région.L’UNISS constitue le cadre régional de coordination des efforts des Nations unies dans ces domaines couvrant dix pays sahéliens : le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la Gambie et le Sénégal. Depuis sa création en 2013 et sa reconfiguration en 2017, l’UNISS a renforcé la programmation conjointe entre les entités onusiennes et les gouvernements, consolidant la triple articulation humanitaire–développement–paix.Une mission de haut niveau en amont du Comité de pilotageEn prélude à la réunion du Comité de pilotage, une délégation des Nations unies conduite par M. Abdoulaye Mar Dieye, Secrétaire général adjoint de l’ONU et Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel, et M. Yacoub El-Hillo, Directeur régional du Bureau de la coordination du développement (DCO) pour l’Afrique, a rencontré les autorités guinéennes, l’équipe pays des Nations unies et les partenaires au développement. L’objectif était de renforcer la collaboration et soutenir les priorités à long terme de la Guinée, tout en saluant son rôle croissant aux plans régional et mondial dans le domaine du financement du développement.«La Guinée se trouve au cœur d’immenses opportunités : ses ressources naturelles, sa position stratégique et sa vision nationale ambitieuse peuvent générer la prospérité, non seulement pour son peuple mais aussi pour ses voisins», a déclaré M. Mar Dieye. « Cet engagement renforce nos efforts communs pour transformer cette ambition en réalité», il a réaffirmé.Le leadership et la transformation nationale de la GuinéeLors des entretiens avec S.E.M le Premier ministre Amadou Oury Bah, la Guinée a été saluée comme un symbole du passage du Sahel d’un narratif de crises à celui d’opportunités et de transformation endogène. Les deux parties ont souligné que le nouveau rôle de la Guinée en tant que Vice-présidente du Mécanisme de suivi de Séville (les mécanismes de suivi et d’évaluation mis en place visent à assurer la mise en œuvre effective du Compromis de Séville et de la Plateforme d’action de Séville, issus de la Quatrième Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville, en Espagne, à la mi-2025), la positionne de manière unique pour relier les engagements mondiaux à la mise en œuvre nationale. Ce rôle offre une opportunité stratégique de mobiliser le pouvoir fédérateur de l’ONU afin de rapprocher les gouvernements, les institutions financières internationales et le secteur privé autour d’un agenda commun de financement du développement générant des résultats nationaux et mondiaux.La délégation onusienne s’est également entretenue avec S.E. Dr Morissanda Kouyaté, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens de l’étranger. Les discussions ont réaffirmé le partenariat solide entre l’ONU et la Guinée, construit autour du Cadre de Coopération stratégique pour le développement durable, marquant une nouvelle étape positive centrée sur la paix, la prospérité et le développement axé sur les populations.
Le ministre Kouyaté a réaffirmé l’engagement de la Guinée à transformer sa richesse naturelle en dividendes de développement grâce à une gouvernance renforcée, à l’investissement dans le capital humain et à une action multilatérale appuyée par le système des Nations unies.Accélérer la transformation: Simandou 2040, partenariats et appui des Nations uniesAu cours des échanges avec S.E.M. Ismaël Nabé, Ministre du Plan et de la Coopération internationale, la délégation a pris connaissance du Programme Simandou 2040, considéré comme le pilier central de la transformation structurelle à long terme de la Guinée.
