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29 mars 2024
INFRASTRUCTURES AGRICOLES DURABLES POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET L'INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN GUINÉE
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25 mars 2024
La gestion des données en Guinée
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25 mars 2024
LA JEUNESSE GUINÉENNE FACE À L'URGENCE CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTALE
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Les objectifs de développement durable en Guinée
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en République de Guinée:
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31 mai 2023
Traite des Personnes À Guéckédou, L’apport de l’OIM Guinée dans la lutte contre la pratique
dans les régions aurifères de la Guinée, ou encore pour des activités sociales. Ces communautés sont historiquement établies à cheval sur les trois frontières.
La migration, qu’elle soit interne ou externe, peut parfois mettre les individus en situation de vulnérabilité, les exposant à des pratiques abusives et attentatoires à leur dignité humaine.
Des jeunes, filles et garçons, résidant à Guéckédou en Guinée Forestière, s’aventurent régulièrement vers les régions voisines à la recherche de ressources, notamment l’or.
La préfecture de Siguiri située en Haute Guinée, où s’effectue l’exploitation artisanale de ce métal précieux, constitue l’une des destinations privilégiées des ressortissants de Guéckédou. Ce voyage n’est cependant pas sans conséquences comme l’expliquent les autorités préfectorales en charge de l’accompagnement et de l’insertion des personnes victimes de traite d’êtres humains.
« On trompe nos sœurs à partir d’ici pour les envoyer à Siguiri sous prétexte qu’elles vont y trouver du travail. Une fois là-bas, il arrive qu’elles tombent dans des réseaux de proxénétisme et soient victimes d’exploitations sexuelles », explique Isaac LÉLAMOU, le Directeur Préfectoral de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables avant d’ajouter :
« En dehors de ces cas de traite à Siguiri, on constate également dans la préfecture de Guéckédou, des pratiques assimilées à de la traite, telles que la privation économique infligées par des maris à leurs épouses. Ces dernières contraintes d’abandonner leurs activités et retombent dans la dépendance ».
L’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), est l’une des directions de la police nationale qui intervient directement dans le cadre de la lutte contre la traite et est aussi membre du comité national de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées (CNLTPPA).
« C’est par plainte ou dénonciation que nous sommes saisis des cas de violences basées sur le genre. Nous sommes chargés du volet répressif. L’exploitation sexuelle est la forme de traite la plus répandue dans la préfecture. Nous combattons aussi toutes les autres formes de pratiques assimilées à la traite des personnes avec l’appui des partenaires techniques et financiers », explique Mohamed CONDÉ, le Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
L’apport de l’OIM pour améliorer la lutte contre la traite des personnes
Jusqu’en 2020, les efforts menés par les autorités du Bureau du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes et des Pratiques Assimilées (CNLTPPA) de la région de N’Zérékoré (où se situe la Préfecture de Guéckédou) se heurtaient à un certain nombre de contraintes. En effet, les agents de polices et des services préfectoraux impliqués dans cette lutte, avaient un grand besoin en renforcement de capacités. Que ce soit sur les plans juridique et de prise en charge des victimes, ainsi que d’améliorer leur équipement informatique, et de mettre en place une base de données numérique des cas.
Depuis 2021, l’Organisation Internationale pour les Migrations s’implique pour apporter son appui au CNLTPPA pour une plus grande efficacité dans la lutte contre la traite des personnes. Dans ce cadre, l’OIM, en collaboration avec le Bureau national de CNLTPPA, a équipé les agents de certaines structures de l’État, membres du CNLTPPA et spécialisées dans la lutte contre la traite des personnes, à travers les fonds du Projet conjoint Migration Multi-Partner Trust Fund, exécuté dans la région du Bec du Perroquet. Il s’agit principalement de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM), de la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, et de la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV).
Le projet MMPF a aussi été d’un appui dans la coordination des efforts de lutte contre la traite à travers des réunions sous-régionales qui ont réuni la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. L'objectif est de contribuer à améliorer la gouvernance régionale et la coopération entre les États participants dans la lutte contre la traite dans la région, y compris la prévention, la protection des victimes de la traite et la poursuite des auteurs.
« Les formations et les équipements offerts par le Projet ont permis à nos services de comprendre la problématique de la traite des personnes, de mieux faire la différence entre une violence basée sur le genre et la traite d’êtres humains. En plus, cela a renforcé nos capacités d’intervention dans la lutte contre cette pratique. Nous travaillons également, de façon plus coordonnée, avec les institutions et ONG impliquées dans le combat contre le fléau. » Mohamed CONDÉ, Commissaire principal de l’OPROGEM de Guéckédou.
Depuis le début du projet, ces différentes structures du CNLTPPA ont bénéficié de renforcements de capacités sur l'identification et le référencement des potentielles victimes, la collecte et la remontée des données sur la traite des personnes, ainsi que l’assistance à la réintégration des personnes victimes de traite. De plus, elles ont aussi été équipées de matériel informatique tels que des ordinateurs, des imprimantes et des kits internet, ce qui leur permettant d’exercer leurs missions plus facilement.
Aujourd’hui, les personnes victimes de traite d’êtres humains identifiées dans la préfecture de Guéckédou sont enregistrées et référées à la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables pour leur prise en charge psychologique et de santé mentale. Le travail se fait de façon coordonnée entre la Direction préfectorale de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, l’OPROGEM, la BSPPV et les autres structures et ONG impliquées de la lutte contre la traite des personnes.
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Histoire
31 mai 2023
"Je rêve d'avoir mon baccalauréat avec une bonne mention ", Aboubacar, 19 ans
Aboubacar, 19 ans, prépare cette année son baccalauréat option Sciences et Mathématiques au lycée Donka de Conakry. C'est un jeune homme curieux et avide de connaissance, il aime écouter la radio, surtout les émissions éducatives qui parlent de sciences et de culture générale. Avant, n'ayant pas de radio chez lui, il parcourait son quartier pour aller écouter ses émissions favorites. « Pour m’informer et apprendre de nouvelles choses, avant j'allais écouter la radio à la coopérative ».
Maintenant, Aboubacar a une radio solaire, il peut désormais écouter ses émissions préférées au sein du foyer familial.
« Tous les jours après l'école, j’écoute les émissions que j'aime à la radio et si je suis à l’école pendant leurs diffusions, je peux écouter les rediffusions. Notre radio solaire ne sert pas seulement à notre famille, car je la place sous notre véranda pour écouter les émissions avec les voisins. »
En 2022, sur 93 000 candidats inscrits au baccalauréat, seulement 9,3 % ont réussi l'examen. Aboubacar est conscient du défi à relever pour obtenir son diplôme et se prépare avec assiduité, il ne veut pas échouer.