Ancré dans cinq piliers – agriculture, éducation, infrastructures, économie et santé – le programme vise à convertir la richesse naturelle du pays en capital humain et social.Le Ministre S.E.M Ismaël Nabé a remercié les Nations unies, la Banque mondiale et les autres partenaires pour leur appui, tout en appelant à poursuivre la collaboration : «Le document du Programme Simandou ne représente que 5 % de la réalisation; 95 % concernent la mise en œuvre – c’est là que nous comptons véritablement sur les Nations Unies », a-t-il souligné. Évalué à 200 milliards de dollars américains, le Programme Simandou 2040 est structuré à hauteur de 70 % de participation du secteur privé et 30 % de l’État, reflétant la solidité du modèle de partenariat public-privé de la Guinée.La délégation des Nations unies a réaffirmé son engagement à accompagner la Guinée dans la réalisation de ses ambitions.«La Guinée prend en main son destin tout en s’ouvrant au monde. Ce faisant, elle montre la voie pour l’Afrique», déclaré M. El Hillo. «En tant que centre de connaissances et d’expertise en matière de politiques publiques, le système des Nations Unies est particulièrement bien placé pour appuyer la mise en œuvre de Simandou 2040, notamment à travers des solutions intégrées et évolutives alignées sur les priorités de la Guinée» » , a-t-il réaffirmé. Des partenariats renforcés pour l’avenirLa délégation onusienne a également rencontré des partenaires au développement et des institutions régionales pour explorer les moyens de renforcer la coopération transfrontalière et d’investir dans des transformations nationales porteuses d’opportunités, favorisant ainsi la stabilité et la croissance partagée dans le Sahel. Les discussions ont porté notamment sur la jeunesse, les femmes et la dynamique démographique, ainsi que sur l’accompagnement de la Guinée dans la mise en œuvre du Programme Simandou 2040.Lors des échanges avec l’Équipe pays des Nations Unies (UNCT), les participants ont insisté sur la nécessité de traduire le dialogue en actions concrètes, en alignant l’appui de l’ONU sur les priorités nationales, à travers des programmes coordonnés, inclusifs et à fort impact.
Le renforcement de la coordination, l’alignement programmatique avec les priorités nationales et régionales, ainsi que l’accompagnement collectif de la Guinée dans la mise en œuvre de Simandou 2040, ont été identifiés comme des orientations clés pour les travaux à venir de l’UNCT.FINContacts presse:Thierno Souleymane BAH |Development Coordination Specialist, Advocacy & Programme Communications |Office of the UN Resident Coordinator - UN Common House|Corniche Coléah - Lansébounyi P.O. Box: 222 Conakry – République de Guinée | Email: souleymane.bah@un.org |Tel: +224 623 97 00 00.Ashu Hailshamy Esq.|Programme Officer|Office of the UN Special Coordinator for Development in the Sahel|Email: ashu.hailshamy@undp.org |+221 77 449 33 24.Jacob Enoh EBEN|Head of Communications|United Nations Development Programme| Sub-Regional Hub for West and Central Africa|Complexe Citamil, Immeuble E, Point E| Dakar–Senegal|Email: jacob.enoh.eben@undp.org|+221789636190 |Marline Emmely Bos|Regional Communications & Advocacy Officer for Africa, UN Development Coordination Office| Email: marline.bos@un.org | +31 6 30313737
Le ministre Kouyaté a réaffirmé l’engagement de la Guinée à transformer sa richesse naturelle en dividendes de développement grâce à une gouvernance renforcée, à l’investissement dans le capital humain et à une action multilatérale appuyée par le système des Nations unies.Accélérer la transformation: Simandou 2040, partenariats et appui des Nations uniesAu cours des échanges avec S.E.M. Ismaël Nabé, Ministre du Plan et de la Coopération internationale, la délégation a pris connaissance du Programme Simandou 2040, considéré comme le pilier central de la transformation structurelle à long terme de la Guinée.
Ancré dans cinq piliers – agriculture, éducation, infrastructures, économie et santé – le programme vise à convertir la richesse naturelle du pays en capital humain et social.Le Ministre S.E.M Ismaël Nabé a remercié les Nations unies, la Banque mondiale et les autres partenaires pour leur appui, tout en appelant à poursuivre la collaboration : «Le document du Programme Simandou ne représente que 5 % de la réalisation; 95 % concernent la mise en œuvre – c’est là que nous comptons véritablement sur les Nations Unies », a-t-il souligné. Évalué à 200 milliards de dollars américains, le Programme Simandou 2040 est structuré à hauteur de 70 % de participation du secteur privé et 30 % de l’État, reflétant la solidité du modèle de partenariat public-privé de la Guinée.La délégation des Nations unies a réaffirmé son engagement à accompagner la Guinée dans la réalisation de ses ambitions.«La Guinée prend en main son destin tout en s’ouvrant au monde. Ce faisant, elle montre la voie pour l’Afrique», déclaré M. El Hillo. «En tant que centre de connaissances et d’expertise en matière de politiques publiques, le système des Nations Unies est particulièrement bien placé pour appuyer la mise en œuvre de Simandou 2040, notamment à travers des solutions intégrées et évolutives alignées sur les priorités de la Guinée» » , a-t-il réaffirmé. Des partenariats renforcés pour l’avenirLa délégation onusienne a également rencontré des partenaires au développement et des institutions régionales pour explorer les moyens de renforcer la coopération transfrontalière et d’investir dans des transformations nationales porteuses d’opportunités, favorisant ainsi la stabilité et la croissance partagée dans le Sahel. Les discussions ont porté notamment sur la jeunesse, les femmes et la dynamique démographique, ainsi que sur l’accompagnement de la Guinée dans la mise en œuvre du Programme Simandou 2040.Lors des échanges avec l’Équipe pays des Nations Unies (UNCT), les participants ont insisté sur la nécessité de traduire le dialogue en actions concrètes, en alignant l’appui de l’ONU sur les priorités nationales, à travers des programmes coordonnés, inclusifs et à fort impact.