« En plus de l'école et des émissions éducatives diffusées à la radio, j'ai demandé à mon père de m’inscrire aux cours de révision organisés dans mon école. Je participe aux cours de mathématiques, physique et chimie qui sont les matières de base de mon futur examen et je me suis mis à rêver de décrocher le baccalauréat avec une bonne mention ! ».
Il aime aussi suivre les interviews politiques. Il se souvient d'une prise de parole qui l'a particulièrement marqué :
« Un jour, j’ai écouté le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire annoncer que des caméras de surveillance seront installées dans les salles d’examen pour surveiller les élèves et les enseignants. » Aboubacar déplore que certains élèves aient pu tricher pendant les épreuves scolaires et que certains enseignants aient accordé de bonnes notes à des élèves ne s'étant pas présentés aux examens les années passées.
Aboubacar souhaite aller à l’université pour étudier les sciences physiques et contribuer au développement de son pays et de l’humanité : « Je vais étudier la physique pour devenir un grand physicien à l’image d'Isaac Newtown. »
En Guinée, 57 % des femmes et 41 % des hommes ne sont pas régulièrement exposés aux médias. Pourtant, 72 radios privées et 34 radios rurales sont recensées dans le pays. Faute de moyens financiers pour investir dans l’achat d’un poste radiophonique et dans des batteries, de nombreuses familles guinéennes ne peuvent pas bénéficier des opportunités qu'offrent la radio et n'ont ainsi pas accès à certaines informations.
L’UNICEF, avec le soutien de la Banque Mondiale et d'USAID, a distribué 10 000 radios solaires aux familles guinéennes qui en ont le plus besoin pour qu'elles puissent avoir accès aux informations vitales, notamment lors des périodes d'épidémies. L'UNICEF appuie également la production et la diffusion d'émissions de sensibilisation. En 2022, 4,1 millions de personnes ont été informées sur les pratiques familiales essentielles grâce à 488 émissions radiophoniques via 35 radios rurales et communautaires.
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Histoire
26 décembre 2023
DESTRUCTION DES ARMES COLLECTÉES DANS LA RÉPONSE CONTRE LES CRIMES ORGANISÉS ET LE TRAFIC EN AFRIQUE DE L'OUEST
La cérémonie de destruction des armes collectées s'est déroulée le samedi 23 décembre 2023, dans le quartier Boma, relevant de la sous-préfecture de Samoé. Financé par le Gouvernement Fédéral Allemand et l’Union Européenne et mis en œuvre par le PNUD, sous le contrôle de la GIZ, le projet "Réponse Ouest africaine à la lutte contre les crimes organisés et le trafic OCWART-T" a été mis en place pour accompagner la Guinée et 7 autres pays de la CEDEAO dans leur combat contre la circulation illégale des armes légères et de petits calibres (ALPC). En Guinée, le Projet a été mis en œuvre dans la Région Forestière et clôturé à la fin du mois de décembre 2023.
Après le discours de bienvenue du représentant du Maire, le Colonel Ibrahima Thiam a, au nom de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères et petits calibres (ComNat), salué les résultats atteints par le projet qui avait pour objectif la remise volontaire d'armes pour bénéficier du financement de projets communautaires. Le préfet de Nzérékoré, Colonel Alseni Camara, représentant le Gouverneur, a remercié les partenaires pour ce projet salutaire dont la finalité consistait à enlever les armes des mains des civils, en luttant contre l'insécurité, pour procéder à leur destruction.
Ce sont plus de 5000 armes, minutions et grenades, qui sont passées à l'explosif, à la suite d’une séance de sensibilisation visant à informer les populations des quartiers avoisinants le champs de tir, sur l'initiative. Aussi, toutes les dispositions techniques et sécuritaires ont été prises, sous la direction d'une équipe spécialiste en déminage de l’Armée Guinéenne, avant de procéder à la destruction par explosion des armes collectées. C’est le Préfet de Nzérékoré, entouré des officiers des Forces de Défense et de Sécurité qui a activé symboliquement le détonateur électrique.
Appui aux activité génératrices de revenus des communautés
La cérémonie de destruction des armes a été suivie de la remise d'équipements composés de machines de presse à huile de palme, du matériel pour l'assainissement, des brouettes, des poubelles en plastique et des tricycles au profit des groupements et des PMEs de ramassage des ordures. Les Préfets et représentants de l'administration mobilisés ont tous exprimé leur joie et celle de leurs populations et remercié solennellement les partenaires, notamment le PNUD, pour la mise à disposition de ces équipements, dont les besoins ont été exprimés par les groupements eux-mêmes.
Cette importante cérémonie qui annonce la fin de ce projet de lutte contre les crimes organisés et le trafic a réuni, outre le Préfet et le Procureur de Nzérékoré, les préfets de Macenta et de Yomou, le Directeur de Cabinet du Gouvernorat de Faranah, les Secrétaires Généraux des préfectures de Beyla, Guékedou et Lola, ainsi que les représentants des différents groupements de bénéficiaires. Pour la circonstance, une visite guidée du site d'enfouissement et des fourneaux remplis d'armes et d'explosifs a été organisée pour les participants. Le PNUD était représenté à cette cérémonie par le Coordonnateur du Projet, M Saikou Sow, accompagné du Responsable de l'Unité Communication et de la Culture du PNUD. La Comnat-ALPC était quant à elle représentée par M. Ndiaye, représentant le Président de la ComNat, le Général Bambo Fofana, et le Secrétaire permanent, le Colonel Thiam.
Le projet OCWAR-T qui est un programme de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), cofinancé par l’Union Européenne et le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne et coordonné par la (GIZ), avec une période de mise en œuvre de 5 ans (2019 – 2023). La mise en oeuvre de la deuxième composante du projet "Contrôle des Armes légères et Petits calibres (ALPC)", ayant pour objectif spécifique de réduire le trafic illicite d'armes légères, en renforçant la coopération régionale et transfrontalière, en améliorant les conditions-cadres, les structures et les capacités nationales dans le domaine du contrôle des ALPC, en réduisant la disponibilité et la prolifération des ALPC au niveau communautaire, et en mettant l'accent sur les communautés frontalières, a été confiée au PNUD.
Article rédigé par DIALLO Mamadou Saliou (Responsable de l'Unité Communication et de la Culture, PNUD)
Avec la revue de BAH Thierno Souleymane (Spécialiste Plaidoyer et Communications, UNRCO)
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Histoire
08 février 2023
INAUGURATION DE NOUVEAUX POSTES FRONTIÈRES CONJOINTS POUR RENFORCER LA GESTION INTEGRÉE ET LA COOPÉRATION LE LONG DE LA FRONTIÈRE ENTRE LA GUINÉE ET LA SIERRA LEONE
Heremakonon/Koindukura – Le 3 novembre, les gouvernements de la Guinée et de la Sierra Leone ont inauguré deux nouveaux postes frontières conjoints (police et douane) afin de renforcer la gestion intégrée des frontières et la coopération transfrontalière le long de la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone dans la Préfecture de Faranah et le district de Falaba.
La construction des deux postes frontières a été appuyée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre du projet « Building Cross-Border Peace and Strengthening Sustainable Livelihoods of Cattle Herders and Crop Farmers in Sierra Leone and Guinea » grâce au financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (Peacebuilding Fund -PBF).
En présence du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de Guinée, M. Mory Condé, et du Ministre de l’Intérieur de la Sierra Leone, M. David Panda-Noah, ainsi que de hauts fonctionnaires et de représentants de divers ministères, d’Agences des Nations Unies et des communautés, les caractéristiques clés des postes frontières ont été présentées, notamment la manière dont leur conception facilite les mouvements sûrs et ordonnés des personnes et des biens. Au cours de la cérémonie, l’OIM a fait don de motos de patrouille et de radios portables VHF afin de renforcer les capacités de patrouille des acteurs de la gestion des frontières.
Dans son allocution, le Ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Mory Condé, a déclaré : « Nous avions identifié quelques situations de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans cette localité. Aussi, dans ces postes nouvellement construits, les comités de gestion de la transhumance vont travailler avec les autorités et les agents des douanes pour réduire ces risques de conflits ».
Il a également souligné que l’objectif de ce projet est de renforcer les mécanismes de dialogue entre la Guinée et la Sierra Leone et de promouvoir la coopération transfrontalière.
« Avec la construction de ces magnifiques infrastructures, nous contribuons à la création d’un espace sûr pour l’échange dans le domaine de la sécurité entre les communautés et les agents de sécurité aux frontières, et cela renforce une collaboration efficace entre ces communautés frontalières » a déclaré Mme Ana Fonseca, Cheffe de mission de l’OIM en Guinée.
De son côté, le Chef du bureau par intérim de l’OIM en Sierra Leone, M. Christos Christodoulides a indiqué que l’intervention a permis d’obtenir des résultats substantiels grâce aux efforts conjoints du PAM, de l’OIM et de l’ONG Talking Drums Studio.
De même, l’inauguration a été marquée par des spectacles théâtraux, musicaux et culturels présentés par des membres des communautés de Hérémakonon (Guinée) et Koindukura (Sierra Leone), illustrant un fort esprit de cohésion sociale et d’intégration entre les communautés frontalières.
Malgré le manque d’infrastructures et d’agents de sécurité bien équipés, Hérémakonon et Koindukura sont des centres où les commerçants transfrontaliers de Guinée et de Sierra Leone convergent pour mener leurs activités commerciales les jours de marché spéciaux. Les postes frontières nouvellement construits contribueront de manière significative à faciliter la circulation sûre et ordonnée des migrants et de leurs biens.
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Histoire
06 février 2023
Etats Généraux du Foncier: Un forum historique en Guinée
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soutient activement les efforts déployés pour la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (DV) en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Dans ce contexte, la FAO a apporté un soutien à la préparation d’un forum de haut niveau « Les États généraux du foncier », visant à analyser la situation foncière et à proposer des solutions idoines à la problématique foncière en Guinée.
A l’issue d’un processus inclusif de préparation, la Guinée a organisé du 14 au 17 novembre 2022, un forum de haut niveau organisé sous l'égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Les Etats Généraux du Foncier ont réuni plus de 350 participants de tous les secteurs et venant de toutes les régions du pays pour construire une feuille de route commune sur la gouvernance foncière, sous le slogan « Les Etats Généraux du Foncier: Une étape incontournable pour la réussite des réformes foncières responsables, inclusives et durables ».
Au cours de la cérémonie d’ouverture des Etats Généraux du Foncier, le 14 novembre 2022, un Programme de Coopération Technique (PCT) a été signé entre la FAO et le Ministère de l’Urbanisme de l’habitat et de l’Aménagement du Territoire (MUHAT) pour accompagner le gouvernement dans la tenue des états généraux et la mise en œuvre de certaines recommandations.
Dans son discoursde circonstance,Monsieur le Premier Ministre, le Dr Bernard GOUMOU a mis l’accent sur l’importance des Etats généraux pour la Guinée ou « 70% des litiges » devant les cours et tribunaux sont liés au foncier, parce que, le registre foncier guinéen « est en panne » dit-il. A lui de poursuivre, en effet, c’est « moins de 25% » des parcelles et domaines fonciers qui ont un titre foncier en Guinée, alors qu’un foncier sécurisé et accessible, favorise et rassure les investisseurs aussi bien publics que privés.
Monsieur le Représentant Résident de la FAO, le Dr. Gualbert GBEHOUNOU a souligné que « la tenue de la présente session des Etats Généraux du Foncier proposée par les membres de la plateforme multi-acteurs est l’occasion de formuler des recommandations qui permettront à la Guinée de faire une réforme foncière inclusive ».
Un processus de préparation long, inclusif, participatif et historique
Afin d'impliquer l’ensemble des acteurs locaux dans le processus de préparation des Etats Généraux du Foncier, la FAO a appuyé le gouvernement depuis 2018, pour la tenue d’ateliers et de réunions qui ont été organisés dans les différentes régions du pays, en collaboration avec d’autres partenaires. Ces réunions et ateliers ont permis aux citoyens de chaque région d’échanger sur leurs préoccupations liées à la gouvernance foncière et de présenter leurs recommandations.
Pour rappel, la FAO a appuyé toutes les activités de préparation des Etats Généraux du Foncier, à travers différents appuis à la plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncièrequi a facilité des réunions régulières avec tous les groupes d’acteurs concernés. Une journée de préparation a également été organisée par les membres des organisations de la société civile (OSC) à la veille des Etats Généraux du Foncier, avec 50 représentants OSC venant de toutes les régions du pays, et les personnes ressources. Ces sessions ont aidé à réunir des OSC dans le but de parvenir à un consensus avant la tenue des États généraux du foncier.
Après quatre jours de dialogue inclusif, les participants aux Etats Généraux ont sollicité que le gouvernement accorde une priorité au développement des réformes foncières conformément à ses engagements internationaux et régionaux, notamment la Déclaration des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine sur les problèmes et enjeux fonciers en Afrique, des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres aux pêches et aux forêts ainsi qu’au cadre et lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique de l’Union Africaine.
Les États Généraux du foncier ont conduit à un consensus sur les principales recommandations suivantes :
1. Réviser de façon participative le Code Foncier et Domanial et le vulgariser. Puis élaborer ses textes d’application ;
2. Elaborer une loi foncière Agricole bâtie autour d’une Politique Foncière Agricole, cohérente et inclusive, au regard de toutes les insuffisances du code foncier et domanial sur les spécificités Agro-sylvo-pastorales et halieutiques en matière foncière ;
3. Faire de la plateforme nationale multi acteurs de la gouvernance foncière l’organe du suivi des présentes recommandations.