Le renforcement de la coordination, l’alignement programmatique avec les priorités nationales et régionales, ainsi que l’accompagnement collectif de la Guinée dans la mise en œuvre de Simandou 2040, ont été identifiés comme des orientations clés pour les travaux à venir de l’UNCT.FINContacts presse:Thierno Souleymane BAH |Development Coordination Specialist, Advocacy & Programme Communications |Office of the UN Resident Coordinator - UN Common House|Corniche Coléah - Lansébounyi P.O. Box: 222 Conakry – République de Guinée | Email: souleymane.bah@un.org |Tel: +224 623 97 00 00.Ashu Hailshamy Esq.|Programme Officer|Office of the UN Special Coordinator for Development in the Sahel|Email: ashu.hailshamy@undp.org |+221 77 449 33 24.Jacob Enoh EBEN|Head of Communications|United Nations Development Programme| Sub-Regional Hub for West and Central Africa|Complexe Citamil, Immeuble E, Point E| Dakar–Senegal|Email: jacob.enoh.eben@undp.org|+221789636190 |Marline Emmely Bos|Regional Communications & Advocacy Officer for Africa, UN Development Coordination Office| Email: marline.bos@un.org | +31 6 30313737
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Communiqué de presse
22 août 2025
GLISSEMENT DE TERRAIN À MANÉAH – LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES EN GUINÉE EXPRIME SA SOLIDARITÉ AUX VICTIMES ET RÉAFFIRME SON ENGAGEMENT AUX CÔTÉS DU GOUVERNEMENT
Conakry, 21 août 2025 – Le Système des Nations Unies en Guinée exprime sa vive émotion et présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées. Il exprime également sa solidarité et souhaite un prompt rétablissement aux blessés, à la suite du glissement de terrain survenu à Manéah dans la nuit du 20 au 21 août 2025.Dans un communiqué, le gouvernement guinéen a indiqué que ce sinistre a entraîné l’ensevelissement de 22 bâtiments, dont une dizaine étaient habités. Le bilan provisoire fait état de quinze (15) décès et de douze (12) blessés, dont trois (03) extraits des décombres, ainsi que dix (10) personnes toujours portées disparues. Ce drame vient aggraver une situation déjà très critique, marquée par de lourdes pertes liées aux récentes inondations..Nous saluons la mobilisation rapide du Gouvernement guinéen, de l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (ANGUCH), des forces de défense et de sécurité, de la Croix-Rouge ainsi que des habitants mobilisés pour porter secours.« Nous partageons la douleur du peuple guinéen et présentons nos condoléances aux familles touchées par ce sinistre. Le Système des Nations Unies en Guinée reste aux côtés du Gouvernement et des communautés pour répondre aux besoins immédiats et appuyer la résilience », a déclaré Mme Kristèle YOUNÈS, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Guinée.Le Système des Nations Unies, à travers ses agences, fonds et programmes, reste pleinement engagé à soutenir les efforts de réponse et de relèvement, en étroite coordination avec les autorités nationales et locales. Les agences onusiennes évaluent actuellement, en concertation avec le Gouvernement et les partenaires humanitaires, les besoins afin de contribuer à :l’appui immédiat aux secours et à la prise en charge des victimes ;la mobilisation de moyens logistiques et techniques pour renforcer les opérations de réponse ;l’accompagnement des communautés affectées vers une reprise rapide et résiliente.Cet accompagnement s’inscrit dans une réponse plus générale aux inondations qui ont impacté plusieurs autres districts en Guinée. Dans ce moment de douleur, nous nous tenons aux côtés du peuple de Guinée avec solidarité et engagement.