FAO appui la mise en œuvre des recommandations
La prochaine étape pour la FAO sera d’appuyer la mise en œuvre des recommandations des Etats Généraux du Foncier et s’assurer que le plan d’action sera transformé en planification concrète au niveau des différents ministères.
La FAO appuiera la mise en œuvre du plan d’action à travers la Plateforme multi-acteurs sur la gouvernance foncière. En outre, une série d'activités de renforcement des capacités sera initiée au niveau local pour renforcer davantage les capacités des principaux acteurs, y compris les plus touchés par l'insécurité foncière.
Enfin, la FAO, continuera à créer des partenariats et des synergies entre les initiatives existantes afin de renforcer les actions visant à promouvoir une gouvernance foncière responsable en Guinée.
Yekeminan Kone
Spécialiste en Communication
FAO Subregional Office for West Africa
courriel: yekeminan.kone@fao.org
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Histoire
06 mai 2024
INFRASTRUCTURES AGRICOLES DURABLES POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET L'INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN GUINÉE
En Guinée, les changements climatiques ont déjà un impact négatif sur le secteur agricole du pays. En effet, la diminution et la variabilité des précipitations, associées à des infrastructures insuffisantes, impactent considérablement la production agricole et pourraient conduire à des crises alimentaires dans tout le pays. Les infrastructures peuvent jouer un rôle central dans l'amélioration de la résilience des communautés à condition que les problèmes liés aux changements climatiques soient correctement pris en compte. Dans cette optique, depuis novembre 2019, l'UNOPS travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage de la République de Guinée, à travers l'Unité de gestion de projet dans le cadre du projet « Agriculture familiale, résilience et marché (AgriFARM) en Haute et Moyenne Guinée », financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA). Son objectif est d'accroître durablement les revenus de 65 000 exploitations agricoles familiales et leur résilience face aux chocs externes, y compris les changements climatiques. L’UNOPS a été sollicité pour appuyer les aménagements hydro-agricoles du projet AgriFARM, notamment le développement de 1 584 hectares de terres irriguées sur neuf sites dans les régions de la Moyenne Guinée (Labé, Boké et Mamou), ainsi que l'appui au renforcement des capacités du Ministère de l'Agriculture et des exploitations familiales à travers la formation, l'appui-conseil et les activités à haute intensité de main d'œuvre (HIMO). A travers cette composante, l'UNOPS prend en compte les questions environnementales dans la conception d'infrastructures pour lutter contre les changements climatiques et l'insécurité alimentaire. Les infrastructures adaptées au climat permettront aux agriculteurs et agricultrices de cultiver tout au long de l'année et d'améliorer leurs rendements. Cela contribuera également à remédier à l'insécurité alimentaire.Au cours de la mise en œuvre, l'UNOPS a construit et/ou réhabilité des systèmes d'irrigation avec une approche à faible empreinte carbone réduisant l'impact environnemental du projet, y compris l'utilisation réduite de machines lourdes, les technologies d'irrigation à l'énergie solaire et l'utilisation de matériaux locaux. Avec la méthode HIMO, l’UNOPS a recruté des jeunes et des femmes des communautés pour les travaux, et a renforcé les capacités des communautés affectées en proposant des formations à la maintenance et à l'entretien. Cela permet non seulement de créer des emplois dans les zones cibles, mais aussi de favoriser l'appropriation de l'infrastructure par les communautés locales, contribuant ainsi à son utilisation durable et à la stimulation de la productivité agricole. Avec un taux d'achèvement de 80% en mars 2024, la livraon de l'infrastructure au ministère de l'Agriculture est prévue en juin prochain. « L'UNOPS est fier d'appuyer le Ministère de l'Agriculture et le FIDA à bâtir la résilience des communautés et assurer la sécurité alimentaire en fournissant une expertise de pointue en matière d'infrastructure durable », a souligné Adama Daou, coordinateur de pays de l'UNOPS en Guinée.
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26 mars 2024
La gestion des données en Guinée
Ce sont 3 journées d'échanges et de partage portant sur la gestion, la gouvernance, la collecte, l'analyse, le traitement, la transformation numérique et la sécurisation des données qui se sont tenues à Conakry.
Le panel portant sur "l'état des lieux de l'environnement Data en République de Guinée" a connu la participation des experts du PNUD qui ont partagé leurs perspectives sur plusieurs sujets cruciaux : Gouvernance des données : Quel modèle de gouvernance adopter ? Cette discussion s'est appuyée sur les réflexions du panel dédié à la gouvernance des données au sein des institutions gouvernementales;Sécurisation des données : Méthodologies et outils pour la collecte, l'analyse et le traitement des données. Importance de sensibiliser à la production des données. Stratégies de transfert et de stockage sécurisés des données;
Citoyenneté et environnement Data : Explorer le rôle et l'impact de la citoyenneté dans l'écosystème des données;Transformation numérique et Big Data : Discuter de l'impact et des opportunités liées à la transformation numérique et à l'exploitation du Big Data, avec l'objectif de développer un plan opérationnel pour l'écosystème Data en Guinée d'ici la clôture du forum.La journée a également été marquée par un retour d'expérience enrichissant sur la participation de l'Accélérateur Lab du PNUD au World Data Forum. Cette intervention a particulièrement captivé l'audience, notamment les étudiants et leurs encadreurs, encouragés à collaborer davantage avec les équipes du Lab pour dynamiser l'écosystème Data.La journée a été clôturée par un bootcamp axé sur la découverte des métiers de la Data, les opportunités et les perspectives de carrière dans les domaines de l'IA et de l'IoT.
Le Forum sur les données s'est distingué par l’introduction de la traduction en temps réel du film du jour en langues locales (soussou, malinké, poular et kissi), soulignant l'engagement envers l'inclusivité et l'accessibilité.
Le panel portant sur "l'état des lieux de l'environnement Data en République de Guinée" a connu la participation des experts du PNUD qui ont partagé leurs perspectives sur plusieurs sujets cruciaux : Gouvernance des données : Quel modèle de gouvernance adopter ? Cette discussion s'est appuyée sur les réflexions du panel dédié à la gouvernance des données au sein des institutions gouvernementales;Sécurisation des données : Méthodologies et outils pour la collecte, l'analyse et le traitement des données. Importance de sensibiliser à la production des données. Stratégies de transfert et de stockage sécurisés des données;
Citoyenneté et environnement Data : Explorer le rôle et l'impact de la citoyenneté dans l'écosystème des données;Transformation numérique et Big Data : Discuter de l'impact et des opportunités liées à la transformation numérique et à l'exploitation du Big Data, avec l'objectif de développer un plan opérationnel pour l'écosystème Data en Guinée d'ici la clôture du forum.La journée a également été marquée par un retour d'expérience enrichissant sur la participation de l'Accélérateur Lab du PNUD au World Data Forum. Cette intervention a particulièrement captivé l'audience, notamment les étudiants et leurs encadreurs, encouragés à collaborer davantage avec les équipes du Lab pour dynamiser l'écosystème Data.La journée a été clôturée par un bootcamp axé sur la découverte des métiers de la Data, les opportunités et les perspectives de carrière dans les domaines de l'IA et de l'IoT.
Le Forum sur les données s'est distingué par l’introduction de la traduction en temps réel du film du jour en langues locales (soussou, malinké, poular et kissi), soulignant l'engagement envers l'inclusivité et l'accessibilité.
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Histoire
30 avril 2024
LA JEUNESSE GUINÉENNE FACE À L'URGENCE CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTALE
Alors qu'une génération entière grandit dans un monde menacé par le changement climatique et la dégradation de l'environnement, il est impératif de ré-imaginer le monde de demain pour un avenir plus égalitaire, plus juste et plus durable.Le changement climatique constitue une menace sans précédent pour la santé, la nutrition, l'éducation, le développement, la survie et le potentiel futur des enfants du monde entier. De nombreux enfants n'ont pas accès aux écoles et aux centres de santé et sont victimes de maladies mortelles en raison des inondations, des sécheresses et des intempéries de plus en plus fréquentes. Les sécheresses entraînent des pénuries d'eau, détruisent les récoltes et mettent en péril la sécurité alimentaire des enfants. Les feux de brousse et la déforestation obligent les populations à se déplacer à la recherche de nouvelles terres, d'abris et de revenus, créant des tensions dont les enfants sont les premières victimes.En Guinée, 55,5 % de la population a moins de 20 ans. L'UNICEF s'engage à aider la jeunesse guinéenne à agir pour protéger son avenir et la planète, en lui donnant une plus grande voix et en l'encourageant à prendre part à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de l'environnement.En 2021, l'UNICEF a classé les pays selon le degré d'exposition et de vulnérabilité des enfants aux chocs climatiques et environnementaux, et la Guinée a été classée quatrième. Le rapport, intitulé La crise climatique est une crise des droits de l'enfant, est la première analyse détaillée de ces risques à travers le prisme de la jeunesse. Selon le rapport, les enfants guinéens sont particulièrement exposés à la pollution de l'air et aux inondations côtières.Les enfants, les jeunes et les adolescents sont des acteurs du changement" Malheureusement, la Guinée n'a pas été épargnée par les effets du changement climatique et doit faire face à des défis environnementaux importants. Les effets du changement climatique se manifestent par des pluies torrentielles, des vents violents, des vagues de chaleur et des feux de brousse, privant les enfants de leurs droits les plus fondamentaux. Ces phénomènes affectent leur santé, leur sécurité, leur éducation et leur avenir. La crise climatique est donc une crise des droits de l'enfant. Bien que les perspectives actuelles soient très inquiétantes, il est encore possible d'agir et de rester optimiste ! Ensemble, nous pouvons œuvrer pour un monde plus égalitaire, plus juste et plus durable ", a déclaré Oumou Hawa Diallo, 24 ans, militante et Défenseure de la jeunesse de l'UNICEF en Guinée. En 2023, Oumou Hawa Diallo, Défenseure de la jeunesse de l'UNICEF en Guinée, a parcouru la République de Guinée pour rencontrer les enfants, les jeunes, les femmes et les hommes qui s'engagent, participent et se mobilisent pour le climat et l'environnement. Ces rencontres ont donné lieu au documentaire Les enfants de la Guinée face aux enjeux climatiques et environnementaux. L'importance d'impliquer les femmes et les enfants marginalisésOumou, met aussi en lumière l'importance d'inclure les femmes dans la lutte contre le changement climatique : " Nous les femmes, nous faisons partie de la solution ! Les femmes ont une grande capacité de mobilisation, elles peuvent mobiliser leur communauté à des pratiques durable pour protéger l'environnement et amèner un changement positif. " Lors de la Journée mondiale de l'enfance en 2023, Émile, 11 ans, malvoyant, s'est joint à Oumou pour porter son plaidoyer sur les questions climatiques auprès des ministères de l'Enfance et de l'Environnement en prenant la place de Félix Ackebo, Représentant de l'UNICEF en Guinée. " Je voudrais vous parler de deux questions préoccupantes qui touchent tous les enfants et tous les aspects de leur vie : l'impact du changement climatique et les défis environnementaux. La crise climatique est une crise des droits de l'enfant, car les conséquences du changement climatique privent les enfants de leurs droits fondamentaux et affectent leur santé, leur sécurité, leur éducation et leur avenir. Par rapport aux adultes, les enfants sont plus vulnérables à la pollution, aux maladies mortelles et aux conditions climatiques extrêmes. Aujourd'hui, il appartient aux enfants de revendiquer leurs droits et d'appeler les adultes à se mobiliser pour trouver des solutions durables afin de protéger les enfants des impacts du changement climatique et de la dégradation de l'environnement ", a déclaré Émile, 11 ans.