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Communiqué de presse
12 août 2025
DECLARATION DE LA DIRECTRICE EXECUTIVE ADJOINTE DE L’UNOPS A LA SUITE DE SA VISITE EN GUINEE
La Guinée vise à passer d’une économie dépendante de l’exploitation minière à une économie diversifiée et compétitive avant 2040. Le pays prévoit également d’investir dans le capital humain, les infrastructures, l’agriculture et l’éducation dans le but de réaliser les Objectifs de développement durable ainsi que les objectifs de l’indice de développement humain d’ici à 2030.Lors de ma récente visite en Guinée, j’ai eu l’occasion rencontrer le premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre du Plan et de la Coopération internationale Ismaël Nabé, le ministre des Affaires étrangères Morrissanda Kouyaté ainsi que d’autres partenaires pour discuter du soutien que l’UNOPS peut apporter afin de transformer les priorités nationales de développement en résultats tangibles pour les communautés.Ces discussions ont porté sur le rôle que l’UNOPS peut jouer pour aider la Guinée à parvenir à une croissance durable et équitable, notamment en favorisant la diversification de l’économie et le renforcement de la résilience ainsi qu’en apportant son appui à des secteurs tels que l’agriculture, la santé et l’éducation.Depuis déjà plus de dix ans, l’UNOPS soutient d’importants projets en Guinée visant à améliorer des infrastructures essentielles, la protection de l’environnement et les moyens de subsistance des communautés.En compagnie de Dalila Gonçalves, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, j’ai pu constater les résultats des activités de l’UNOPS dans les domaines des infrastructures, de la gestion de projet et des achats, de même que le dévouement des membres du personnel de l’UNOPS qui mettent en œuvre ces activités.Nous avons pu observer directement les bénéfices d’infrastructures bien planifiées pour les communautés. Grâce au Projet d’appui au secteur de la santé post-Ebola, financé par la Banque islamique de développement, le centre médical communal Les Flamboyants de Conakry ainsi que 26 centres de santé régionaux et 13 unités d’urgence aux quatre coins du pays sont déjà au service des communautés.Le nouveau Centre national de santé familiale et de reproduction humaine, le premier en son genre en Afrique de l’Ouest, fournira en outre des soins de santé maternelle et d’urgence améliorés aux mères, aux nouveau-nés et aux familles.Nous avons également discuté avec Soriba Keita, un chef communautaire local, qui nous a expliqué qu’une route de 1,6 kilomètre récemment rénovée grâce à des fonds de l’Union européenne a permis de réduire les inondations dans son quartier et a facilité l’accès des membres de sa communauté, en particulier des femmes, aux marchés locaux.Que ce soit en construisant des centres de santé, en améliorant des routes ou en modernisant des services publics, l’UNOPS s’engage à aider le gouvernement guinéen à opérer des changements positifs durables au bénéfice des communautés.
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Communiqué de presse
04 août 2025
Inondations à Conakry – Message de compassion, d’engagement et d’appel à l’action durable
Selon un récent communiqué de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), au moins quinze personnes ont perdu la vie ces derniers jours, y compris cinq enfants. Trois personnes sont portées disparues à Conakry, et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés dans plusieurs quartiers de la capitale et ailleurs à l’intérieur du pays.Les populations les plus vulnérables, souvent installées dans des zones à haut risque tant au niveau urbain que rural, sont les plus durement touchées. Ces pertes humaines rappellent l’urgence d’investir dans des mesures structurelles pour éviter la répétition de telles tragédies.Le Système des Nations Unies salue les actions prises par le gouvernement et s’engage à soutenir une mobilisation collective autour des priorités suivantes :L’assistance immédiate aux personnes affectées et la garantie de la continuité des services sociaux de base ;Une relocalisation planifiée et digne des populations vivant dans les zones inondables ;Le renforcement durable des infrastructures d’assainissement et de drainage ;Une urbanisation résiliente et inclusive, intégrant la gestion des risques climatiques.Comme l’a souligné le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le 22 juillet 2025 : « Pendant ce temps, des vies et des moyens de subsistance sont anéantis par la crise climatique [...]. Il y va de la sécurité énergétique et de la sécurité des personnes. »Le Système des Nations Unies en Guinée reste pleinement engagé aux côtés des autorités et des communautés, non seulement pour contribuer à l’assistance immédiate sur toute l’étendue du pays, mais aussi pour appuyer le développement de solutions durables, centrées sur la prévention des risques, la mise en place de systèmes d’alerte précoce efficaces et le renforcement de la résilience des communautés locales, en intégrant les voix et les actions précoces des populations les plus exposées.Ensemble, protégeons les vies et préservons l’avenir.