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Histoire
30 avril 2024
LES FEMMES ET LES HOMMES S'ENGAGENT DANS LA LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES
" L'excision est néfaste pour la santé des jeunes filles, beaucoup de jeunes filles perdent la vie à cause de cette pratique. Nous devons tous lutter contre les mutilations, mais c'est difficile, car c'est lié à une coutume. Quand une fille rejoignait ses amies pour jouer, on se moquait d'elle, on disait qu'elle était impure, car elle n'était pas excisée. Il y a beaucoup de femmes qui se plaignent de ne pas ressentir de plaisir lors des rapports sexuels. Grâce aux formations que nous avons reçues, nous pouvons maintenant expliquer aux parents dans nos quartiers les dangers de l'excision. Nous leur faisons comprendre que de nombreuses de femmes perdent la vie pendant les accouchements et que certaines femmes n'arrivent même pas à donner la vie à cause de l'excision. Nous rencontrons souvent des réticences de la part des parents à abandonner cette pratique. Il est difficile de les convaincre et nous sommes parfois victimes d'injures et de maltraitance. Certaines familles ne nous reçoivent même pas. Mais nous n'avons jamais baissé les bras, car notre objectif est de faire arrêter la pratique de l'excision. Malgré les défis, depuis que nous avons commencé les sensibilisations, les cas ont diminué dans notre quartier. L'année dernière, il n'y a eu aucun cas de mutilation. Dans les quartiers voisins, cinq familles ont aussi décidé de ne plus exciser leurs enfants, " explique Condé Odia, Présidente du Groupement des Femmes et Jeunes Filles pour l'Émergence basé dans le quartier de Kaloum à Conakry. " J'ai été excisée quand j'étais jeune fille. J'ai souffert le martyre et j'ai encore des séquelles physiques et psychologiques aujourd'hui. Je ne veux pas que mes petites filles subissent le même sort. Lorsque j'ai appris l'existence de ce projet, j'ai tout de suite décidé de m'impliquer. J'ai participé aux ateliers de sensibilisation et j'ai compris que les mutilations n'ont aucun fondement religieux ou sanitaire. J’ai décidé de ne pas faire exciser mes petites filles. J'ai résisté à la pression de ma famille et de ma communauté. Mes petites filles sont heureuses et en bonne santé. Elles sont libres de choisir leur destin. Lors de nos sensibilisations, nous avons pu convaincre des hommes. Nous leur avons expliqué comment l'excision se passe et l'impact qu'elle a sur la santé des jeunes filles, ensuite, ils ont pris la décision qu'il n'y aura plus d'excision dans leurs foyers. Aujourd'hui, nous remarquons un changement. Ce projet donne aux femmes et aux filles la voix et les outils nécessaires pour briser le silence et exiger le respect de leurs droits. À travers des sensibilisations, des formations et des dialogues communautaires, nous sommes en train de faire évoluer les mentalités. Nous encourageons les familles à abandonner la tradition des mutilations et à choisir un avenir meilleur pour leurs filles, " témoigne Mariama Soumah, 56 ans, mère de famille habitant Conakry. " En tant que leader communautaire, j'ai la responsabilité de protéger les femmes et les filles de notre village. Les mutilations sont une violation des droits humains et une menace pour la santé publique. Nous avons convaincu des femmes et des leaders religieux qui ont adhéré à notre cause. 70% des parents de cette localité sont convaincu J'ai encouragé les membres du conseil local à s'impliquer dans la sensibilisation et à faire adopter des lois locales interdisant les mutilations. Ensemble, nous pouvons mettre fin à cette pratique barbare et construire une société plus juste et plus égalitaire, " précise Sylla Karamoko, Président du Conseil local, Conakry.
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Histoire
11 mars 2024
Le PNUD et le Gouvernement du Japon signent un accord de partenariat pour la mise en œuvre du Projet d'aide à la transition pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel
Conakry, le 21 Février 2024 Le Gouvernement du Japon et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Guinée ont signé aujourd'hui, à la Maison Commune des Nations , l'accord relatif au Projet d'appui à la transition pour le retour à l'ordre constitutionnel en Guinée, dont le budget s'élève à 1,828,181 USD soit 270,000,000 yens, en soutien au processus constitutionnel et électoral afin de contribuer au retour à l'ordre constitutionnel en créant un environnement propice à la tenue d'élections démocratiques.Plus spécifiquement, il s'agira d'appuyer le processus de réformes politiques et électorales en intégrant les attentes des populations et de la société civile. Depuis 2010, les cycles électoraux en Guinée ont toujours été marqués par des violences entraînant la mort de citoyens et la destruction de biens publics et privés. Ces violences sont souvent causées par l’absence de dialogue entre le Gouvernement et les acteurs politiques, les plus représentatifs. A cela s'ajoute la faible implication des jeunes et des femmes dans le processus électoral et leurs difficultés d'accès aux instances de décision.En l'absence d'un dialogue politique inclusif, les acteurs sociopolitiques utilisent leur capacité à mobiliser les militants et les citoyens pour faire entendre publiquement leurs positions. Les femmes et les jeunes constituent une source importante de mobilisation. Compte tenu de son engagement à promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l'homme dans le monde, la contribution du Japon à ce projet est non seulement essentielle, mais s'aligne parfaitement sur ses priorités nationales et internationales. L'histoire du Japon en matière de soutien à la gouvernance démocratique et au renforcement des institutions lui confère une position unique pour apporter une contribution significative. En outre, en tant que membre influent de la communauté internationale, l'aide du Japon peut encourager un soutien plus global à la transition de la Guinée vers la démocratie.Pour le Représentant résident du PNUD en Guinée, M. Luc Joël Grégoire, «la contribution financière du Japon marque son engagement auprès du gouvernement guinéen à travers le PNUD pour soutenir le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée. A cet effet, je voudrais remercier le Gouvernement du Japon pour la confiance en l’expertise du PNUD pour la mise en œuvre de ce Projet ». De son côté, l’Ambassadeur du Japon, S.E.M. KATO Ryuichi, a commencé par saluer le partenariat toujours exemplaire entre le Gouvernement du Japon et le PNUD en Guinée et ailleurs en Afrique depuis 1993, à travers la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) avant de souligner d’être : « très content de travailler avec le PNUD pour accompagner la Guinée dans son processus de transition. De ce fait, le Japon entend soutenir ce processus avec le concours de tous les partenaires au développement aux côtés du gouvernement guinéen. »Pour plus d'informations, veuillez prendre contact avec : Boubacar Bah, Expert en Développement ParlementaireE-mail : boubacar.bah@undp.org Ousmane Bocoum, Chargé des Partenariats et de mobilisation des ressourcesE-mail : ousmane.bocoum@undp.org Mamadou Saliou Diallo, Responsable Unité CommunicationE-mail : mamadou.saliou.diallo@undp.org
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Le Système des Nations Unies en Guinée déplore l'incendie meurtrier du dépôt d’hydrocarbures du Port de Conakry et manifeste sa solidarité
C'est avec une profonde tristesse que nous avons a appris la perte de vies humaines, les blessures de nombreuses personnes et les dégâts matériels importants causés par ce tragique incident. En ces moments difficiles, toutes nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes, ainsi qu'aux personnes blessées. Nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes affectées.
Le Système des Nations Unies exprime sa solidarité avec le peuple guinéen et reste engagé à apporter tout le soutien nécessaire au Gouvernement guinéen dans ses efforts de secours et de reconstruction. Les interventions d’urgences déployées contribuent à répondre aux besoins immédiats sanitaires, en eau, hygiène et assainissement de la population affectée, notamment les femmes et les enfants, en fournissant des abris sous forme de tentes, des citernes d’eau, des toilettes mobiles, ainsi que des kits d'hygiène, de dignité, des médicaments et d'autres fournitures essentielles.
Nous saluons la réaction des autorités marquée par l’annonce préventive de mesures sécuritaires et la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise et de coordination. Aussi, les résultats des enquêtes diligentées par le Gouvernement afin de comprendre les causes exactes de cet incendie sont très attendus.
Nous réaffirmons l’engagement des Nations Unies à apporter un soutien constant aux populations guinéennes, en étroite collaboration avec le gouvernement guinéen et la communauté internationale, autour de l’Équipe d’Urgences Pays, pour surmonter cette épreuve et œuvrer, ensemble, en faveur d'un avenir plus sûr et résilient pour la Guinée.
Le Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies
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Communiqué de presse
19 septembre 2023
#AG78 : les nations doivent tenir leurs promesses en matière de climat et de développement - Interview du Secrétaire général Antonio Guterres
« Ce n'est pas une foire aux vanités. Il s'agit d'un organe politique dans lequel les gouvernements sont représentés », a-t-il déclaré à ONU Info lors d’un entretien exclusif.
« Ce qui compte, c'est que les pays soient représentés par quelqu'un qui peut se montrer à la hauteur du moment présent », a-t-il ajouté.
Les sociétés veulent avoir une voix
« La présence de la société civile, d'entreprises, la présence d'hommes et de femmes de science, la présence de jeunes et d'organisations de femmes sont absolument essentielles pour que cette Assemblée générale puisse être le reflet de ce que veut la société au niveau global », a indiqué le Secrétaire général.
Et la société a un message très clair, même si quelquefois les gouvernements ne suivent pas : « la société veut la paix, la société veut la justice, la société veut que les objectifs de développement durable soient atteints. La société veut que le climat soit l'objet de politiques effectives pour que le changement climatique ne devienne pas le cauchemar collectif de l'humanité ».
António Guterres a ajouté qu’il n’était pas si inquiet de savoir qui allait venir. « Ce qui me préoccupe, c'est de m'assurer que les pays qui sont ici (...) soient prêts à assumer les engagements nécessaires pour faire des objectifs de développement durable, qui malheureusement n'évoluent pas dans la bonne direction, une réalité ».
M. Guterres a insisté sur la nécessité de réformer le système financier mondial actuel, « injuste, dysfonctionnel et dépassé », afin de garantir la réalisation des ODD d'ici à 2030.
Il a rappelé sa proposition de relance de 500 milliards de dollars pour soutenir les nations en développement afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources nécessaires pour atteindre les ODD.
Action sur le changement climatique
Le chef de l'ONU a également déclaré que le Sommet sur l'ambition climatique de 2023 sera l'occasion pour les pays, les entreprises et la société civile d'intensifier leurs efforts pour enrayer un changement climatique galopant.
Contrairement aux pratiques habituelles où les pays sont au premier plan, ce sommet offrira une plateforme à ceux que le Secrétaire général a appelé les « pionniers », c'est-à-dire ceux qui sont les plus engagés dans l'action climatique et qui sont en mesure de partager les meilleures pratiques.
« Nous nous dirigeons vers une augmentation de la température mondiale de 2,6 à 2,8 °C d'ici la fin du siècle », a-t-il averti, soulignant l'urgence de revenir à l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
António Guterres a souligné que « c'est encore possible avec de la volonté politique, mais il reste beaucoup à faire ».
Encourager la paix en Ukraine
En ce qui concerne la guerre actuelle en Ukraine, le Secrétaire général a réitéré que l'objectif central est de garantir la paix, qui soit juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Il a toutefois mis en garde contre un optimisme excessif, reconnaissant que les conditions actuelles ne favorisent peut-être pas un « dialogue sérieux » sur la paix.
« Je pense que les parties sont loin de cette possibilité à l'heure actuelle, mais nous ne cesserons jamais, jamais, nos efforts pour faire en sorte que la paix revienne en Ukraine », a-t-il souligné.
Pleins feux sur la santé publique
M. Guterres a également évoqué les trois dialogues ministériels sans précédent qui se tiendront la semaine prochaine sur la santé publique mondiale : la préparation aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et la tuberculose.
« La couverture sanitaire universelle est un objectif essentiel des Nations Unies », a-t-il déclaré, ajoutant que « cela exige non seulement que le système des Nations Unies fonctionne, mais aussi que les systèmes financiers soient beaucoup plus équitables qu'ils ne le sont aujourd'hui ».
M. Guterres a également souligné qu’il considérait essentiel « d'augmenter les ressources et le pouvoir de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ».
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Communiqué de presse
31 juillet 2022
COMMUNIQUE DU G5 GUINEE (NATIONS UNIES, CEDEAO, UNION EUROPEENNE, ETATS-UNIS, FRANCE) EN DATE DU 31 JUILLET 2022
Le G5 déplore le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l’ordre et rappelle à toutes les parties l'obligation de protéger les mineurs. Le G5 suggère au Gouvernement de la Transition de diligenter une enquête sur les violations et abus des droits de l'homme.
Les événements des derniers jours soulignent l’urgence d’instaurer un dialogue inclusif en vue d’une transition participative, apaisée et garante de la paix sociale.
Pour ce faire, le G5 appelle tous les acteurs, responsables civils et militaires, leaders politiques et représentants de la société civile à œuvrer pour l'apaisement et la création des conditions pour le dialogue.
Le G5 renouvelle son soutien au médiateur de la CEDEAO en Guinée, S.E. Monsieur Thomas Boni YAYI, qui dans le cadre de sa mission peut contribuer à l’apaisement et la concertation en vue d'un retour à la stabilité dans le pays.
Pour plus d’informations
Contactez Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies en République de Guinée
E-mail : coordination.gn@one.un.org
Tél : 00224 623 97 000
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Communiqué de presse
12 avril 2022
La Guinée lance les consultations nationales multipartites, collaboratives et inclusives sur la Conférence de Stockholm +50
Les résultats de ces dialogues multipartites, inclusifs et collaboratifs feront l’objet d’un rapport que la Guinée présentera à la conférence internationale, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies et les Gouvernements Suédois et Kényan. Ces consultations nationales sont placées sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les discussions portent essentiellement sur des thèmes en lien avec les secteurs identifiés dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) de la Guinée à savoir l’Energie, l’Agriculture, les Déchets, l’Eau, la Foresterie et les Mines.
La réunion internationale « Stockholm+50 » commémorera les 50 ans de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain Elle permettra d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au cours de la Décennie d’Action, y compris par une reprise durable après la pandémie de COVID-19. La réunion renforcera la commémoration du cinquantième anniversaire de la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement, UNEP@50.
La participation étant encouragée au plus haut niveau possible, tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées des Nations Unies ainsi que des parties aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement seront impliqués. En marge de cet évènement, des dialogues multipartites, collaboratifs et inclusifs seront réalisés au sein des États membres à travers des panels divers et hybrides pour partager les expériences sur l’intégration des externalités environnementales dans les processus de planification du développement.