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Communiqué de presse
20 janvier 2025
GUINÉE : UN FINANCEMENT DE 2,5 MILLIONS DE DOLLARS DU CERF POUR SOUTENIR LES POPULATIONS AFFECTÉES PAR LES INONDATIONS
Le succès de cette initiative en faveur des communautés vulnérables repose sur le leadership exemplaire de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH) du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies, les structures Étatiques, la société civile et les partenaires humanitaires, avec l’appui du Bureau de la Coordonnatrice Résidente des Nations Unies en Guinée. Trois projets prioritaires pour sauver des viesSanté et Assistance Médicale (OMS ): Avec un financement de 474 791 $, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) travaillera à renforcer les infrastructures sanitaires affectées. Ce projet cible les zones les plus touchées de Kankan, Mandiana, Kouroussa, et Guéckédou, qui concentrent plus de 50 % des personnes affectées par les inondations. Les interventions incluent la réhabilitation des structures de santé, l’approvisionnement en médicaments essentiels et la prévention des maladies hydriques. Environ, 60 427 personnes, dont des femmes enceintes et allaitantes, bénéficieront de ce soutien essentiel.Assistance Alimentaire (PAM) : Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) fournira une assistance alimentaire d’urgence par l’approche de transfert monétaire pour les ménages les plus touchés par les inondations dans les préfectures de Mandiana et de Guéckédou, avec une priorité donnée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de cinq ans. Avec un budget de 1 325 000 $, ce projet permettra à 60 427 bénéficiaires de répondre à leurs besoins alimentaires et non alimentaires immédiats à travers des transferts monétaires, soutenant ainsi leur autonomie financière.Eau, Hygiène, Assainissement (EHA) et Éducation (UNICEF) : Avec un financement de 700 015 $, se concentrera sur la restauration de l'accès à l’eau potable et la réhabilitation des latrines y compris dans les écoles et les structures sanitaires touchées dans les régions de Kankan et Nzérékoré. Ce projet soutiendra 45 000 personnes, dont 12 000 élèves issus de 22 écoles primaires gravement touchées par les inondations. Les activités incluent la désinfection et la réparation des points d'eau contaminés, la sensibilisation à l’hygiène et la distribution de kits d’hygiène pour les ménages et les écoles.Un appui aux institutions nationales, une étape cruciale pour la résilience communautaireEn plus de l’ANGUCH, les structures publiques locales, y compris les administrations des régions bénéficiaires, joueront un rôle fondamental dans la mise en œuvre des projets prioritaires. Ces institutions collaboreront avec les agences des Nations Unies pour s'assurer que l’aide atteigne les populations les plus vulnérables dans les zones ciblées. Cette synergie est primordiale pour un partenariat équilibré entre les acteurs locaux et les partenaires humanitaires dans la réponse aux inondations.Avec ce soutien, la Guinée a l’opportunité de montrer l’exemple d’une coordination efficace entre le gouvernement, les Nations Unies et les partenaires humanitaires, assurant que chaque dollar du CERF bénéficie aux populations les plus vulnérables pour sauver des vies.Note aux éditeurs : Mis en place par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005, le CERF est un mécanisme de financement humanitaire géré par OCHA, qui permet une réponse plus rapide et efficace aux besoins vitaux des populations touchées par des catastrophes naturelles, des conflits armés, ou des crises sous financées. En 2021, en réponse à l'épidémie d'Ebola en Guinée, le CERF avait débloqué 6 millions USD pour permettre le démarrage immédiat des activités de sauvetage et contenir la propagation du virus.
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