Contacts
Thierno Souleymane BAH, Spécialiste Plaidoyer et Communications des Nations Unies en Guinée
Tel: 623 97 00 00
Email: souleymane.bah@un.org
Mamadou Saliou Diallo, Chargé des communications du PNUD Guinée
Tel : 625 60 68 41
Email : mamadou.saliou.diallo@undp.org
René Koundou Ifono, Expert en communication au Programme Environnement
Tél : 622 96 25 60
Email : rene.ifono@undp.org
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Communiqué de presse
08 avril 2022
APPEL ÀL’ACTION - CONFÉRENCE RÉGIONALE SUR LECHANGEMENT CLIMATIQUE, LAPAIX ET LASÉCURITÉ EN AFRIQUE DE L'OUEST ET AU SAHEL,
Nous, participants et représentants des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à la Conférence régionale sur le changement climatique, la paix et la sécurité en Afrique de l'Ouest et au Sahel, organisée les 6 et 7 avril 2022 à Dakar, Sénégal par le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), le gouvernement de l’Irlande, la République du Ghana, la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en collaboration avec les États membres de la CEDEAO et le système des Nations Unies ;
Ayant examiné les effets néfastes du changement climatique sur la paix et de la sécurité dans la sous-région, y compris l'impact de l’augmentation des températures, ainsi que la fréquence et l'intensité des sécheresses et des inondations, la désertification, la perte de biodiversité et l'élévation du niveau de la mer sur les populations qui dépendent principalement de l'agriculture pluviale et de l'élevage pour garantir leurs moyens de subsistance ; Et compte tenu des risques associés à la compétition accrue pour l’accès à l'eau et aux terres, notamment les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs, dans un contexte sécuritaire volatile, marqué par la migration et les déplacements forcés, le recrutement des jeunes au sein des groupes armées, la pression démographique, le manque d’opportunités économiques, et la faible gouvernance des ressources naturelles.
Analyse et élaboration de politiques publiques inclusives fondées sur les faits
1. APPELONS le système des Nations Unies, y compris UNOWAS en coordination avec les équipes pays des Nations Unies, le Mécanisme de Sécurité Climatique des Nations Unies (CSM), ainsi que la CEDEAO à continuer de travailler avec différents partenaires régionaux et nationaux pour soutenir les gouvernements de la région à mener des évaluations des risques sécuritaires liés au changement climatique, à mettre en œuvre des stratégies de gestion des risques visant à lutter contre les effets néfastes du changement climatique, de la pauvreté énergétique, de la dégradation environnementale, et des catastrophes naturelles sur la paix et la sécurité dans la sous-région, à renforcer les capacités, à documenter les bonnes pratiques, et à promouvoir des approches intégrées qui favorisent des synergies entre l'action climatique et le maintien de la paix,telles les systèmes agro-sylvo-pastoraux.
2. APPELONS les gouvernements de la sous-région à prendre des mesures efficaces pour intégrer la prévention, la résolution des conflits, la consolidation de la paix, la réduction et la gestion des risques de catastrophes dans les Contributions Nationales Déterminées, les Plans Nationaux d'Adaptation au changement climatique et dans l’ensemble des politiques, plans et cadres pertinents pour renforcer la résilience, en garantissant l'inclusion et la participation significative des femmes, des adolescents, des jeunes, des organisations de la société civile, des décideurs politiques locaux, des communautés locales et des groupes vulnérables dont les voix et la participation sont essentiels afin d’élaborer des politiques publiques efficaces, tout en tenant compte des contextes locaux.
3. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, la société civile et le secteur privé à s’assurer que l'analyse et l'élaboration des politiques publiques ciblant les risques sécuritaires liés au changement climatique s'appuient sur les faits, y compris les connaissances et les cultures traditionnelles, les perceptions et pratiques locales,et impliquent les communautés concernées, à tous les niveaux.
Partenariats et collaboration intégrés
4. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et au Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières internationales, la société civile, et le secteur privé à contribuer au renforcement de la collaboration et à l’élargissement des partenariats, à tous les niveaux ; à harmoniser les politiques publiques, les mécanismes financiers, les instruments, les stratégies et les plans d'action existants ; et à combiner efficacement l'expertise politique et technique afin de réduire les vulnérabilités et les inégalités et de renforcer la résilience des États et des communautés, en particulier des plus vulnérables aux risques sécuritaires liés au changement climatique.
5. APPELONS les organisations régionales et sous-régionales, les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, le système des Nations Unies, les banques multilatérales de développement, les institutions financières, la société civile, et le secteur privé à assurer la participation pleine, égale et significative des femmes, des jeunes, des migrants et des groupes vulnérables dans tous les efforts visant à faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique et à tirer parti de leur capacité à agir en tant qu'agents de changement positif et en tant que sources de solutions innovantes, utilisant des approches qui renforcent la résilience et la cohésion sociale.
6. APPELONS le système des Nations Unies, y compris le Conseil de sécurité, à promouvoir des approches intégrées pour faire face aux risques sécuritaires liés au changement climatique en Afrique de l'Ouest et au Sahel, notamment en renforçant le Groupe de Travail Régional des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest (UN-CCSED), le Réseau Régional des Nations Unies pour la Migration, le Groupe de Travail Résilience et Énergie de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et en soutenant les activités du Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM) dans la sous-région.
Financement de la lutte contre le changement climatique pour soutenir la paix
7. APPELONS les partenaires du développement à accroître le financement pour lutter contre le changement climatique, conformément aux engagements pris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de l'Accord de Paris de 2015 à parvenir à un équilibre entre l'adaptation et l'atténuation, tel que souligné lors de la 26e session de la Conférence des Parties (COP26) à Glasgow.
8. APPELONS les banques multilatérales et les agences de développement ainsi que les institutions financières internationales à améliorer l'accès au financement climat des communautés souffrant en première ligne des effets du changement climatique, y compris celles vivant dans des contextes fragiles ou touchés par des conflits, notamment en renforçant la conception, la mise en œuvre et le suivi des mécanismes de gestion des risques, et en tenant compte des conflits et de l'égalité entre les sexes.
9. APPELONS les gouvernements de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel à assurer une distribution juste et équilibrée du financement climat, spécialement des solutions fondées sur la nature y compris auprès des initiatives et programmes dirigés par des femmes et des jeunes, en prenant en compte les considérations liées à la mobilité, et à exploiter les bénéfices de l'action climatique et de la consolidation de la paix, à travers des stratégies promouvant l'autonomisation économique des femmes, les activités génératrices de revenus pour les jeunes, et l’intégration socio-économique des migrants et des autres groupes vulnérables et marginalisés.
Suivi de la mise en œuvre de l'appel à l'action
10. APPELONS le Secrétariat du Groupe de Travail des Nations Unies sur le Changement Climatique, la Sécurité, l'Environnement et le Développement en Afrique de l'Ouest et au Sahel (UN-CCSED) à assurer le suivi de la mise en œuvre de cet Appel à l'Action, en collaboration avec le système des Nations Unies, y compris le Mécanisme de Sécurité Climatique (CSM), ainsi qu’avec la CEDEAO et les autres partenaires, notamment au cours de la 27e session de la Conférence des Parties (COP27), qui se tiendra à Sharm El-Sheikh en Egypte en novembre 2022.
Adopté à Dakarle 7 avril 2022
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